Par Mr Hassen Kacimi
Une partie du peuple Algérien a été exterminée, durant la colonisation, par la France coloniale.
Les progromes commis en Algérie par la France coloniale sont inédits dans l’histoire de la colonisation
L’Algerie a arraché son independance après de longues années de résistances populaires et de très longues révolutions héroïques.
Elles ont duré plus d’un siècle et elles ont réussi glorieusement à défaire l’hydre colonial Français.
Les Algériens ne font pas le procès du peuple Français mais ils font celui du colonialisme et de son État.
Malgré toute une histoire faite de crimes et de génocides, l’Algerie, après son indépendance, n’a jamais considéré la France comme son ennemi.
La France coloniale a continué, sans arrêt, à faire la guerre à l’Algerie, sous la forme de plusieurs feuilletons subversifs, insidieux, sournois et machiavéliques, qui ont continué à fait subir à l’Algerie des infortunes et des drames.
Ce sont ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité que l’Etat Français refuse d’assumer, provoquant la colère légitime de l’Algerie et des Algériens.
Malgré toute cette adversité, l’Algerie, meurtrie et martyrisée, mais courageuse et héroïque, a toujours fondé son action et sa doctrine sur des principes universels, de coexistence, de tolérance, de non ingérence et de bon voisinage.
Ce qui n’a pas été le cas pour notre ennemi d’hier, la France qui a continué à nous malmener, en nous faisant subir les affres des turbulences, des ingérences malfaisantes, du chantage et de l’extorsion.
Les crises Algéro-Françaises ont toujours pris naissance en France où le dossier de la guerre contre l’Algérie a constitué un fond de commerce, devant faire diversion, à chaque fois que la France est en difficulté.
Ce qui arrive, comme désordre, en France est un problème interne à la France et l’Algerie n’a aucune relation avec ce qui se déroule dans ce pays.
Un tel constat doit nous permettre de mettre en garde contre toute manipulation de l’extrême droite, devant chercher des boucs émissaires, pour accuser des parties qui ne sont pas responsables des déboires de la France.
Ces derniers temps, au gouvernement, à l’assemblée nationale Française et dans la presse, des personnalités politiques, de premier rang, ont déterré, une énième fois, la hache de guerre contre l’Algerie, privilégiant les invectives, le dénigrement et les Fac News, sur un ton guerrier et raciste.
Quoi de plus normal quand l’Algerie réagit pour sauver son honneur, répliquant à des campagnes violentes de dénigrement.
La vérité rien que la verité. Au niveau de l’hexagone, il y’a des vérités qu’on ne veut pas entendre et qu’on veut faire oublier.
La France officielle semble être choquée quand le troisième couplet de notre hymne national est rétabli par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune.
Cette mesure est un acte politique souverain qui répond à tant d’hostilités Françaises contre l’Algerie.
Personne ne peut escamoter ou amputer l’histoire coloniale de la France en Algérie, par un jeu subtil d’écriture, devant encenser la France où la glorifier.
Les hommes politiques, en Algérie, qui ont suspendu le troisième couplet de notre hymne national, durant les décennies 1980 et 2019, étaient les yeux discrets de la France en Algérie, pour rester au pouvoir, en ménageant lâchement la France coloniale.
C’est le contenu de ce couplet qui fâche la France, lui reprochant de faire de la France un ennemi.
Certaines partie Françaises ont délibérément sorti ce couplet de son contexte historique.
L’hymne national Algérien a été conçu en 1956, en pleine guerre d’Algerie.
A cette date, là France était l’ennemi de l’Algerie. La France a colonisé notre pays et elle à commis des progromes contre les populations civiles.
Ce sont les enseignements les plus importants que nous pouvons tirer de la réaction épidermique des petits enfants des bouchers de la France coloniale.
Macron, un subtil manœuvrier, comme ses prédécesseurs, se plaît dans la fausse posture de défenseur des droits humains, cherchant à cacher les atteintes aux droits de l’homme, dans ce pays, où la vie humaine est la derniere préoccupation des gouvernants.
Ces présidents Français ont toujours été trahis par cette culture coloniale, qui remonte, inévitablement, à la surface, leur rappelant un passé choquant, nazi et peu glorieux.
La classe politique Française au pouvoir fait de la géométrie subversive.
Elle condamne, de manière outrageusement sélective la guerre en Ukraine, mais elle semble, paradoxalement, s’accommoder des génocides et crimes de guerre, commis par la France, en Algérie, où des crimes commis par l’entité sioniste en Palestine.
Nous devons rappeler aux résidus politiques du colonialisme Français qu’ils sont coresponsables de crimes de guerre, tant qu’ils continuent à soutenir le passif criminel de la France, en Algérie.
Des cagnottes sont ouvertes, en France, pour soutenir des assassins, alors que le gouvernement et la justice se complaisent dans un silence coupable.
L’hymne national de l’Algérie n’est rien d’autre que l’expression d’une quête de la liberté, d’un hommage à nos martyrs, à son peuple et une condamnation sans appel de la sinistre histoire de la colonisation de la France en Algérie.
l’Algérie n’affiche aucune hostilité à l’égard de la France et de son peuple, mais elle refuse de faire des concessions sur son histoire, comme le souhaiterait la France officielle qui manoeuvre encore pour blanchir son passé.
L’hymne national Algérien a été écrit avec le sang de plus de quatre millions de martyrs, victimes du colonialisme Français, à l’origine d’une hécatombe à grande échelle.
Notre hymne national n’est pas choquant. Il se justifie par l’ampleur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, commis par la France en Algérie.
Ceux qui sont choqués par la posture des autorités Algériennes doivent savoir que la France doit dédommager l’Algerie, pour apaiser les mémoires.
Ce principe de droit international n’est pas négociable.
Il ne faut surtout pas oublier les crimes abominables des Caids, des Bachaghas, des harkis et des Goumis, contre les populations civiles Algeriennes, dans les villages, les mechtas, les dechras et les douars.
Le président Macron a tenté de les réhabiliter, sans grands succés, en leur décernant, tardivement, les distinctions deshonorantes de la trahison et des décorations, en récompense aux crimes commis lâchement, par ces derniers, contre leurs compatriotes, en Algérie.
Au grand désarroi de ces harkis, ils ont appris, à leur dépend, qu’ils ne sont les bienvenus ni en Algérie, ni en France.
C’est le sort et la triste destinée des traîtres, comme les harkis.
La France tient un double langage politique, dont le maître mot est la trahison.
Elle continue de cultiver l’espoir de créer en Algérie, une nouvelle génération de Harkis.
L’histoire est toujours utile pour nous rappeler toutes ces trahisons.
Durant la révolution, l’armée Française a créé les milices des bleux de chauffe, des harkis, au niveau de la zone autonome d’Alger et la bleuite, au niveau des wilayas trois et quatre, pour infiltrer la révolution.
L’Algérie doit bien méditer les coups tordus de la France coloniale qui a réussi, durant la révolution, à infiltrer, au plus haut sommet, la zone autonome d’Alger, pour décapiter toute cette organisation, suite à de graves défaillances et à l’action clandestine des traitres, jouant double jeu, menacant, sérieusement, la sécurité de la révolution.
Le cas Guendriche, travaillant, sous la table, pour le compte du capitaine léger, doit être enseigné dans nos écoles du renseignement.
Guendriche, le traître, a été l’un des bras droit de Yassef Saadi, chef de la zone autonome d’Alger.
Abane Ramdane avait prévu cela, il a pris des mesures fermes pour riposter contre cette stratégie d’infiltration de la France, mais il n’a pas été écouté et soutenu.
Dans ces nouvelles stratégies d’infiltration, l’Algerie s’est préparée contre la guerre subversive, pour riposter, en temps voulu, contre toutes ces nouvelles menaces.
Avez vous vu, dans le monde, un criminel qui reçoit, de gaieté de cœur, les accusations de sa victime qui continue à reclamer justice et réparation.
Certains députés Français de la droite sont encore montés au créneau pour soutenir leur ministre des affaires étrangères.
Celle ci considére que le troisième couplet de notre hymne national est dépassé. Cette dernière a été pathétique, sans arguments, déclarant, dans une locution maladroite, d’effacer l’histoire des crimes de la France en Algérie.
La réputation de la France en Algérie, en Afrique, dans le monde Arabe et ailleurs, est connue et personne ne peut la ravaler ou la faire briller.La droite continue de provoquer l’Algérie, mais dans ce jeu malsain, c’est la France qui est la grande perdante.
La droite et l’extrême droite, de médiocres stratèges, se tirent une balle dans le pied, en sacrifiant les intérêts de la France en Algérie.
Cela se voit dans l’état de décrépitude d’une France qui improvise, qui tâtonne, avec une classe politique médiocre, incapable de gouverner un pays qui descend aux enfers.
L’Algerie n’a jamais tiré sur des ambulances ou jeté de l’huile sur le feu quand le désordre ou le chaos s’installent, dans un pays, pour diverses raisons.
Mais l’Algerie n’accepte pas que la violence soit instrumentalisée et qu’on adopte un langage à double standard quand il s’agit de rendre justice en faveur des victimes.
La France continue d’intervenir dans les affaires intérieures du pays, pensant que cela ne soulèverait pas la colère et la reprobation des nouvelles autorités politiques Algeriennes.
L’affaire Bouraoui est une affaire scandaleuse où la France a été prise en flagrant délit d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algerie.
Le communiqué du ministère des affaires étrangères de l’Algerie, au sujet de la mort du mineur Algerien Naël, ne constitue pas une ingérence dans les affaires intérieures de la France où de la justice Française. Il a été fait dans le respect des usages diplomatiques usités dans les relations internationales.
La classe politique Française refuse d’être mise en face de son passé sinistre et de ses crimes coloniaux.
La France souffre d’un violent traumatism ayant provoqué une amnésie et une cécité collectives, propres à tout criminel qui refuse de passer aux aveux.
Tant que la France n’a pas reconnu ses crimes, le peuple Algérien continuera à accuser la France qui a toujours pratiqué le génocide de la mémoire.
Pour faire diversion, la droite et l’extrême droite Française, accusent les Algériens de pratiquer la rente de la mémoire, pour inverser les rôles, dans l’espoir de transformer, subtilement, le bourreau en victime.
Voilà un exercice de style, maladroit, mettant en scène une multitude d’artifices linguistiques, devant mettre en avant l’indignation de la France, pour camoufler un torrent de sang, des martyres Algériens.
Nous devons crier haut et fort que la matrice du nazisme est en France.
Les nazis en chef de la gestapo ont fait leur classe dans l’histoire coloniale de la France.
Les généraux de la France coloniale ont rédigé une multitude de comptes-rendus, rapportant leurs crimes effroyable en Algerie, les présentant, fièrement, comme de hauts faits d’armes.
Les enfumades des populations civiles, les fours à chaud, ayant servi à brûler vif des populations Algériennes, la torture, sous toutes ses formes, les camps de concentration et d’internement, les têtes et les oreilles coupées des Algériens, dans des musées Français, ou exposées, comme des trophées et des palmarès de guerre, constituent, implacablement, l’acte solennel d’accusation de l’Algerie.
Voilà la sinistre doctrine de la civilisation positive de la France en Algérie.
Nous devons rafraîchir la sinistre mémoire des nouveaux nazis en France, des renégats qui ont renié leur origine de migrants, comme Éric Zemmour et Jean Massiha.
Eric Zemmour et Jean Massiha, d’anciens pariats et migrants, reconvertis en chasseurs de migrants.
Des mercenaires payés pour faire de la diversion et couvrir une classe politique Française cleptomane qui a fait passer la dette de ce pays à 3000 milliards d’euros et qui va imposer au peuple Français le remboursement d’une dette pharamineuse.
Quand les Algériens sont là, l’Etat Français et les plumitifs des groupes bollorés et consors doivent s’abstenir de parler de liberté et de dignité humaine.
Tant que les héritiers des bourreaux continuent de faire la sourde oreille,l’Algerie doit élever le niveau de ses exigences.
Nous devons répondre, comme il se doit, à ces tortionnaires sionistes qui continuent à faire la guerre à l’Algerie.
La visite du président Tebboun en France a été torpillée, par la droite au pouvoir et par les lobbys sionistes, pour empêcher le retour à une normalisation bienfaitrice des relations entre les deux pays.
Le président Macron, pour des considérations électoralistes et de fortes pressions, a pris le chemin de la Francafrique pour régler ses comptes avec l’Algérie.
La balle est dans le camp de la France et il lui appartient de prouver sa bonne foi et sa loyauté, pour envisager un avenir meilleur, entre nos deux peuples.
l’Algérie, loin de toute instrumentalisation de la mémoire à emprunté le chemin de la légalité internationale, pour ne pas tomber dans les travers des chemins sinueux des barbouzes modernes de l’Algerie Française.
l’Algérie doit se préparer, si la France persiste dans son obstination à refuser à reconnaître ses crimes en Algérie, à constituer un collectif d’avocats, de renommée mondiale, pour faire valoir ses droits, devant la justice internationale.
Les explosions nucléaires, de Reggan et d’ln Eker, intervenus durant la colonisation et après l’indépendance, sont aussi des crimes de guerre, monstrueux, que la France refuse toujours d’assumer et de reconnaître.
Les sévices infligés par la France coloniale au peuple Algérien, sont incommensurables, infinis et inestimables.
La France coloniale n’a jamais quittée la scène de la subversion. Elle continue de sévir, en faisant la guerre feutrée contre d’Algerie et à exécuter des Algériens, dans des conditions extra légales.
La France coloniale fait tout pour protéger ses agents et les exfilrer dés qu’ils sont pris en flagrant délit de trahison, mais elle n’hésite pas à exécuter, froidement, nos compatriotes, en France, qui ont l’Algérie dans le sang.
La lourde dette de la France, à l’égard de l’Algérie, même si elle est remboursée, jusqu’au dernier centime, continuera de couler, comme un géne, dans le sang des enfants de nos enfants, jusqu’à la fin des temps.
Au dernières nouvelles, on vient d’apprendre que le parlement Nigérien vient de retirer leur hymne national officiel, composé par le Français Robert Jacquet.
Il a été remplacé par un autre hymne national, écrit par les patriotes de ce pays.
Fini le temps où la France écrivait l’histoire des Africains et du colonialisme en Afrique, la présentant comme une mission civilisatrice.
Le vent de la décolonisation souffle très fort au Niger et en Afrique. Les réseaux de Foccart et de Macron ont été démasqués et ils perdent du pied, même en France.
Le service action du SDEC Francais est mobilisé pour sauver la Francafrique et ses démembrements, la francophonie et le franc CFA.
Dans tous ces crimes coloniaux, la francafrique vit ses derniers moments.
Les enjeux sont foudroyants et les actions clandestines peuvent, si elles ne sont pas anticipées et déjouées, menacer notre sécurité nationale.
Le plan actuel ,en cours de réalisation, est de faire sauter les BRICS, affaiblir la Chine et la Russie, créer des antagonismes et des conflits, entre pays membres, pour empêcher cette organisation de concurrencer l’économie occidentale qui garde et protège, par tous les moyens, notamment illicites, son leadership mondial.
Le Makhzan, une nouvelle province et colonie sioniste, affute ses armes et complote, en vain, contre l’Algerie, dans le pure style de Judas.
Pour sauver un monde colonial, la France fait de la diversion et lance un tir croisé contre les BRICS, en organisant à Paris un sommet International neocolonial, promettant, sournoisement, aux pays Africains, de construire un nouveau ordre mondial financier.
Un autre grand requin, rampant, comme un caméléon, invite les Africains à un nouvel ordre mondial, des Piranhas.
Tahya El Djazaïr
El Madjd oua El Khouloud Lichouhadaina El Abrar.
Biographie M. Hassen Kacimi :
- Chef de bureau ministère des transports- 1978 -1980
- Chargé de mission wilaya Tamanrasset, 1980 – 1984 .
- Directeur administration territoriale,1984 – 1998
- Sous directeur de la circulation des personnes, ministere de l’intérieur , 1998- 2008.
- Directeur ministère de l’intérieur, 2008 – premier trimestre 2020.
- Président du comité interministériel , chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Gestion des crises au sein du centre opérationnel ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Représentation de l’Algérie , à l’étranger , en tant qu’expert.
- Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes.
- Expert du Sahel et de la gestion des crises .
- Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques, ainsi qu’à l’école de guerre de Tamentfoust et l’institut des études stratégiques globales ( INESG )
- Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .
- Distinction de l’institut Militaire de Documentation d’évaluation et de Prospective IMDEP
1 comment
Pas d’accord que l’Algérie avait eu un pouvoir lâche qui ménageait la France (entre 1980 et 2019) …. monsieur Tebboune que respecte , a cueilli les fruits des dernières 20 années (yastahal bien sûre, c le digne fils de l’Algérie) …. car tout simplement on ne joindre un pouvoir lâche et une armée, presque anéantie dans les années 2000, qui se construisait solidement pour devenir ce qu’elle est fin 2019. c simplement impossible.
La fameuse opération Bleuite a fini par nous ranger les entrailles, longtemps après 1962 , au point où l’on entend aujourd’hui que tous nos valeureux Chouhada et biensûre Moudjahidine n’étaient en fait que des collabos de la France, la célèbre rhétorique : ” mabyou3a depuis 1962″ yakhi hala yakhi.
Si cela continuerait je vais nier (par folie, si cela vous arrangerait) qu’il avait des harkis en Algérie, et même Bellounis était un espion à la solde du FLN, et il n’ y avait que des HOMMES en Algérie