El Moudjahid : L’Algérie s’oriente aujourd’hui vers l’encouragement de la création des start-up qui recèlent un fort potentiel en termes de création de richesse et d’emploi. Qu’en pensez-vous ?
Salima Sayeh Haki : Il faut bien souligner que les start-up et tout investissement de type création et innovation retrouvent leur ancrage idéologique dans l’entrepreneuriat. Cette notion économique et managériale est avant tout un esprit, un comportement et une culture. D’autre part, il est bien évident que la mondialisation a imposé une nouvelle logique et de nouvelles perspectives sur le plan business en se basant sur trois piliers, à savoir l’internationalisation, le dynamisme et la connaissance, notamment le high-tech. Les start-up, et principalement les projets caractérisés par l’intelligence artificielle, nécessitent beaucoup d’ardeur, de persévérance et d’innovation, chose qui est essentielle dans l’esprit entrepreneurial et qui se croise avec la logique de mondialisation. C’est un saut dans l’incertitude. Le pays qui se trouve compétent et peut attirer les start-ups en fonction des avantages qu’il peut leur offrir, est un pays qui se dote de la possibilité de fournir à sa population l’emploi de demain. Faire appel à la matière grise algérienne et en stimuler les talents créatifs semble impératif actuellement. L’Algérie considère aujourd’hui ses start-up innovantes comme force motrice pour booster son économie et de plus en plus d’entrepreneurs s’y lancent, avec de très grandes ambitions.
À votre avis, quelle attitude doit-on adopter pour encourager la création des start-up ?
Il faut savoir que stimuler une croissance économique durable et la création d’emplois restent parmi les premières préoccupations de l’État. Pour répondre à ces préoccupations et afin de créer un terreau propice à l’innovation, et donc stimuler l’économie locale, et que ces start-up puissent participer à l’effort économique du pays, l’État offre un soutien à ces entreprises.Ce dernier peut prendre des formes différentes telles que la simplification de la règlementation nécessaire pour la création d’une start-up qui exige un environnement règlementaire souple et un écosystème favorable. Il y a aussi une autre forme de soutien par le financement de start-up en leur accordant une somme d’argent pour surmonter les difficultés de financement auxquelles elles sont confrontées dans la première phase de la création de leurs entreprises. Ces entreprises progressivement libérées, soutenues face aux contraintes bureaucratiques et encouragées à prendre des risques. Le nombre de start-up labellisées en Algérie augmente d’une manière remarquable. Face à la difficulté de financement à laquelle les start-up seront probablement confrontées, les créateurs des entreprises commenceront à chercher du soutien et à lever des fonds pour financer leurs projets. Pour être aidés dans cette démarche, les porteurs de projets n’hésiteront pas à solliciter le support et le soutien de l’État. L’intervention du capital privé tel que les Business Angels ou encore la participation des investisseurs privés constitue également un mode de financement.
Quel est l’impact de la stratégie de soutien des programmes start-up ?
Le soutien des programmes start-up contient des effets économiques importants : Le fait qu’un gouvernement alloue une partie de ses fonds publics pour financer les projets dont le taux de risque est maximal, a la finalité de stimuler l’activité économique et d’implanter une culture entrepreneuriale solide qui vise à créer une nouvelle vision dans la société et de bien estimer la valeur «du travail et de la création». La stratégie de soutien des programmes start-up est fondée sur l’amélioration de l’écosystème de l’entrepreneuriat local, l’accélération de l’exploration et l’exploitation des connaissances et des compétences. Des avantages économiques que l’Etat peut tirer des jeunes entreprises semblent intéressants et à prendre en compte dans le domaine de l’innovation, notamment l’innovation technologique, le système de communication et les techniques de marketing et de la concurrence. Les résultats remarquables obtenus par les start-up ne peuvent avoir lieu sans l’implication de processus innovants y compris les nouvelles techniques de marketing, le développement des compétences entrepreneuriales, et la continuation de la recherche et du développement (R&D).Un impact positif peut ainsi être enregistré sur les recettes du Trésor public.
Quelle est la place de l’intelligence artificielle dans cette nouvelle vision adoptée par l’Algérie ?
L’intelligence artificielle est l’un des domaines d’investissement les plus importants que les start-up doivent adopter comme l’un des indices de la créativité et de l’innovation, de sorte que l’intelligence artificielle est l’outil privilégié pour obtenir un avantage concurrentiel grâce à une meilleure prédiction, une production plus rapide et un développement continu, rapide et à des taux de croissance exponentiellement évolutifs. C’est la tendance des start-up innovantes à présent. Il est bien connu qu’il n’y a pas de définition largement acceptée de l’intelligence artificielle, mais tout le monde reconnaît son rôle dans l’amélioration des performances des institutions, soutenir et autonomiser les secteurs privé et public. Selon les estimations de certaines études mondiales, et en 2030, l’intelligence artificielle devrait augmenter le PIB dans le monde,plus de 15 billions de dollars (10 fois les ventes mondiales de pétrole). En Algérie, de nombreux défis dans le développement del’intelligence artificielle sont connus, tels que la rareté des investissements, la rareté des talents spécialisés et l’incapacité d’accéder aux dernières recherches mondiales. L’Algérie doit donc développer son économie en investissant dans le domaine de l’intelligence artificielle, en finançant des startup dans ce domaine et en fusionnant avec la communauté des chercheurs en intelligence artificielle à travers le monde.Un pas gigantesque dans cette démarche est déjà fait à travers la création de l’École nationale supérieure de l’Intelligence artificielle, cette dernière qui est considérée comme le moteur de la quatrième révolution industrielle et se voit aujourd’hui, comme une force technologique touchant toutes les disciplines donnant naissance à de grandes opportunités.
El Moudjahid : L’Algérie s’oriente aujourd’hui vers l’encouragement de la création des start-up qui recèlent un fort potentiel en termes de création de richesse et d’emploi. Qu’en pensez-vous ?
Salima Sayeh Haki : Il faut bien souligner que les start-up et tout investissement de type création et innovation retrouvent leur ancrage idéologique dans l’entrepreneuriat. Cette notion économique et managériale est avant tout un esprit, un comportement et une culture. D’autre part, il est bien évident que la mondialisation a imposé une nouvelle logique et de nouvelles perspectives sur le plan business en se basant sur trois piliers, à savoir l’internationalisation, le dynamisme et la connaissance, notamment le high-tech. Les start-up, et principalement les projets caractérisés par l’intelligence artificielle, nécessitent beaucoup d’ardeur, de persévérance et d’innovation, chose qui est essentielle dans l’esprit entrepreneurial et qui se croise avec la logique de mondialisation. C’est un saut dans l’incertitude. Le pays qui se trouve compétent et peut attirer les start-ups en fonction des avantages qu’il peut leur offrir, est un pays qui se dote de la possibilité de fournir à sa population l’emploi de demain. Faire appel à la matière grise algérienne et en stimuler les talents créatifs semble impératif actuellement. L’Algérie considère aujourd’hui ses start-up innovantes comme force motrice pour booster son économie et de plus en plus d’entrepreneurs s’y lancent, avec de très grandes ambitions.
À votre avis, quelle attitude doit-on adopter pour encourager la création des start-up ?
Il faut savoir que stimuler une croissance économique durable et la création d’emplois restent parmi les premières préoccupations de l’État. Pour répondre à ces préoccupations et afin de créer un terreau propice à l’innovation, et donc stimuler l’économie locale, et que ces start-up puissent participer à l’effort économique du pays, l’État offre un soutien à ces entreprises.Ce dernier peut prendre des formes différentes telles que la simplification de la règlementation nécessaire pour la création d’une start-up qui exige un environnement règlementaire souple et un écosystème favorable. Il y a aussi une autre forme de soutien par le financement de start-up en leur accordant une somme d’argent pour surmonter les difficultés de financement auxquelles elles sont confrontées dans la première phase de la création de leurs entreprises. Ces entreprises progressivement libérées, soutenues face aux contraintes bureaucratiques et encouragées à prendre des risques. Le nombre de start-up labellisées en Algérie augmente d’une manière remarquable. Face à la difficulté de financement à laquelle les start-up seront probablement confrontées, les créateurs des entreprises commenceront à chercher du soutien et à lever des fonds pour financer leurs projets. Pour être aidés dans cette démarche, les porteurs de projets n’hésiteront pas à solliciter le support et le soutien de l’État. L’intervention du capital privé tel que les Business Angels ou encore la participation des investisseurs privés constitue également un mode de financement.
Quel est l’impact de la stratégie de soutien des programmes start-up ?
Le soutien des programmes start-up contient des effets économiques importants : Le fait qu’un gouvernement alloue une partie de ses fonds publics pour financer les projets dont le taux de risque est maximal, a la finalité de stimuler l’activité économique et d’implanter une culture entrepreneuriale solide qui vise à créer une nouvelle vision dans la société et de bien estimer la valeur «du travail et de la création». La stratégie de soutien des programmes start-up est fondée sur l’amélioration de l’écosystème de l’entrepreneuriat local, l’accélération de l’exploration et l’exploitation des connaissances et des compétences. Des avantages économiques que l’Etat peut tirer des jeunes entreprises semblent intéressants et à prendre en compte dans le domaine de l’innovation, notamment l’innovation technologique, le système de communication et les techniques de marketing et de la concurrence. Les résultats remarquables obtenus par les start-up ne peuvent avoir lieu sans l’implication de processus innovants y compris les nouvelles techniques de marketing, le développement des compétences entrepreneuriales, et la continuation de la recherche et du développement (R&D).Un impact positif peut ainsi être enregistré sur les recettes du Trésor public.
Quelle est la place de l’intelligence artificielle dans cette nouvelle vision adoptée par l’Algérie ?
L’intelligence artificielle est l’un des domaines d’investissement les plus importants que les start-up doivent adopter comme l’un des indices de la créativité et de l’innovation, de sorte que l’intelligence artificielle est l’outil privilégié pour obtenir un avantage concurrentiel grâce à une meilleure prédiction, une production plus rapide et un développement continu, rapide et à des taux de croissance exponentiellement évolutifs. C’est la tendance des start-up innovantes à présent. Il est bien connu qu’il n’y a pas de définition largement acceptée de l’intelligence artificielle, mais tout le monde reconnaît son rôle dans l’amélioration des performances des institutions, soutenir et autonomiser les secteurs privé et public. Selon les estimations de certaines études mondiales, et en 2030, l’intelligence artificielle devrait augmenter le PIB dans le monde,plus de 15 billions de dollars (10 fois les ventes mondiales de pétrole). En Algérie, de nombreux défis dans le développement del’intelligence artificielle sont connus, tels que la rareté des investissements, la rareté des talents spécialisés et l’incapacité d’accéder aux dernières recherches mondiales. L’Algérie doit donc développer son économie en investissant dans le domaine de l’intelligence artificielle, en finançant des startup dans ce domaine et en fusionnant avec la communauté des chercheurs en intelligence artificielle à travers le monde.Un pas gigantesque dans cette démarche est déjà fait à travers la création de l’École nationale supérieure de l’Intelligence artificielle, cette dernière qui est considérée comme le moteur de la quatrième révolution industrielle et se voit aujourd’hui, comme une force technologique touchant toutes les disciplines donnant naissance à de grandes opportunités.
K. H. El MOUDJAHID