L’Algérie change de cap sanitaire. Partout sur le territoire, de nouveaux établissements hospitaliers émergent, avec une ambition claire : offrir à chaque citoyen, où qu’il vive, un accès équitable à des soins de qualité, dans des infrastructures modernes, équipées et spécialisées.
Dans les grandes wilayas comme Oran, mais aussi dans des localités plus petites, les urgences médico-chirurgicales prennent un nouveau visage. Les hôpitaux ne sont plus simplement rénovés : ils sont entièrement repensés pour répondre aux besoins spécifiques des populations, avec des services de pointe comme la réanimation, la neurochirurgie, ou encore la chirurgie cardiovasculaire infantile. Ces services, autrefois concentrés dans quelques grandes villes, se rapprochent désormais des citoyens.
Ce mouvement n’est pas simplement quantitatif, il est profondément qualitatif. Le pays vient d’ajouter près de 10.000 lits hospitaliers, en plus d’une vague de nouveaux équipements médicaux hautement technologiques. Mais au-delà des chiffres, c’est une vision humaine de la santé qui se dessine : éviter aux familles de longs déplacements, assurer une prise en charge rapide, renforcer la présence des spécialistes sur tout le territoire.
À Oran, plusieurs établissements ont été inaugurés, dont un hôpital spécialisé flambant neuf à Oued Tlelat. Situé à un nœud autoroutier stratégique, il est prêt à accueillir les urgences les plus complexes avec des équipements à la hauteur des normes internationales. À El Kerma, El Menzah ou encore Sidi Chahmi, d’autres unités modernes ont été ouvertes, certaines exclusivement consacrées à la pédiatrie ou aux soins chirurgicaux d’urgence.
Ce réseau hospitalier en pleine expansion s’accompagne également d’une transformation numérique : la gestion des équipements, la répartition des ressources et même l’aide au diagnostic sont désormais soutenues par des outils d’intelligence artificielle, pour une efficacité accrue et une réduction des délais d’attente.
À mes yeux, cette dynamique signe le passage d’un modèle hospitalier centralisé à une approche territorialisée et intégrée de la santé. Une réforme silencieuse mais déterminante : celle d’un État qui investit dans ses infrastructures non pas comme vitrine, mais comme socle d’un nouveau contrat social.
C’est en rapprochant les soins, en allégeant les souffrances, et en redonnant confiance dans l’hôpital public que se construit peu à peu une Algérie plus équitable et plus résiliente.
Hope&ChaDia