Un article récent de صحيفة المنار et d’autres sources régionales suggère que les Émirats arabes unis, sous la direction de Mohammed ben Zayed, mèneraient une campagne d’influence et d’ingérence dans le conflit soudanais pour promouvoir leurs intérêts stratégiques et économiques. Selon ces rapports, l’implication des Émirats vise à consolider leur influence dans la région de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique. En soutenant des factions comme les Forces de soutien rapide (RSF) au Soudan, Abu Dhabi chercherait à asseoir sa présence en Afrique de l’Est et à garantir l’accès à des routes maritimes stratégiques.
Les tensions se sont intensifiées récemment lorsque le Soudan a expulsé plusieurs diplomates émiratis en réponse aux critiques émanant de Khartoum, dénonçant le soutien supposé des Émirats aux milices. De plus, des sources diplomatiques indiquent que cette stratégie pourrait faire partie d’un plan plus vaste visant à étendre l’influence émiratie à travers des actions de déstabilisation dans la région. En parallèle, les Émirats auraient cherché à renforcer leur contrôle sur des ports stratégiques, un objectif aligné avec leur ambition de concurrencer les projets maritimes et économiques de rivaux régionaux, notamment la Chine.
Les ambitions des Émirats arabes unis au Soudan, selon des sources diplomatiques et des observateurs régionaux, vont au-delà des objectifs économiques et stratégiques apparents. En effet, plusieurs analystes suggèrent que la politique d’Abu Dhabi pourrait être influencée par une alliance tacite avec des intérêts sionistes, visant à affaiblir les pays susceptibles de s’opposer à l’expansion d’Israël dans la région. Cette stratégie impliquerait une coopération indirecte avec des acteurs pro-israéliens pour créer des foyers de déstabilisation, permettant ainsi de détourner l’attention et les ressources des nations arabes, en particulier celles de la Corne de l’Afrique, qui pourraient autrement s’unir contre les ambitions israéliennes.
En soutenant des factions comme les Forces de soutien rapide (RSF) au Soudan, les Émirats ne se contenteraient pas de renforcer leur influence dans cette zone stratégique de la mer Rouge, mais contribueraient aussi à affaiblir l’unité et la cohésion des nations arabes, ouvrant ainsi la voie à une plus grande influence israélienne. Selon صحيفة المنار, cette “stratégie sournoise” viserait à installer des gouvernements ou des factions favorables aux agendas étrangers, réduisant ainsi la capacité des pays affectés à former un bloc uni contre l’expansion israélienne et sioniste.
La New York Times a également rapporté que les Émirats mènent une “stratégie à double jeu” dans la région, soutenant ostensiblement des factions pour instaurer la paix tout en poursuivant des ambitions géopolitiques cachées. Cette approche ambiguë met en lumière l’engagement des Émirats à accroître leur influence régionale à tout prix, même si cela passe par la fragilisation de pays arabes, ce qui peut indirectement favoriser les intérêts israéliens dans la région.
En somme, le rôle des Émirats dans le conflit soudanais reflète une stratégie complexe où ambitions économiques, manipulations géopolitiques et alliances tacites avec des intérêts sionistes se mêlent pour modeler l’avenir de la région selon leurs objectifs propres, au détriment de la stabilité et de l’unité arabes.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sources originales de صحيفة المنار et New York Times.