Parmi les premières certifications obtenues par l’Algérie auprès de l’OMS, celle de l’éradication de la poliomyélite en 2016, du le Tétanos chez la femme enceinte et le nouveau-né en 2018 et du paludisme en 2019.
L’Algérie poursuit ses efforts dans ce sens, l’objectif étant d’obtenir avant la fin 2022 une autre certification pour “l’élimination de la rougeole, de la rubéole et du trachome”.
L’Algérie compte parmi les premiers pays en Afrique à avoir éliminé totalement certaines maladies, comme la poliomyélite et le paludisme.
Les indicateurs de santé ont démontré, durant les premières années d’indépendance, une hausse du nombre de décès chez l’enfant, avec 180 décès pour 1000 naissances vivantes.
Selon ces mêmes indicateurs, 5 enfants meurent avant l’âge d’un an, en raison de la propagation des maladies contagieuses et le manque de couverture vaccinale qui ne dépassait pas à l’époque les 10%, et il en était de même pour les femmes enceintes qui représentaient 230 décès pour 1000 habitants.
Le manque de ressources financières à l’époque avait laissé l’Algérie complètement désarmée face à la propagation des maladies pandémiques contagieuses, provoquant une hausse du nombre de décès et des cas d’handicap dans la société, notamment chez les enfants.
Cependant, ces anomalies ont vite disparu grâce à vulgarisation de la couverture vaccinale, essentiellement en faveur de cette frange de la société.
Pour remédier à la situation pandémique qui prévalait à l’époque, l’Algérie a établi un calendrier spécial de vaccination et organisé des campagnes de vaccination obligatoires au profit des enfants, ce qui lui a permis d’atteindre une couverture vaccinale globale de plus de 98%, y compris pour le vaccin anti-tuberculeux (BCG) et ceux contre la poliomyélite et la variole et un taux de 90% pour l’hépatite C.
Ainsi, l’Algérie a réussi à éliminer définitivement certaines maladies infectieuses contagieuses, comme le paludisme, la poliomyélite et Tétanos chez la femme enceinte et le nouveau-né entre autres maladies qui seront prochainement éradiquées.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, lors de la clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé tenu en janvier 2022, que ce système “était l’un des meilleurs systèmes en Afrique partant du principe de la gratuité des soins et de couverture sanitaire”, rappelant les grands progrès réalisés dans ce secteur depuis l’indépendance grâce, a-t-il dit, à “la mobilisation des médecins et à leur rôle dans l’éradication de nombreuses maladies mortelles”.
Il a également évoqué “l’adoption d’un système de vaccination dont les résultats sont aujourd’hui patents, faisant de l’Algérie le premier pays en Afrique dans ce domaine”, ainsi que d’autres indicateurs positifs tels que l’augmentation de l’espérance de vie.
Le système sanitaire a réalisé, depuis l’indépendance, des “progrès notables” grâce à l’intérêt accordé par l’Etat au secteur, que ce soit à travers les moyens mobilisés pour l’amélioration des prestations fournies ou par la politique de gratuité des soins consacrée par la Constitution, ce qui a permis à l’Algérie d’obtenir plusieurs certifications délivrées par l’organisation onusienne”.
Le renforcement du secteur par des structures sanitaires a entraîné une baisse importante des maladies infectieuses et l’élimination complète de certaines d’entre elles, outre la diminution du nombre de décès en général et de la mortalité infantile, qui a enregistré des résultats tangibles en passant de 180 décès pour 1000 naissances vivantes au cours des premières années de l’indépendance à 23 décès pour 1000 naissances vivantes.
L’Algérie a réalisé, à travers ces résultats “positifs”, les Objectifs du Millénaire des Nations Unies (2000-2015) dans ce domaine.
Cette politique a également contribué à la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile grâce au taux élevé d’accouchements médicalement assistés, qui a atteint 98% à travers le pays, et à l’ouverture de plusieurs établissements hospitaliers spécialisés mère-enfant, au nombre de 39 établissements, en sus d’autres services spécialisés dans ce domaine dans de nombreux centres de proximité afin de rapprocher la santé du citoyen.
Dans ce contexte, et dans le souci d’améliorer la prise en charge des femmes enceintes et de réduire la pression sur les services de génécologie obstétrique des grands hôpitaux, les ministères du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et de la Santé ont signé une convention avec des établissements hospitaliers relevant du secteur privé pour prendre en charge cette catégorie.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la mise en place d’un plan de prise en charge des services d’urgence, et des femmes enceintes, avec la mobilisation de tous les acteurs, le renforcement de ces services en moyens matériels et humains nécessaires.
APS 12/07/2022