L’Algérie ne compte qu’environ 1650 agences bancaires, soit 1 agence pour 26 000 habitants, contre 1 pour 16,000 en Egypt, 1 pour 6 000 en Tunisie ou 1 pour 3 700 au Maroc.
Le ratio est encore plus critique si l’on tient compte de la superficie du pays : certaines communes de l’intérieur ou du Sud ne disposent d’aucun point bancaire physique dans un rayon de 50 à 150 km.
Face à cette réalité, densifier le réseau par des agences classiques est une option intenable :
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Coûts immobiliers et logistiques élevés dans les zones reculées
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Risque sécuritaire important dès qu’il y a manipulation de cash
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Difficulté de recrutement et de maintien du personnel qualifié hors des grandes villes
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Faible rentabilité opérationnelle dans les zones à faible densité de population
Vouloir régler un problème du XXIe siècle avec des outils du XXe, c’est courir à l’échec. Le réseau physique doit céder la place à un réseau d’intermédiation digitale, appuyé sur des relais de confiance déjà implantés.
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