Décidément, le Makhzen accumule les revers sur la scène internationale. Après s’être vu rappelé par l’UNESCO que la Gandoura, la Melehfa et même le caftan brodé sont des savoir-faire algériens, voilà que la FIFA s’en mêle, cette fois en rejetant une carte marocaine incluant le Sahara occidental. Deux institutions mondiales, deux décisions distinctes, mais un même message : le fantasme expansionniste marocain ne résiste ni aux faits ni au droit international.
La FIFA rejette la carte falsifiée du Maroc
Lors de la présentation de la candidature commune Espagne-Portugal-Maroc pour la Coupe du monde 2030, le Makhzen a tenté, une nouvelle fois, de jouer sa carte préférée : inclure le Sahara occidental comme partie intégrante de son territoire. Mais la FIFA, fidèle à son mandat apolitique, a rapidement coupé court à cette tentative. La carte présentée par le Maroc a été rejetée et remplacée par celle reconnue internationalement, distinguant clairement le Maroc du Sahara occidental.
Comme le souligne le journaliste espagnol Francisco Carrion dans un article incisif pour El Independiente, cette manœuvre marocaine, destinée à légitimer une “souveraineté” imaginaire sur le Sahara occidental, a été balayée par un rappel simple mais efficace : au regard du droit international, le Sahara occidental est un territoire en attente de décolonisation, conformément aux résolutions de l’ONU.
Un double rappel pour le Makhzen : authenticité et légalité
Ces deux événements, bien que distincts, dressent un tableau clair des limites imposées aux ambitions du Makhzen. D’un côté, l’UNESCO souligne que les savoir-faire inscrits sur la liste du patrimoine immatériel appartiennent à l’Algérie. Qu’il s’agisse de la Gandoura, de la Melehfa ou du caftan brodé, ce sont des créations algériennes, fruit d’un patrimoine transmis à travers les siècles.
De l’autre, la FIFA réaffirme que le Sahara occidental n’est pas marocain, malgré toutes les tentatives de propagande. Le régime du Makhzen, habitué à distordre la réalité pour ses objectifs expansionnistes, se retrouve face à des institutions internationales qui ne se laissent pas berner.
La colère du Makhzen : entre désillusion et agitation
Ces gifles consécutives ont provoqué une ire visible du côté de Rabat. Après l’humiliation subie par le rejet de sa carte à la FIFA, le Maroc doit également faire face à des décisions similaires d’autres organismes, notamment la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). La CJUE a récemment invalidé deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc, soulignant que le Sahara occidental dispose d’un statut propre et distinct.
Même les produits agricoles issus du Sahara occidental, comme les melons et les tomates, ne peuvent être étiquetés comme “marocains”. Ces décisions, qu’il s’agisse de commerce, de culture ou de sport, détruisent méthodiquement les prétentions du Makhzen.
L’Algérie : un modèle de transparence et d’authenticité
Pendant ce temps, l’Algérie avance avec sérénité et assurance. L’inscription par l’UNESCO du “Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien” est un exemple éclatant de la force de l’authenticité. Loin des campagnes de propagande, l’Algérie s’appuie sur des faits, des savoir-faire prouvés et une documentation scientifique rigoureuse.
Quant à la question sahraouie, l’Algérie reste fidèle à ses principes de soutien à l’autodétermination des peuples. En refusant de céder aux pressions marocaines, les institutions internationales montrent une reconnaissance croissante des droits du peuple sahraoui.
La propagande marocaine s’effrite
Que ce soit à travers la culture ou le sport, les ambitions démesurées du Makhzen se heurtent aux réalités imposées par le droit international et la vérité historique. La FIFA, l’UNESCO et même la CJUE rappellent à Rabat que ni les cartes falsifiées ni les récits fictifs ne suffisent à réécrire la réalité.
L’Algérie, quant à elle, continue de briller par son authenticité et sa capacité à défendre un patrimoine culturel et politique légitime. Pour le Maroc, il est peut-être temps de ranger la carte falsifiée et de se concentrer sur des objectifs réalistes. Mais si l’envie persiste, qu’ils n’hésitent pas à inclure la kippa dans leur prochaine tentative de revendication – l’Algérie se fera un plaisir d’applaudir cette nouvelle comédie culturelle.
Hope&ChaDia