Après qu’il est devenu certain que le Conseil mondial de la communauté algérienne à l’étranger, annoncé le mois dernier à Paris, a une orientation économique, un groupe de personnalités nationales expatriées a décidé de lancer une nouvelle initiative pour rassembler la communauté algérienne, en prenant en compte ses aspects sociaux, afin de défendre la communauté algérienne.
Cette initiative a été révélée par le député du Conseil populaire national, le Dr Laanani Saad, de la communauté algérienne en France, dans une conversation exclusive avec “El-Chorouk”, confirmant que le projet est soutenu par “des personnalités nationales de la diaspora de diverses affiliations politiques, sociales, économiques et institutions de la société civile”.
Selon le député de la communauté algérienne en France, cette initiative a vu le jour après qu’il est apparu que l’initiative lancée par l’ancien député français au Parlement européen, Karim Zeribi, d’origine algérienne, était principalement axée sur l’aspect économique. Bien qu’importante, cette initiative ne couvre pas d’autres aspects, tout aussi importants, tels que les aspects sociaux et humanitaires, que l “Amicale des Algériens en Europe” fournissait à la communauté algérienne là-bas.
Il est connu que l’Amicale a été créée au début des années soixante du siècle dernier, en tant qu’organisation populaire affiliée au parti du Front de libération nationale (anciennement le parti unique), pour défendre les intérêts de la communauté algérienne à l’étranger. Cependant, après des décennies d’activité, elle a fini par disparaître à la fin des années quatre-vingt du siècle dernier, avec l’avènement de la pluralité et la fragmentation politique de cette institution en raison de la dispersion de ses cadres et membres entre les partis qui étaient alors nouvellement créés.
Le député Saad Laanani déclare que “la disparition de l’amicale des Algériens en Europe était une mauvaise surprise, car elle était comme la paille qui a brisé le dos du chameau, elle était une tente qui rassemblait les Algériens qui se réunissaient autour d’elle et la recherchaient pour résoudre leurs problèmes, mais ils se sont retrouvés du jour au lendemain sans savoir où aller”.
Selon le député expatrié (France), “la communauté à l’étranger a payé un lourd tribut depuis la disparition de l’amicale”, soulignant que “les Algériens n’ont plus de voix ou d’entité pour les rassembler, les prendre en charge et les défendre en cas de besoin”, d’où l’idée du député “nous sommes sur le point de présenter une initiative nationale globale pour prendre en charge les problèmes de l’émigration, qui sont nombreux et doivent être directement liés à la présidence de la République afin de lui donner une légitimité de représentation, de communication et de crédibilité”.
Ils n’ont pas non plus réussi à former une force de pression, déclare le député, pour préserver leurs acquis et développer leur présence sociale, politique et économique, et il était normal que cela se termine par l’incapacité de défendre les intérêts supérieurs de la patrie, l’Algérie, qui a une communauté qui compte des millions de personnes sur le sol français en particulier. En perdant un canal de communication fort et efficace avec le pays, selon le porte-parole.
En ce qui concerne le Conseil de la communauté en cours de formation, le député Laanani estime que ce conseil, de nature économique, traite une question spécifique et évite les questions stratégiques, et c’est l’aspect économique qui intéresse l’État, mais ne se donne pas comme objectif de résoudre les problèmes que vit la communauté, notamment sur les plans social et humanitaire, tels que la défense de leurs droits pour conserver leurs droits légalement garantis, notamment face aux provocations occasionnelles de parties hostiles, ainsi que les anciennes préoccupations renouvelées telles que l’aide au transfert des dépouilles pour les enterrer dans la patrie pour ceux qui le souhaitent, etc., car “les Algériens ont besoin de quelqu’un qui traite avec eux quotidiennement et les représente avec dévouement et dévouement, et ils sont nombreux à l’occasion”.