Interview r\u00e9alis\u00e9e par : Tahar Kaidi<\/p>\n
Anthropologue et historien, Ali Farid Belkadi a \u00e9t\u00e9 \u00e0 l\u2019origine de la d\u00e9couverte, en 2011, des cr\u00e2nes de r\u00e9sistants alg\u00e9riens au Mus\u00e9e national d’histoire naturelle de Paris (France), dont celui de Ch\u00e9rif Boubaghla. Il explique les perspectives d\u2019une relecture de l’histoire en paraphrasant Karl Marx disant que \u00abcelui qui ne conna\u00eet pas l’histoire est condamn\u00e9 \u00e0 la revivre\u00bb.<\/strong><\/p>\n El Moudjahid : Certains auteurs font d\u00e9buter l\u2019\u00e9pop\u00e9e de novembre 1954 \u00e0 partir des \u00e9v\u00e9nements de mai 1945, qu\u2019en pensez-vous ?<\/strong> La R\u00e9volution alg\u00e9rienne aura permis la conscientisation des peuples sur le colonialisme et ses m\u00e9faits\u2026<\/strong> Comment \u00e9crire l’histoire de la guerre de Lib\u00e9ration au moment o\u00f9 les archives de l\u2019Alg\u00e9rie sont retenus en France ?<\/strong> On parle beaucoup de la Guerre d’Alg\u00e9rie, mais conna\u00eet-on assez l’\u00e9pisode des r\u00e9pressions qui ont longtemps pr\u00e9c\u00e9d\u00e9 le d\u00e9clenchement de la R\u00e9volution ?<\/strong> Des auteurs \u00e9crivent \u00abs\u00e9ditions\u00bb, d\u2019autres \u00absoul\u00e8vements\u00bb ou encore \u00abr\u00e9voltes\u00bb, quel est, selon vous, le mot juste pour d\u00e9crire tout ce processus?<\/strong> Comment penser autrement la guerre de Lib\u00e9ration et faire face aux id\u00e9es re\u00e7ues?<\/strong> La r\u00e9volution n’est elle pas un processus de changement?<\/strong> Apr\u00e8s la restitution par la France de cr\u00e2nes de r\u00e9sistants, comment parvenir \u00e0 restituer les ponts de notre histoire \u00e9parpill\u00e9e et fragment\u00e9e ?<\/strong> Interview r\u00e9alis\u00e9e par : Tahar Kaidi Anthropologue et historien, Ali Farid Belkadi a \u00e9t\u00e9 \u00e0 l\u2019origine de la d\u00e9couverte, en 2011, des…<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":5558,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_lmt_disableupdate":"","_lmt_disable":"","footnotes":""},"categories":[42],"tags":[],"class_list":["post-5556","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-histoire-et-patrimoine"],"yoast_head":"\n
\nA. F. Belkadi : Les insurrections n\u2019ont jamais cess\u00e9 depuis le d\u00e9barquement de l\u2019arm\u00e9e du roi de France Charles X \u00e0 Sidi Fredj le 14 juin 1830. On se souvient plus tard de la d\u00e9claration du ministre Fran\u00e7ois Mitterrand du 7 novembre 1954 : \u00ab L’Alg\u00e9rie, c’est la France.\u00bb Puis confus, il vint constater lors de sa visite officielle \u00e0 Alger, en novembre 1981, et vingt-sept-ans plus tard, que l\u2019Alg\u00e9rie n\u2019\u00e9tait plus la France depuis bien longtemps.
\nPour restituer les ponts, il faudrait revoir en premier lieu nos manuels scolaires afin d\u2019\u00e9veiller la curiosit\u00e9 et l\u2019enthousiasme des enfants et leur faire d\u00e9couvrir le glorieux pass\u00e9 de leurs anc\u00eatres. Par exemple, aucun livre ne cite mon a\u00efeul Abou Al-Abbas Ahmed Belkadi qui r\u00e9gna pourtant \u00e0 Alger de 1520 \u00e0 1527 ni son fr\u00e8re Al-Hussein qui sont \u00e0 l\u2019origine de l\u2019installation des Ottomans \u00e0 Alger. L\u2019Espagne s\u2019\u00e9tait empar\u00e9e des principales villes du Maghreb. Ces deux dignitaires furent d\u00e9p\u00each\u00e9s en ambassade par les notables d\u2019Alger au Palais de Topkapi en 1519, o\u00f9 ils rencontr\u00e8rent l\u2019empereur Ottoman Selim Ier pour demander son aide. C\u2019est \u00e0 la suite de cette requ\u00eate alg\u00e9rienne que la R\u00e9gence d\u2019Alger fut officiellement fond\u00e9e avec l\u2019envoi de renforts pour lib\u00e9rer le pays de l\u2019emprise des Espagnols.<\/p>\n
\nLe vent du changement a souffl\u00e9 sur le Maghreb et l\u2019Afrique d\u00e8s le d\u00e9mant\u00e8lement de la domination fran\u00e7aise par le Japon en Indochine, au cours de la Deuxi\u00e8me Guerre mondiale. Lors de la capitulation du Japon, Ho Chi Minh d\u00e9clara l\u2019ind\u00e9pendance du pays. Les Fran\u00e7ais apr\u00e8s avoir vainement parlement\u00e9 pour tenter un retour en Indochine ouvrirent les hostilit\u00e9s. Le d\u00e9sastre de l\u2019arm\u00e9e fran\u00e7aise \u00e0 Di\u00ean Bi\u00ean Phu en 1954, apr\u00e8s celui subi contre l\u2019arm\u00e9e allemande d\u00e8s le d\u00e9but de la Deuxi\u00e8me Guerre mondiale en 1939, stimul\u00e8rent les revendications ind\u00e9pendantistes. Le 2 mars 1956, le trait\u00e9 de protectorat du Maroc sign\u00e9 en 1912, est annul\u00e9 par la France, suivi quelques semaines plus tard de l\u2019ind\u00e9pendance de la Tunisie. Comme par hasard le 12 mars 1956, apr\u00e8s le d\u00e9sengagement de la France au Maroc et en Tunisie, les pouvoirs sp\u00e9ciaux seront accord\u00e9s \u00e0 Robert Lacoste par l’Assembl\u00e9e nationale. 200.000 soldats suppl\u00e9mentaires sont rappel\u00e9s en Alg\u00e9rie, ce qui portera les effectifs de l\u2019arm\u00e9e fran\u00e7aise \u00e0 400.000 hommes. Le quadrillage du territoire alg\u00e9rien par l’arm\u00e9e fran\u00e7aise se durcit. En m\u00eame temps d\u00e9bute la bataille d\u2019Alger qui va durer neuf mois \u00e0 partir de janvier 1957. Le g\u00e9n\u00e9ral Massu banalise les proc\u00e9d\u00e9s abjects pour briser la r\u00e9sistance \u00e0 Alger, dont les tortures \u00e0 l\u2019eau et \u00e0 l\u2019\u00e9lectricit\u00e9, suivis d\u2019ex\u00e9cutions sommaires, les jugements exp\u00e9ditifs par les tribunaux militaires, les centres de d\u00e9tention clandestins, etc.<\/p>\n
\nPourquoi seulement la guerre de Lib\u00e9ration\u2008? H\u00e9rodote qualifi\u00e9 de p\u00e8re de l\u2019histoire par Cic\u00e9ron disait : quel gouffre profond que le pass\u00e9 des hommes. Il faut \u00e9crire l\u2019histoire de notre pays, r\u00e9tablir le pass\u00e9 des Alg\u00e9riens, et pas seulement l\u2019histoire de la guerre de Lib\u00e9ration. Sur le plan de l\u2019\u00e9criture de l\u2019histoire, \u00e0 ce jour aucune \u00e9cole historique ne s\u2019est form\u00e9e en Alg\u00e9rie depuis l\u2019ind\u00e9pendance, pour tenter de d\u00e9fricher l\u2019histoire du pays, \u00e0 l\u2019image des Allemands Mommsen, Treischke ou Sybel. Le colonialisme a d\u00e9truit la plupart des traces de l’histoire de l\u2019Alg\u00e9rie, il s\u2019est d\u00e9barrass\u00e9 de notre pass\u00e9, qui ne l\u2019int\u00e9ressait pas, en ne laissant que des zones creuses et des vides. Concernant les sources, l\u2019historiographie, les Alg\u00e9riens ont le choix des textes arabes du moyen-\u00e2ge, depuis Omar Ibn Al-Qutiya jusqu\u2019\u00e0 Ibn Khaldoun, ou bien se tourner vers les auteurs fran\u00e7ais du XIXe si\u00e8cle. C\u2019est d\u00e9j\u00e0 beaucoup mais cela n\u2019est pas suffisant. Quand on lit Gabriel Camps par exemple et que l\u2019on apprend que les anciens maghr\u00e9bins \u00e9taient incapables de traverser le d\u00e9troit de Gibraltar, et que selon lui tous les bienfaits sont venus du nord c’est-\u00e0-dire de l\u2019Occident, on n\u2019a plus envie de poursuivre la lecture. Avec le temps je pense qu\u2019il aurait fallu inclure une clause aux Accords d\u2019\u00c9vian, sign\u00e9s le 18 mars 1962 concernant les mus\u00e9es fran\u00e7ais qui d\u00e9tiennent des biens patrimoniaux alg\u00e9riens depuis les premiers moments de la colonisation. Cela aurait facilit\u00e9 la t\u00e2che aux chercheurs alg\u00e9riens. Il n\u2019y a pas de recette pour \u00e9crire l\u2019histoire. Il faudrait r\u00e9guli\u00e8rement \u00e9largir le champ de la recherche et ne pas se contenter de ce que l\u2019on a sous les yeux.<\/p>\n
\nLa r\u00e9volution a toujours \u00e9t\u00e9 dans l\u2019esprit des Alg\u00e9riens. Sous la IIIe R\u00e9publique la France relan\u00e7a brutalement le processus de colonisation de peuplement de l\u2019Alg\u00e9rie. 10.000 ressortissants alsaciens avaient quitt\u00e9 leurs terres suite au rattachement de l\u2019Alsace \u00e0 l’empire allemand en 1871. Ces Alsaciens qui \u00e9migr\u00e8rent en Alg\u00e9rie se virent attribuer des terres s\u00e9questr\u00e9es \u00e0 des familles alg\u00e9riennes. Ce sont de pareilles iniquit\u00e9s qui font les grandes r\u00e9volutions. L’occupation se poursuivra d\u2019ann\u00e9e en ann\u00e9e, les colons passeront de 245.000 en 1872, \u00e0 750.000 en 1914. Un nombre incalculable d\u2019\u00e9v\u00e9nements marquants dans la longue lutte des Alg\u00e9riens contre le joug colonial sont ignor\u00e9s jusqu\u2019\u00e0 nos jours, j\u2019en relate quelques-uns dans mon livre qui aborde un th\u00e8me nouveau, consacr\u00e9 au Cherif Boubaghla. Ce grand chef de guerre ignor\u00e9 de la curiosit\u00e9 historique, n\u2019a pas attir\u00e9 l\u2019attention qu\u2019il m\u00e9ritait de la part des chercheurs, les arcanes de sa l\u00e9gende demeurent donc entiers. L\u2019auteur Mohammed Brahim Salhi souligne l\u2019ampleur de l\u2019insurrection de 1871 au cours de laquelle 350 combats, impliquant 800.000 guerriers Alg\u00e9riens, se sont d\u00e9roul\u00e9s sur une grande portion du territoire national. Il a fallu pr\u00e9s de 90.000 soldats r\u00e9partis en plusieurs colonnes surarm\u00e9es pour venir \u00e0 bout de l\u2019insurrection, apr\u00e8s plusieurs mois de combats qui firent plusieurs milliers de victimes parmi les populations. Souvenons-nous du 5 juillet 1962. Des conteneurs entiers de livres rares et des manuscrits inestimables de la Biblioth\u00e8que universitaire d\u2019Alger ont \u00e9t\u00e9 transf\u00e9r\u00e9s en France quelque mois avant que celle-ci ne soit incendi\u00e9e par l\u2019OAS le 7 juin 1962. Sur les 600.000 ouvrages que la biblioth\u00e8que comptait, seuls 80.000 ont pu \u00eatre sauv\u00e9s. Les banques vid\u00e9es par les gangs pieds-noirs. Au d\u00e9part des Fran\u00e7ais le pays \u00e9tait exsangue.<\/p>\n
\nIl s\u2019agit de r\u00e9sistants de la cause nationale, de membres d’une arm\u00e9e de lib\u00e9ration nationale durant la guerre. Des dizaines de s\u00e9ditions, d\u2019insurrections, de soul\u00e8vements, de r\u00e9voltes se sont produites au cours du XIXe si\u00e8cle. Sans oublier les proscrits et les insoumis, les bandits d\u2019honneur r\u00e9volt\u00e9s contre l\u2019ordre colonial, qui lutt\u00e8rent \u00e0 leur mani\u00e8re contre les gendarmes et les ca\u00efds dans les maquis inaccessibles, avant le d\u00e9clenchement de la guerre de Lib\u00e9ration. Le bandit d’honneur Ahmed Oumerri d\u00e9serta l’arm\u00e9e fran\u00e7aise avant de rejoindre le maquis. L\u2019arri\u00e8re-plan de la r\u00e9volution, c\u2019est aussi le peuple de cireurs, de dockers de femmes de m\u00e9nage qui ont fait la bataille d\u2019Alger. Les indig\u00e8nes d\u00e9clar\u00e9s sujets fran\u00e7ais mais non citoyens, n\u2019avaient pas le droit de prendre part au vote lors des \u00e9lections de l’Assembl\u00e9e nationale. Une iniquit\u00e9 d’autant plus criante que le d\u00e9cret Cr\u00e9mieux du 24 octobre 1870 attribuait aux 37.000 juifs d’Alg\u00e9rie, la naturalisation fran\u00e7aise. Certains Europ\u00e9ens, lucides, apr\u00e8s avoir exig\u00e9 l\u2019\u00e9galit\u00e9 des droits entre les diff\u00e9rentes communaut\u00e9s, en vinrent \u00e0 souhaiter l\u2019autod\u00e9termination pour les Alg\u00e9riens, par exigence de justice. Enfin ils furent convaincus que l\u2019ind\u00e9pendance de l\u2019Alg\u00e9rie devenait in\u00e9luctable, comme ce fut le cas pour Monseigneur Duval.
\nUn grand nombre de r\u00e9sistants furent d\u00e9nomm\u00e9s bandits dans les lettres qui accompagnaient leur t\u00eate d\u00e9capit\u00e9e. Ils sont ainsi pr\u00e9sent\u00e9s comme un ph\u00e9nom\u00e8ne marginal, pour tranquilliser les fran\u00e7ais d\u2019Alg\u00e9rie.<\/p>\n
\nA notre \u00e9poque il n\u2019y a plus d\u2019id\u00e9ologie. M\u00eame la Chine du Grand Mao Ts\u00e9 Toung fait des affaires avec le tigre en papier d\u2019antan. C\u2019est le sauve qui peut g\u00e9n\u00e9ral et le chacun pour soi dans ces temps implacables. L\u2019union arabe et les \u00abchers fr\u00e8res\u00bb, \u00abch\u00e8res s\u0153urs\u00bb cela n\u2019existe plus. Depuis quelques semaines, les Arabes tour \u00e0 tour font des affaires avec Isra\u00ebl. Le Maghreb est d\u00e9chir\u00e9 et il tombe en morceaux, la Libye est devenu un pays fant\u00f4me. La r\u00e9volution alg\u00e9rienne c\u2019est d\u2019abord son peuple uni, soud\u00e9. Les Alg\u00e9riens le sont-il ?<\/p>\n
\nUne r\u00e9volution implique l\u2019\u00e9limination violente d’un r\u00e9gime politique, par la force. Le changement vise \u00e0 la mutation d’ordre social, \u00e9conomique et politique, le plus souvent graduellement, par \u00e9tapes.
\nLa r\u00e9volution n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 men\u00e9e \u00e0 sa fin, elle s\u2019est arr\u00eat\u00e9e en chemin, d\u00e8s l\u2019ind\u00e9pendance, rong\u00e9e par les int\u00e9r\u00eats mercantiles d\u2019une g\u00e9n\u00e9ration cupide, avide de biens mat\u00e9riels, de pouvoir et de puissance. Pour se disculper les profiteurs avaient trouv\u00e9 une belle parade s\u00e9mantique : Socialisme n\u2019est pas synonyme de mis\u00e8re, autrement dit : il \u00e9tait permis de s\u2019enrichir, d\u2019amasser et d\u2019accumuler les biens par tous les moyens, dont la corruption et l\u2019escroquerie.<\/p>\n
\nL\u2019affaire transcendante des cr\u00e2nes du MNHN de Paris, je la r\u00e9sume par ces mots de Saint Augustin : \u00abLe pass\u00e9 c\u2019est la m\u00e9moire, le pr\u00e9sent c\u2019est l\u2019action.\u00bb On ne demande rien et on agit toujours, en assumant la charge pesante. Il reste encore beaucoup \u00e0 faire au MNHN. Les \u0153uvres humaines quels que soient les domaines, et l\u2019exp\u00e9rience acquise, restent toujours inachev\u00e9es, la perfection n\u2019est pas de ce monde.
\nLa guerre d\u2019ind\u00e9pendance ne doit pas \u00eatre dissoci\u00e9e de l\u2019histoire des nombreux mouvements de r\u00e9sistance qui se sont oppos\u00e9s \u00e0 la France d\u00e8s 1830. Lorsqu\u2019on \u00e9voque les soul\u00e8vements dans l\u2019Alg\u00e9rie coloniale, on se limite \u00e0 la r\u00e9sistance d\u2019Abdelkader et \u00e0 la r\u00e9volte du Cheikh Aheddad. Sans omettre les soul\u00e8vements de dimension locale, comme l\u2019insurrection des Righas (ex-Marguerite) de Yacoub Mohammed Ben El hadj Ahmed. Ces r\u00e9voltes survenaient comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.
\nUn si\u00e8cle avant les maquis de la guerre d\u2019ind\u00e9pendance, et avant l\u2019apparition du Cheikh Aheddad, les populations des r\u00e9gions de S\u00e9tif, Beja\u00efa ou de la vall\u00e9e de la Soummam, en Kabylie, s\u2019\u00e9taient soulev\u00e9es contre les Fran\u00e7ais. Khedoudja Bent Ahmed Benkanoun des Issers est une h\u00e9ro\u00efne comme Fatma N\u2019Soumer. Une haute et belle figure de la r\u00e9sistance. Lors de l’insurrection de 1871 elle lutta les armes \u00e0 la main contre les occupants fran\u00e7ais, elle \u00e9tait affili\u00e9e \u00e0 la Rahmaniya et n’ob\u00e9issait qu’au Cheikh Al-Haddad.
\nT. K.
\nSource : elmoudjahid.com 01-11-2020<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"