Une exposition r\u00e9trospective des oeuvres de l\u2019artiste peintre et formateur Abdelmalek Medjoubi, un retour sur de nombreuses ann\u00e9es de recherche de couleurs et d\u2019expressions contemporaines abordant de tr\u00e8s nombreuses th\u00e9matiques, a \u00e9t\u00e9 inaugur\u00e9e jeudi \u00e0 Alger. Intitul\u00e9e \u00ab Il fait clair quand il fait sombre \u00bb cette exposition, retour sur une quarantaine d\u2019ann\u00e9es de cr\u00e9ations artistiques, est organis\u00e9e au Mus\u00e9e national des beaux arts.
\nAvec un parcours chronologique, cette exposition invite ses visiteurs dans l\u2019univers cr\u00e9atif du peintre depuis des oeuvres du d\u00e9but des ann\u00e9es 1970 s\u2019inscrivant dans le courant artistique du signe et de l\u2019identit\u00e9 et dans l\u2019\u00e9lan acad\u00e9mique avec quelques natures mortes. Enseignant \u00e0 l\u2019Ecole nationale sup\u00e9rieure des beaux-arts pendant pr\u00e8s de quarante ans et directeur de l\u2019Ecole r\u00e9gionale d\u2019Azazga, Abdelmalek Medjoubi rend hommage \u00e0 l\u2019enseignement des arts et exprime sa vision sur l\u2019importance de l\u2019art dans la soci\u00e9t\u00e9 \u00e0 travers une s\u00e9rie d\u2019\u0153uvres tr\u00e8s r\u00e9centes.
\n\u00ab Ecole nationale d\u2019architecture et des beaux arts \u00bb, qui restitue la richesse de l\u2019enseignement dispens\u00e9 dans cet \u00e9tablissement de choix, \u00ab Bient\u00f4t \u00bb, qui repr\u00e9sente l\u2019espoir de voir Alger respirer la musique et la peinture, ou encore \u00ab Salle 30\u2033 figurent parmi cette s\u00e9rie au graphisme particulier.
\nAbdelmalek Medjoubi revient \u00e9galement sur l\u2019\u00e9lan cr\u00e9atif salvateur de la p\u00e9riode de la pand\u00e9mie de Covid-19 et des restrictions impos\u00e9es dans \u00ab Pass pictural \u00bb.
\nEn suivant l\u2019\u00e9volution de son \u0153uvre, le plasticien propose \u00e9galement de nombreuses toiles de paysages urbains revisit\u00e9s ou habill\u00e9s de personnages, formes et couleurs caract\u00e9ristiques de sa palette froide faite de bleu et de gris o\u00f9 des couleurs plus chaudes viennent rarement troubler l\u2019apaisement comme dans \u00ab feu bleu \u00bb ou \u00bb de la fen\u00eatre \u00bb. N\u00e9 \u00e0 S\u00e9tif en 1947, Abdelmalek Medjoubi a obtenu son dipl\u00f4me de l\u2019\u00e9cole des Beaux-arts d\u2019Alger en 1973 et deviendra enseignant de peinture dans cette \u00e9cole en 1979.
\nIl expose ses \u0153uvre pour la premi\u00e8re fois en 1973 \u00e0 la galerie de l\u2019Unap \u00e0 Alger, puis dans de nombreux pays dont le S\u00e9n\u00e9gal, l\u2019Egypte, la France, ou encore la Turquie.
\nIl a \u00e9galement sign\u00e9 quelques \u0153uvres urbaines \u00e0 Alger, des fresques dans diff\u00e9rentes institutions, en plus d\u2019avoir pris part \u00e0 un programme d\u2019embellissement de la capitale en 2016. L\u2019exposition \u00ab il fait clair quand il fait sombre \u00bb est ouverte aux visiteurs dans les salles Mohamed-Khadda et M\u2019hamed-Issiakhem du mus\u00e9e national des beaux arts qui propose toujours une des plus riches collections du continent dans son exposition permanente.<\/p>\n
Le Courrier d’Alg\u00e9rie<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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