11 ans après sa disparition, La diva algérienne reste toujours vivante dans les cœurs des millions d’arabes

Warda_al_Jazaria née Warda Ftouki est décédée un 17 Mai, qu’elle repose en paix .
Warda est née à Paris d’un père algérien, Mohammed Ftouki, originaire de Souk Ahras, et d’une mère libanaise.
À l’âge de 11 ans, Warda chante dans l’émission de l’animateur Ahmed Hachlaf diffusée sur Paris Inter.
Connue pour ses chansons sentimentales, elle interprète également des chants patriotiques.
La première chanson enregistrée par Warda, durant les années 1950, est un chant patriotique algérien.
En 1956, après le déclenchement de la guerre d’Algérie, des armes destinées au FLN sont découvertes par la police dans le café-cabaret de son père qui accueillait aussi de nombreuses vedettes de la chanson arabe, comme Safia Chamia et Farid El Atrache. L’établissement est fermé et la famille expulsée .
Par la suite, elle interprète des chansons célébrant le combat puis l’indépendance de l’Algérie, comme Saïdouna Ila El Djibal, Min baide (De loin), Aid El Karama (La Fête de la dignité), Soummam ou encore Biladi Ouhibouki.
En 1959, réfugiée à Beyrouth elle fait la connaissance du compositeur Mohammed Abdel Wahab, qui lui apprend le chant classique et adapte à son intention Bi-omri kullo habbitak, qassida du poète Ahmed Chawqi

 

Warda, surnommée « la rose algérienne », est l’une des rares chanteuses renommées dans tout le monde arabe, du Maghreb au Machrek. Elle est considérée comme une « diva » de la chanson arabe, au même titre qu’Oum Kalthoum, Sabah ou Fairuz.

 

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