La journée de la Mémoire, mercredi, marque l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie. Le dossier mémoriel sur l’époque coloniale continue d’être un sujet de crispations entre la France et l’Algérie
« Le dossier mémoriel avec la France sur l’époque coloniale ne saurait faire l’objet de concessions ni de compromis et restera au cœur de nos préoccupations jusqu’à son traitement objectif, audacieux et équitable envers la vérité historique », a affirmé le président algérien, Abdelmadjid Tebboune dans un message à l’occasion de la journée de la Mémoire, marquant l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945.
A cette date, un défilé dans la ville de Sétif (est) célébrant la victoire des Alliés sur le nazisme se transforme en manifestation pour « l’Algérie libre et indépendante » et tourne à la tragédie, déclenchant des émeutes et une répression par les forces françaises qui fera des milliers de morts.
Début février, elle a recommandé d’apposer des plaques « dans des lieux de mémoire » en France où reposent des Algériens emprisonnés au début de la colonisation.
Une prochaine visite d’État en France
La commission a également réaffirmé les propositions formulées lors de leurs trois précédentes rencontres, dont la restitution d’archives de l’Algérie de l’époque ottomane et celle de « biens symboliques » ayant appartenu à l’émir Abdelkader, dont son épée et son Coran, exilé entre 1848 et 1852 à Amboise (centre).
Une élection présidentielle anticipée doit se tenir le 7 septembre en Algérie, soit trois mois avant la date initialement prévue. M. Tebboune, au pouvoir depuis 2019, n’a pas encore annoncé s’il briguerait un nouveau mandat.