Mythes et duperies du “peuple élu” : De l’errance à la victimisation jusqu’au pacte avec le diable

Par Amar Djerrad

L’oligarchie financière occidentale sioniste a fondé Israël pour servir ses intérêts géostratégiques. Elle a confié cette tâche aux Juifs sionistes révisionnistes qui disent œuvrer pour la protection des Juifs, mais qui, en réalité, ont compromis leur sécurité. Le nazisme leur a offert une opportunité pour réaliser cet objectif. La connivence entre nazis et sionistes dans le projet d’une fausse patrie, est prouvée par certains historiens Juifs.

L’Alya forcée des sionistes, racine du mal palestinien.

Pour Gilad Atzmon (1), les années 1950 ont vu Israël forcer les Juifs arabes à faire leur ‘‘Aliya’’. Lorsqu’ils étaient réticents, les Haganah et le Mossad les intimidaient en posant des bombes même dans leurs synagogues, pour imputer l’acte à des «anti-juifs» afin de les obliger à se bousculer au portillon pour s’expatrier en Israël. Gilad renvoie, pour plus de conviction, à l’article de Naeim Giladi (2).

La population juive israélienne d’aujourd’hui est composée d’individus originaires de nombreuses parties du monde dont les ancêtres ont adopté le judaïsme dans différents endroits, sans aucun lien historique avec la terre palestinienne. Ils n’ont aucun lien ancestral qui leur donnerait un quelconque droit.

La population actuelle de cet Etat colonial est très majoritairement composée d’Occidentaux sionisés, d’ambition colonialiste se déclarant «Juifs sémites» appartenant, disent-ils, depuis toujours au même groupe «ethnique». Le concept actuel d’«État juif» au Moyen-Orient est fantaisiste, contre-nature. La religion ne détermine pas le groupe ethnique.

Escroquerie sur le «sémitisme» et l’ «antisémitisme»

Tous les Juifs ne sont pas sémites comme tous les musulmans ne le sont pas. Les peuples sémites sont, historiquement, les Akkadiens, Cananéens, Araméens, Phéniciens, Hébreux et les Arabes. Concernant les Hébreux, seuls les Juifs du monde arabo-musulmans sont considérés comme sémites. Leur nombre n’atteint pas les trois millions ! Les autres – issus d’autres pays, européens en particulier – sont des convertis et des opportunistes se prétendant juifs.

S’approprier l’origine sémitique, exclusivement, au motif d’être «juif» et l’utiliser comme moyen de coercition politique et de chantage par le biais du concept «antisémitisme», est une escroquerie, un déni de l’histoire. Ils se permettent même d’accuser d’«antisémite» tous ceux que les Juifs sionistes méprisent !

L’expression, aujourd’hui, leur est réservée dans le sens «d’antijuif». La stupidité a-t-elle atteint ce degré d’aliénation ? Sur ce sujet de l’antisémitisme, il est bon de rappeler 02 vidéos où Roger Dommergue  (endocrinologue et écrivain) intervient. Dans l’une, il dit que «L’antisémitisme est dans le Juif» (4) en mettant en garde ses coreligionnaires juifs et dans l’autre vidéo (5), il parle des Juifs, des méfaits du capitalisme, du marxisme, des Rothschild, de Wartburg et de Soros.

Les Palestiniens sont bien sémites et ceux qui se déclarent «Juifs Ashkénazes» ne le sont pas. Au passage, les Juifs Khazars sont les descendants des juifs et non des ”convertis”, accueillis par humanité par le Khanat turc qu’ils ont ensuite dupé en prenant vite le contrôle de la Khasarie. (Pour plus de précision, voir cette conférence (6) de Philippe Ploncard d’Assac. Les autres, les véritables Sémites, sont les Séfarades venus d’Afrique du Nord et d’Espagne ou les Mizrahim, des Orientaux (dans son acceptation réelle et non étendue artificiellement). Leurs patronymes peuvent faire la différence : Les Man, Bern, Berg, Berger, Stein, Stern, Bach, Feld, Thal et autres Schwarz, seraient-ils des sémites comme les David, Jacob, Hayim, Cohen, Aaron, Benyamin, Jonas, Yosef, Isaac etc…(s’ils n’ont pas changé de nom et de prénom pour faire «Juifs d’origine»)

Effets du mythe «peuple élu» et de la stratégie de «victimisation»

Les Juifs sionistes entretiennent un sentiment permanent de victimisation et de vengeance, résultant de nombreuses années d’errance et de persécutions subies des nations européennes, principalement. Cela a nourri leur profonde aversion envers les autres peuples, mais surtout, de manière paradoxale et indigne, envers ceux qui ne sont pas responsables de leurs supplices ; voire, répétons-le, qui les ont aidés durant la 2^ème guerre mondiale (voir ICI (7) et ICI (8). Seuls, les individus sans moralité, peu sûrs d’eux-mêmes, peuvent se livrer à des comportements lâches et démoniaques. Ron Unz évoque chez les Juifs européens une paranoïa (9), qui serait «le résultat inévitable d’avoir passé plus de mille ans à vivre en tant que petites minorités, souvent fortement exploiteuses, au sein de populations d’accueil généralement hostiles». Une paranoïa juive, «profondément enracinées [qui] peut mijoter tranquillement sous la surface, puis soudainement éclater en spasmes incontrôlables de terreur et de rage…». Pourquoi cette «paranoïa» éclate en «terreur et rage», par lâcheté, contre les Palestiniens (et arabe en général) qui ne sont en rien la cause de leurs tourments, mais pas contre leurs bourreaux européens ?

La vérité, écrite par l’historien juif Shlomo Sand dans son livre «comment le peuple juif fut inventé», est qu’il n’existe pas de «’’peuple juif’’, mais des êtres humains qui ont embrassé la religion juive comme d’autres ont embrassé d’autres religions qui font partie d’autres pays». Par conséquent, le problème doit venir de leurs mythes qui fait d’eux un «peuple élu» de Dieu ainsi que de la manipulation de leur passé en tant que «victimes»

Lâcheté et barbarie au-delà de la raison

Leur lâcheté, leur barbarie et leur hypocrisie sont allées au-delà de la raison. Comme le montrent des centaines de vidéos et déclarations de leurs dirigeants.

Le 7 octobre a mis à nu le tréfonds de leur être, les montrant comme des escrocs, des manipulateurs, des voleurs, des assassins de femmes et d’enfants. Tout ce que le sionisme cache d’inhumain durant 80 ans, derrière la façade trompeuse de «victime» d’injustice.

Le récent bilan de ce génocide mené par le régime sioniste a déjà fait plus 40 972 morts Palestiniens, principalement des femmes et des enfants (14 100 enfants) et plus de 94 761 blessés (dont 12 000 enfants). Plus de 10 000 autres sont portées disparues probablement sous les décombres. 82 % des infrastructures de santé et 92 % des infrastructures scolaires ont été détruites ou endommagées. 2,2 millions de personnes sont affectées par les difficultés d’accès à l’eau potable (selon le site de l’UNICEF*). La destruction des infrastructures civiles comme les habitations, les hôpitaux, les écoles, les mosquées, les églises fait partie de la stratégie d’anéantissement d’Israël, sans compter les exécutions sommaires, les arrestations massives du personnel soignant qu’ils motivent par le mantra «soutenant tous, le Hamas» ! Selon le site El Manar, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, dans un communiqué, a déclaré «l’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale»