À Tizi Ouzou, la grève du MAK n’a pas été suivie
Alors que le MAK, mouvement classé tout récemment comme étant une « organisation terroriste », voulait réussir un coup d’éclat à quelques semaines des législatives, voilà qu’il se voit infliger un sérieux camouflet par les habitants de Tizi Ouzou.
C’est un jeudi ordinaire au chef-lieu de cette wilaya de la Kabylie. Les magasins étaient ouverts et les rues, comme à leur habitude, ne désempilaient pas. La grève à laquelle a appelé le mouvement de Ferhat Mehenni depuis Paris, quant à elle, est restée lettre morte. Un revers.
A Tizi Ouzou, comme d’ailleurs les autres villes de la région, aucune référence n’a été faite à cet appel. Le plus normalement du monde, les administrations, les banques, les bureaux de poste, les établissements scolaires et universitaires étaient ouverts au grand public.
Pareil pour le transport public de voyageurs. Les lignes et les dessertes ont été assurées par tous les opérateurs à travers le territoire de la wilaya.
Le cœur de la ville était animé comme n’importe quel jeudi printanier. Du carrefour Matoub Lounès jusqu’au boulevard Amyoud, en passant par la Grande Rue et le quartier des Genêts, connu pour ses magasins branchés, rien d’anormal à signaler.
Le rejet citoyen des fanfaronnades du MAK renseigne sur le poids, la présence, mais surtout sur l’aura, de ce mouvement séparatiste dans ce qui fut la troisième wilaya pendant la Guerre de libération nationale.
Pour rappel, Ferhat Mehenni, chef autoproclamé du MAK, a appelé mardi les habitants de la Kabylie à observer une journée de grève générale, ce jeudi 27 mai, pour dénoncer, selon lui, « les agissements des forces de l’ordre contre les militants kabyles ».
Hamid D
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Rabbi ma fih ghire el khire