Source : https://aujourdhuilentreprise.dz/
Faire du numérique un levier de croissance de l’économie nationale, notamment à travers l’apport des entreprises de la filière du numérique ; bâtir les fondements nécessaires pour généraliser l’usage du numérique dans les différents secteurs et permettre l’essor d’une société de l’information et d’une économie de la connaissance. Tel semble les deux axes autour desquels devra être articulée la stratégie nationale du numérique (SNM), constituant le préambule de la série de propositions du Groupement algérien des Acteurs du Numérique (GAAN), adressée au Premier ministre, Abdelaziz Djerad, quelques jours avant la tenue du Plan nationale de la relance économique et sociale, qui s’est tenue les 18 et 19 aout 2020, à Alger. La SNM, reste tributaire par la mise en place de « la Structure centrale responsable de la mise en œuvre de la stratégie nationale du numérique qui transcende les différents départements ministériels et administrations afin justement d’assurer la coordination entre eux. », tiennent à préciser les rédacteurs du rapport. Le GAAN, a, ainsi, dans un document exhaustif proposé quelques actes considérés comme prioritaires dans le proche avenir. Le premier acte à mettre en œuvre, est une Infrastructure fiable, sécurisée et performante, qui permet de « Développer l’accès à l’Internet très haut débit, notamment, en mettant à profit les différentes technologies et réseaux existants (fixe, mobile, satellite), en dynamisant le marché des Providers Internet par la mise en œuvre des textes d’application découlant de la dernière loi sur les télécommunications, notamment sur le volet ouverture de la boucle locale, le renforcement de la bande passante internationale et l’optimisation de son rendement grâce notamment à la mise en œuvre d’un Peering local (GIX). », indique le document en notre possession.
Accélérer la certification électronique
Accélérer la mise en service de la certification électronique pour les administrations et structures publiques, mais également pour le secteur économique et privé ; favoriser la disponibilité de Centres de Données sur le territoire national répondant aux standards internationaux. Ce sont là, deux facteurs à prendre en considération pour la réussite de la SNM. Le deuxième cité, permet, selon les rédacteurs du rapport, de : Diminuer la sollicitation de la bande passante internationale ; améliorer la performance des services en ligne par la réduction des temps de latence ; consacrer la souveraineté nationale sur les données ; améliorer l’attractivité du pays vis-à-vis des Investissements Directs Etrangers dans le domaine numérique et augmenter la contribution du numérique dans le PIB. Le GAAN, recommande aussi de « lever les obstacles techniques (ex : disponibilité, qualité et coût de la bande passante, énergie), et prendre des mesures pour rassurer les investisseurs et inciter les investissements conséquents requis par les projets de Data Centers. »
Préparer la 5G
Le GAAN, propose également d’engager « proactivement la préparation pour la 5G, notamment pour : Assurer la disponibilité du spectre des fréquences requis ; Eliminer les obstacles potentiels au déploiement (ex : pour généraliser la 5G, il sera utile d’avoir des sites cellulaires supplémentaires équipés de la 5G. Les autorités en charge doivent disposer de ressources et d’un cadre réglementaire pour équilibrer entre les préoccupations des consommateurs et la planification urbaine avec des exigences en matière de construction d’infrastructures. »
E-Gouvernement : service inclusif contre la corruption
L’e-gouvernement, est une donnée capitale, selon le GAAN, pour « offrir un service public efficace, transparent et inclusif, centré sur le citoyen et l’entreprise. » Quelques opérations y afférentes doivent, ainsi, être initiées, telle que: capitaliser sur la numérisation de l’état civil et le Numéro d’Identification National, pour mettre en œuvre une Identité Numérique unique pour chaque citoyen, qui « convenir aux transactions institutionnelles mais aussi commerciales. » Le GAAN, recommande la mise en place d’un Système d’Echange Sécurisé de Données entre, notamment, la caisse nationale de la retraite (CNR) et l’état civil, et aussi d’un Portail Gouvernemental de Services Intégrés et accessibles depuis des plateformes en ligne et mobiles. Renforcer la Cybersécurité pour établir la confiance entre gouvernement, citoyens, et entreprises, favoriser l’Open Data afin de rendre disponibles, pour les administrations centrales, les collectivités locales et les investisseurs – les données pour les systèmes d’aide à la décision. Le e-gouvernement, permet, entre autres, d’améliorer « la compétitivité et l’attractivité économique du pays, en favorisant un environnement propice aux affaires, comme en témoigne le classement « Doing Business » pour l’Algérie en 2020 qui peine à améliorer son classement à la 157ème place depuis deux ans. », tiennent à rappeler les initiateurs de cette action. Et aussi de promouvoir « La transparence et la réduction des opportunités et possibilités de corruption. »
Littéracie digitale
Le GAAN propose de « développer la « Littéracie Digitale » au sein des différents segments de la population. ». Et ce, en partant du postulat que « le taux de pénétration des Smartphones/Tablettes a évolué significativement en Algérie, ils demeurent des appareils adaptés d’abord pour un usage de consommation de contenu. La crise du Covid-19 a mis en exergue le faible taux de pénétration des ordinateurs chez les Etudiants, Employés, Ménages…etc. », et aussi, « la base installée des ordinateurs personnels ne dépasse pas les 3 Millions d’ordinateurs pour une population qui dépasse les 40 Millions, dont 40% environ au sein des administrations et entreprises), ce qui a réduit significativement l’éventail des solutions envisageables pour assurer une flexibilité dans le lieu de travail ou d’apprentissage. » Pour y remédier à cette lacune, il faut, selon toujours le GAAN, Revoir à la baisse les taux de taxation actuels en droits et taxes appliqués aux ordinateurs personnels et d’autres équipements (switch et routeurs, serveurs…etc.), favoriser la formation par le e-learning .»
Préparer la future génération à l’Industrie 4.0
Enfin, le GAAN conclut sa série de recommandations par « préparer la future génération et main d’œuvre à l’ère de l’industrie 4.0. »
Il plaide pour cela à « former dans « les technologies phares, comme l’intelligence artificielle ou la cybersécurité, afin de soutenir la transformation économique et sociale du pays par des compétences locales, de Mettre à profit les compétences algériennes résidant à l’étranger pour bénéficier de l’expérience et de l’expertise des expatriés algériens, exerçant notamment, dans le domaine des TIC. »
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Numéro d’Identification National, pour mettre en œuvre une Identité Numérique unique pour chaque citoyen ??
iiiiiih ya aadhaar !!!! win rak ??