Nous vivons dans un monde marqué, actuellement, par des bouleversements géopolitiques fort intéressants conduisant à un multipolarisme catégorique et avantageux, notamment pour l’Algérie qui joue son rôle géostratégique depuis l’émergence de ces changements sur le plan international et particulièrement avec la guerre en Ukraine qui a son impact intrinsèque dans le recul de certaines puissances et la montée d’autres, comme le cas de la Chine.
” L’autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes.” Emmanuel Kant
La Chine, ce partenaire économique stratégique de l’Algérie, sur sa voie vers le progrès, elle s’est ouverte sur le monde occidental en adoptant son libéralisme économique sans se dépendre aux occidentaux dans son développement, car le citoyen chinois, depuis son engagement en faveur de l’épanouissement économique de son pays, était toujours cet individu autonome qui tire profit de la civilisation de l’autre en apprenant les sciences et les arts sans renoncer à sa culture chinoise et en apportant sa touche personnelle à tout progrès culturelle en toute autonomie, bâtissant ainsi une puissance moderne avec une âme de l’Est.
Ainsi, le citoyen chinois prouve la réussite hors normes occidentales qui visent à garder le monde sous son hégémonie.
Nous sommes devant un monde libre et épanoui, un monde qui a puisé les sciences et les arts de toutes les civilisations anciennes en apportant sa touche personnelle et influençant toute l’humanité, chose non négligeable.
Est-ce une raison pour rester passif et attendre que l’autre nous exporte ou impose ses valeurs et nous interdit de penser par nous-mêmes ?
Si l’économie est un moyen, la culture est l’ultime fin.
Pour qu’on puisse arriver à cette fin, il faut que certains renoncent à cette dépendance à l’autre et croire en soi, car l’autre ne vient en aide qu’au détriment des peuples en pillant leurs richesses, confisquant leur liberté et les rendant des citoyens de seconde classe … Des indigènes.
Devenir un citoyen autonome, c’est devenir libre et indépendant et pouvoir s’ouvrir sur le monde, se développer et s’imposer en tant que citoyen algérien dans sa riche pluralité culturelle.
Un citoyen qui puise des civilisations des autres, ce qui lui permettra de s’évoluer sans se fondre dans la culture de l’autre et perdre son originalité algérienne en se croyant ou on lui a fait croire incapable de se civiliser sans l’autre.
L’autonomie, c’est penser par lui-même, avoir sa propre philosophie, créer sa civilisation selon son pluralité algérienne, montrer au monde son savoir faire et vivre personnel et surtout influencer le monde qui l’entoure négligeant toute voie frustrante dont l’objectif est de garder l’hégémonie unipolaire.
Lamia Khalfallah