Dans l’ambiance euphorique des Olympiades de Paris, la ville de l’Île-Saint-Denis, accueillant le site “Station Afrique” dont la responsabilité incombe a l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), s’est retrouvée sous les feux des projecteurs. Un incident notable a secoué la scène : la résiliation de la convention liant le site avec le royaume du Maroc, après qu’une chanteuse ait déclaré que “le Sahara occidental est marocain”. Cette déclaration a créé une vague de réactions, remettant en question l’engagement de neutralité de l’événement. Pourtant, Mustapha Berraf, président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), est resté étonnamment silencieux. On pourrait se demander s’il était trop “occupé” ailleurs.
Si Mustapha, viens, viens, aujourd’hui c’est ton jour
Dans une séquence riche en émotion, le journaliste Mohamed Ouadahi a immortalisé un moment mémorable. Après la victoire de Kayla Nemour, médaille d’or en gymnastique, Ouadahi a appelé chaleureusement : “Si Mustapha, viens, viens, aujourd’hui c’est ton jour.” Cette phrase, pleine de familiarité, semblait presque suggérer que cette victoire était aussi, sinon surtout, celle de Berraf. Ou peut-être que c’était juste une façon amicale de le rappeler à l’ordre, de lui rappeler qu’il n’était pas là uniquement pour sourire devant les caméras, mais aussi pour gérer les affaires sérieuses.
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Le discours de Kayla, simple et touchant, exprimait sa fierté et sa gratitude envers le public et les supporters. Elle a dédié sa victoire à l’Algérie, une victoire historique pour elle, pour son pays, et pour le monde arabe dans la discipline du gymnastique. Pendant ce temps, Berraf, dans son rôle habituel de président, a pris la parole pour exprimer la “grande joie” ressentie par tout le peuple algérien, en remerciant même le président de la République pour ses félicitations. Ah, quelle élégance diplomatique! On pourrait juste se demander : pourquoi un dirigeant de cette stature ne profiterait-il pas d’une telle occasion pour briller, tout en omettant de mentionner les détails techniques ou les personnes derrière le succès de Kayla? Son Entraineur, Ses Parents, l’etat Algerien qui a acceuillit Kayla pour porter les couleurs nationales etc …
Certains diraient que Berraf était trop absorbé par ces lumières soudaines, Kayla et Imene, des lumières qui, pour une fois, le plaçait au centre de la scène. Peut-être était-il tout simplement ravi de cette occasion rare où les caméras étaient tournées vers lui, et non pas uniquement vers les athlètes. Après tout, qui pourrait résister à une telle tentation? Berraf, avec son sourire radieux, semblait savourer ce moment de gloire partagée, oubliant peut-être que derrière chaque médaille, il y a des heures de travail, de sueur, et souvent, des sacrifices personnels, des entraineurs, des parents et de l’etat Algerien.
Quant à la question de la “Station Afrique” et de la situation délicate avec la délégation marocaine, on pourrait supposer que Berraf, dans sa grande sagesse, a choisi de “ne rien voir” pour éviter toute polémique. Ou peut-être était-ce une simple coïncidence? Après tout, peut-on vraiment reprocher à quelqu’un d’être trop “occupé” à célébrer les victoires nationales pour remarquer les enjeux politiques autour de lui? Des médias marocains ayant ont accusé le maire l’île-Saint-Denis d’être sous « influence algérienne » !
Un grand merci à Mohamed Ouadahi pour sa couverture “exemplaire”, capturant chaque moment d’exaltation et de triomphe avec une telle “objectivité”. Grâce à lui, nous avons pu voir Berraf à son meilleur, si l’on peut dire. Et ne vous inquiétez pas pour la “Station Afrique”, car l’essentiel est que les responsabilités ont probablement été déléguées au maire de l’Île-Saint-Denis? Après tout, qui de mieux pour gérer ces petites affaires locales qu’un maire local? Berraf, lui, avait des médailles à célébrer et des félicitations à recevoir. Ne lui en voulons pas, il y a des priorités dans la vie, n’est-ce pas?
Par Hope Jzr