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Walid AÏT SAÏD
Il y a quatre ans, jour pour jour l’Algérie voyait le bout du tunnel! Après 10 mois de crise politique et de manifestation populaire, le pays venait d’élire démocratiquement un nouveau président, en la personne de Abdelmadjid Tebboune. En ce jeudi 19 décembre 2019, le chef de l’État avait prêté serment, devenant ainsi le 8ème président de l’Algérie indépendante. «Je me souviens de ce jour-là, comme si c’était aujourd’hui. J’ai suivi la cérémonie à la télévision. Je me souviens de la magnifique médaille d’or du Mérite national qu’il avait reçue, de son émotion et de ses petites larmes», rapporte Sarah, jeune médecin résidente.
Participante active aux manifestations du Hirak, elle souligne sa sensation particulière ce jour-là. «J’étais soulagée pour mon pays, heureuse que l’on ait enfin un président apte, que ma génération connaisse un nouveau chef d’État, surtout que les choses n’ont pas mal tourné», ajoute-t-elle. Néanmoins, quelques mois plus tard, Sarah avoue avoir changé d’opinion à l’égard du président qu’elle avait autrefois admiré. «La Covid-19 est arrivée. On était tous désespérés. Comme tout Algérien, on avait lié cette pandémie au nouveau venu dans nos vies, en l’occurrence Tebboune. Surtout qu’avant d’avoir dit Bismillah, il a été obligé de prendre des mesures impopulaires», soutient ce «toubib» qui était en première ligne face à la pandémie.
Cependant, Sarah, comme la plupart de ses compatriotes, a fini par adopter le président de la République qu’ils surnomment affectueusement «Aâmi Tebboune» (Tonton Tebboune, Ndlr). «Avec du recul, on a compris le grand défi auquel il a fait face dès sa prise de pouvoir», explique Youba, commerçant. «Il avait hérité d’un cadeau empoisonné avec un pays miné par les crises, la corruption et des caisses quasiment vides. Cerise sur le gâteau, une pandémie mondiale vient bloquer le monde et les économies», rappelle-t-il, soulignant que les prix du baril de pétrole, principale ressource de l’Algérie, étaient descendus sous la barre des 20 dollars.
«Quand on voit où on en est aujourd’hui, je peux aisément dire que c’est vraiment un exploit», rétorque ce jeune homme rencontré à la Foire de la production algérienne. Pour lui, ce salon est un miroir concret de cette nouvelle Algérie, soulignant les défis surmontés par Tebboune dans un contexte économique et sanitaire complexe.
«Cadeau empoisonné!»
Un long chemin a été parcouru depuis ces jours incertains de 2019 et l’Algérie semble résiliente face aux épreuves qui ont marqué ces dernières années. Cette évolution positive ne se limite pas aux sphères politiques et économiques, mais s’étend également à la vie quotidienne des Algériens, qui voient dans les choix du président Tebboune une source de fierté et de changement palpable. Saïd, père de famille, également rencontré à la FPA, partage son expérience, mettant en avant son changement de comportement de consommateur depuis l’arrivée de Tebboune au pouvoir. «Regardez les produits exposés durant ce salon, voyez la qualité, les prix. Par exemple, je n’utilise plus de déodorant venu de l’étranger. J’achète des produits locaux de très bonne qualité que je paie deux fois moins cher que ceux que je payais pour les autres», assure-t-il avec fierté. Pour lui, c’est la décision courageuse du chef de l’État de bloquer les importations de certains produits et d’encourager la production nationale, qui a contribué au niveau actuel de prospérité. «La FPA est un baromètre concret afin de mesurer les avancées que nous avons enregistrées», estime-t-il avec conviction. Amina partage un avis similaire, soulignant l’impact du style Tebboune sur son soutien au président. «Quand je l’entends parler, je me sens rassurée car je sens de la sincérité et une chaleur humaine qui nous coupe de l’hypocrisie politique à laquelle on s’était habitués», soutient cette mère de trois enfants. «Quand il évoque l’école, les enfants, l’avenir des jeunes, on sent de l’émotion, un papa, un grand-père qui s’inquiète pour sa progéniture», ajoute-t-elle.
Pour Amina, c’est précisément ce type d’approche humaine et sincère dont la société a besoin à une époque marquée par la haine et les drames, préférant la parole authentique à des discours déconnectés de la réalité.
Anyl, 7 ans et déjà fan du Président…
Ainsi, au-delà des décisions politiques et économiques, le style Tebboune semble avoir créé un lien personnel avec de nombreux citoyens, renforçant leur confiance et leur foi en leur pays. «En plus, c’est un homme qui agit et tient parole», réplique Farida, jeune femme pour qui l’arrivée de Tebboune a été synonyme d’un changement radical dans sa vie. «De jeune fille n’ayant aucune instruction ni revenu, j’ai créé ma propre petite entreprise», rapporte-t-elle. «Je n’avais aucun revenu, l’allocation chômage que Tebboune a mise en place m’a permis d’avoir un salaire et m’a obligée à suivre une formation en couture. J’ai fait quelques économies grâce à l’allocation chômage, j’ai pu acheter un petit matériel pour débuter. Étant douée, j’ai très vite réussi à créer mon propre petit atelier où j’emploie deux personnes», raconte-t-elle avec une grande fierté. Ce sentiment d’orgueil est partagé par de nombreux Algériens en ce qui concerne l’allocation chômage, une première dans toute la région.
De même, la lutte contre les zones d’ombre a marqué les quatre années de mandat d’un chef d’État, qui a tenu presque la totalité de ses 54 engagements électoraux. Ces actions ont valu à Tebboune la reconnaissance de son peuple, mais aussi au-delà des frontières. «J’ai fait mes études en Algérie. On se sentait étranger, voire marginalisé.
Mais depuis que Tebboune est arrivé, on a senti les choses changer. Il a ouvert la voie aux relations entre l’Algérie et le reste de son continent. Les Algériens ont compris qu’ils étaient avant tout Africains. Les choses ont bien évolué», assure Flora N’Guessan, Ivoirienne ayant fait ses études en Algérie et qui tisse actuellement des liens commerciaux entre les deux pays. «Aâmi Tebboune» semble donc avoir conquis les coeurs. Ce n’est pas le jeune Anyl, âgé de 7 ans, qui dira le contraire. Il est fan du Président, suit chacun de ses discours et demande à ses parents de passer chaque jour devant le palais d’El Mouradia dans l’espoir de l’apercevoir et de réaliser son rêve de rencontrer son Président. Un témoignage touchant qui résume à lui seul le lien profond entre Tebboune et les Algériens. La vérité, dit-on, sort toujours de la bouche des enfants…
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