De la bataille de Zama qui remonte à 202 av.J.C, menée par le Roi de la Numidie Massinissa, en passant par les résistances populaires du 19ème siècle, de Abdelkader ibn Muhieddine, Lalla Fatma N’Soumer, Cheikh El Mokrani, et d’autres, jusqu’au mouvement national, la création de l’OS et le déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale, le tisonnier ne faisait qu’attiser la flamme de la résistance et renforcer l’esprit d’indépendance qui s’est forgé au fil des décades. Un esprit qui a gagné les quatre coins du pays et préparé les conditions objectives d’une unité d’action recouvrant tout le territoire national.
89
Lorsque l’esprit de résistance du peuple algérien fut convoqué par les novembristes résolus à la lutte anti-impérialistes et engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes mêmes à la patrie, une nouvelle page avait été gravée en lettres d’or dans le registre d’honneur de l’histoire plusieurs fois millénaire de la nation algérienne.
L’unité de l’action, comme philosophie de lutte, proclamée le 1er novembre 1954, consolidée par l’ingénierie organisationnelle du Congrès de Soummam du 20 Août 1956, suivi par la création du GPRA le 19 septembre 1958, ont constitué des étapes charnières qui ont fait aboutir un long combat libérateur du peuple algérien et son accession à l’indépendance le 5 juillet 1962.
Un lourd tribut payé. Une destruction multidimensionnelle, la plus atroce de l’histoire des colonisations. Des millions de déplacés, d’exilés et de déportés et 1,5 millions de martyrs. Gloire à nos martyrs.
Source : https://www.facebook.com/mohamed.achir.775