Le stade de Baraki, à l’Est d’Alger, fait partie des nouveaux terrains de football que l’Algérie s’est attelée à réaliser ces dernières années. Son inauguration officielle pourrait intervenir dans les jours qui suivent, d’autant qu’il a été retenu pour abriter les rencontres du 7e championnat d’Afrique des nations CHAN-2022 (reporté à 2023)
L’équipe nationale de football A’, composée de joueurs locaux, y affrontera d’ailleurs, son homologue libyenne, le vendredi 13 janvier prochain (17h00), en match d’ouverture de la compétition prévue en Algérie du 13 janvier au 4 février prochains. Pour l’heure, aucune information n’ a été confirmée quant au futur non de ce stade, mais celui de Nelson Mandela est avancé avec insistance, selon des médias dont le quotidien arabophone El Khabar, qui cite des « sources sûres ».
Selon la même source, « les services du ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville ont reçu des instructions de la part de la Direction des travaux publics afin d’accélérer la réalisation, pour le stade de Baraki, de panneaux géants arborant le portrait du leader historique de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela ».
En attendant que l’information se confirme (ou non), plusieurs noms avaient été déjà proposés pour cette enceinte sportive. Il s’agit notamment du « stade de l’équipe du Front de libération nationale (FLN) », ou encore « stade Hacène Lalmas ». Quoi qu’il en soit, la baptisation du stade au nom de Nelson Mandela, se veut un hommage à ce dernier, son combat et son « amitié » avec l’Algérie.
Nelson Mandela avait en effet, une relation particulière et des liens très étroits avec l’Algérie, sa seconde patrie, l’ancien président sud-africain ayant été très imprégné de l’histoire de la résistance algérienne contre le colonialisme français, dont il s’est beaucoup inspiré dans sa lutte contre le régime de l’apartheid dans son pays.
« C’est l’Algérie qui a fait de moi un Homme».
Ainsi parlait cette figure de proue de la lutte anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, pour témoigner d’une gratitude éternelle en direction du pays qui l’a accueilli et entraîné entre 1961 et 1962. C’est dire que la relation qui liait Nelson Mandela, connu également sous le nom de «Madiba» (1918-2013) à l’Algérie, était intime, presque fusionnelle, selon des analystes. Ce n’est pas un hasard, si Nelson Mandela, libéré de prison en février 1990, après avoir passé 27 ans dans les geôles de l’apartheid, ait consacré sa première visite à l’étranger pour l’Algérie.
Ainsi, c’est en mai 1990, que Mandela foule pour la seconde fois le sol algérien, pour être accueilli par le chef de la diplomatie de l’époque, Sid Ahmed Ghozali.
l’Algérie reste l’un des rares pays à, avoir de tout temps honoré ses amis.
Le 15 octobre dernier, une plaque commémorative en hommage à l’ami de la Révolution, l’ancien président américain, John Kennedy en reconnaissance à ses positions soutenant la Guerre de libération et l’indépendance de l’Algérie a été inaugurée à El Biar (Alger) en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Mme Elizabeth Moore Aubin.
A l’image de John Kennedy, des établissements, des ruelles, des boulevards et des places publiques portent les noms d’autres personnalités (non algériennes) ayant affiché leur soutien à l’Algérie et son indépendance. La liste est longue.
M.M.H
lapatrienews.dz