La fondation Ahmed et Rabah Asselah abrite, depuis samedi dernier et jusqu’au 26 décembre prochain, à Alger, une exposition en duo du couple de plasticiens Kamel Bellatreche et Maria Eltsova.
Intitulée «Rétrospective sur l’art du sublime», elle regroupe une trentaine d’œuvres plastiques, très colorées et lumineuses, qui nous font rêver et nous transporte dans une dimension magique où l’abstrait se conjugue à la réalité. Kamel Bellatreche confie avoir réalisé plusieurs toiles suite à un rêve. Le figuratif, qui tend vers l’abstrait, est l’esthétique commune qu’adopte Kamel. L’artiste peintre accorde beaucoup d’importance aux couleurs chaudes et lumineuses, qui sont omniprésentes dans ses œuvres. La collection qu’il propose relate la beauté de la femme algérienne, sous toutes ses formes et origines, où on y aperçoit des femmes dansant, des portraits de femmes kabyles en tenue traditionnelle.
La seconde partie de l’exposition se veut un hymne à la beauté de l’Algérie. Cette série d’œuvres est réalisée par Maria Eltsova, avec de la peinture à l’huile, dans un courant artistique tantôt figuratif, tantôt impressionniste, pleine de lumière et d’une grande richesse plastique, constituées de paysages, de portraits et de scènes de vie. Maria met en exergue la beauté du paysage algérien et la richesse des coutumes et des traditions transmises de génération en génération et jalousement sauvegardées. «J’ai toujours été fascinée par la beauté de ce pays et de ses habitants, et je l’exprime ouvertement dans mes œuvres», indique cette grande passionnée de l’Algérie. Ainsi, la plasticienne met en relief la beauté et l’immensité des paysages du Sahara à travers les tableaux aux couleurs chaudes, la richesse des traditions et l’art de vivre, ainsi que le costume traditionnel du Sud, dont le chèche de couleur bleu porté avec beaucoup d’élégance.
Nabiha Cheurfi
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