Par Ali Amzal / lexpressiondz.com
Il existe des surplus dans de nombreux produits locaux à la recherche de marchés extérieurs.
Les résultats indiscutables de la nouvelle politique économiques adoptée par les pouvoirs publics pour redresser les niveaux de la production nationale, ont eu un effet de stimulation sur l’activité des exportations hors hydrocarbures. Les avancées enregistrées dans ce domaine, en un laps de temps très court reflètent le passage d’une gestion purement administrative à un environnement d’investissement opérationnel. C’est dans cette optique que le ministre du Commerce Tayeb. Zitouni a souligné, mardi lors d’une conférence de presse que «l’opération d’évaluation des capacités nationales en matière d’exportations hors hydrocarbures a fait ressortir un surplus dans de nombreux produits locaux à la recherche de marchés extérieurs, dont 120 millions de mètres² de céramique, 10 millions de tonnes de ciment clinker, 3 millions de tonnes de sucre et 100.000 tonnes de dattes». Des produits stratégiques qui ont déjà séduit les marchés étrangers, notamment ceux de l’Afrique, mais qui demeurent dans le besoin d’un plus grand déploiement. D’où l’importance des dernières actions d’échanges et de partenariats établies dans plusieurs secteurs, générant des volumes d’exportations considérables. C’est ce qui renseigne sur les évolutions importantes en matière de développement de la production nationale, et sur la pertinence des nouvelles directions fixées. L’intervention de nouvelles règles d’investissement essentiellement axées sur la diversification de la production nationale, et sur l’ouverture sur l’extérieur, ont boosté les résultats de l’activité des exportations hors hydrocarbures, dans une conjoncture où les opportunités demeurent inédites. À cela s’ajoute, un accompagnement soutenu de l’État pour porter ce secteur au rang de pan incontournable de l’économie nationale. À ce titre, le ministre a souligné «la réintégration du Fonds de soutien et de promotion des exportations dans le projet de loi de finances 2024, et ce, suite à une décision du président de la République qui veille à accompagner et soutenir les exportateurs algériens qu’il considère comme ambassadeurs économiques de l’Algérie». Cela étant, le secteur demeure dans le besoin de réelles valorisations, qui s’articuleent autour de la maîtrise des volets centraux des processus d’exportation, tels que la logistique, le transport, l’administratif, et notamment l’établissement de prévisions, et de projections susceptibles d’engendrer des ouvertures sur de nouveaux marchés. Toute l’importance des actions de réformes et de déploiement réside dans leurs répercussions sur le climat des affaires, et sur le développement des capacités des exportateurs. Dans ce sens, le ministre a appelé, «les associations professionnelles à participer à l’élaboration du cadre juridique et des mesures nécessaires devant être intégrées à la gestion du Fonds de soutien et de promotion des exportations, afin de garantir une réponse efficace aux aspirations des exportateurs». Une orientation qui viendra renforcer la relation entre les exportateurs et l’administration, et renforcera le dialogue et la concertation en vue d’optimiser le fonctionnement des nouveaux mécanismes.
C’est dans cet ordre d’idées que le ministre a également annoncé «l’organisation prochaine de réunions avec le ministère des Finances pour examiner les procédures d’exportation afin de surmonter tous les obstacles auxquels sont confrontés les exportateurs algériens, notamment en ce qui concerne les taxes, les douanes et les systèmes de paiement».