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PAR R. AKLI
Après son intervention avanthier à New York, à l’occasion des travaux de la 78e session de
l’Assemblée générale de l’ONU, où il a notamment plaidé en faveur d’un nouvel ordre mondial plus équitable, le président Tebboune a poursuivi hier sa série d’intenses entretiens et d’échanges avec les dirigeants de pays partenaires et alliés, à l’instar de l’Italie, de l’Afrique du Sud et de l’Ouganda.
Le président de la République – qui a mis ainsi à profit sa présence à New York pour consolider les relations de coopération économique et politiques étroites entre l’Algérie et ses différents partenaires et alliés – s’est également entretenu hier avec le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le président de la 78e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, M. Dennis Francis ainsi qu’avec son homologue cubain, Miguel Diaz-Canel, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar.
Auparavant, le chef de l’État, fautil le rappeler, avait déjà eu, depuis samedi dernier, à New York, avec nombre de dirigeants de pays partenaires et amis, plusieurs entretiens en tête à tête, aux fins de discuter de différentes questions d’intérêt commun, mais aussi des volets relatifs à la coopération économique bilatérale et aux enjeux géopolitiques qui marquent actuellement la scène internationale, dont notamment les impératifs de développement durable et l’urgence d’une réforme des institutions multilatérales et du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans cet ordre d’idées, le président Tebboune a ainsi eu de nouvelles discussions hier avec la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, dont le pays, faut-il le rappeler, entretient des relations de longue date et plus que jamais privilégiées avec l’Algérie, aussi bien de par leur convergence de vue sur les questions régionales et internationales telles que la situation au Sahel et l’immigration, qu’au regard de leur coopération bilatérale très étroite, notamment dans les domaines énergétique et industriel.
De fait, l’Algérie et l’Italie œuvrent depuis l’année dernière à conforter leur partenariat économique à travers des projets d’investissements structurants et d’intérêts commun dans
divers domaines, tels que l’industrie automobile, les énergies renouvelables, l’électricité, l’industrie gazière et autres.
Les deux pays partagent également des positions convergentes sur les questions internationales et œuvrent de concert pour un développement inclusif au sein du bassin méditerranéen et du continent africain, notamment sur les questions sécuritaires et celles
liées à l’immigration. Des questions très sensibles et cruciales pour la région autour desquelles l’Algérie déploie également une démarche de coopération efficiente avec son voisin tunisien, dont le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar a rencontré hier à New York le président Tebboune pour évoquer différents dossiers liés à la coopération bilatérale dans divers domaines.
Le chef de l’État qui, à travers la nouvelle politique du pays à l’international, œuvre
également à mettre en avant la profondeur africaine de l’Algérie, a par ailleurs eu d’importants échanges avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, ainsi qu’avec la vice-présidente de la République d’Ouganda, Jessica Rose Alupo.
Des rencontres qui s’inscrivent en droite ligne avec les efforts déployés ces deux dernières années par l’Algérie afin d’accélérer notamment l’intégration économique au sein du continent africain.