Par Hocine NEFFAH
Les populistes missionnés montrent leur cécité et leur myopie au point que leur «démarche» biscornue se fait exprimer d’une manière lamentable.
Chaque vendredi du «Hirak» ramène sa dose d’ineptie et de paradoxe. Surtout depuis l’infiltration du Mouvement populaire par la nébuleuse islamiste et ses alliés à la solde des officines étrangères et des organismes inféodés à la NED et ses succédanés. Le «Hirak» 2 ou celui qui s’identifie à la Covid-19 comme cela est appelé par un nombre d’Algériens et d’Algériennes qui en ont cure des dépassements et des errements de ce dernier par rapport aux slogans initiaux et les motivations d’un soulèvement populaire lors du premier élan un certain 22 février 2019.
L’impasse se fait sentir à plus d’un titre, les tiraillements sont manifestes à tous les niveaux qui ont trait à la mobilisation et la défaillance quant à la structuration du mouvement qui s’est transformé en une véritable nébuleuse sans tête ni queue.
Le «Hirak» 2 a versé dans le tout-«traîtrise» en traitant tous ceux et toutes celles qui ne partagent pas la démarche extrémiste des forces obscures qui se sont emparées du Mouvement populaire.
Le plus paradoxal dans ce processus abracadabrant des «promoteurs» du nihilisme au sein du «Hirak» 2, c’est que rien ne devrait se faire en dehors de leur logique négationniste et sectaire.
Celui qui sort de cette «règle» faite par la nouvelle «camarilla» qui a fait main basse sur le Mouvement populaire en le détournant de sa trajectoire initiale, se verra traiter de tous les noms d’oiseaux et d’obscénités dignes d’un régime fasciste.
Le peuple dans sa différence et sa pluralité s’est manifesté avec une rigueur sans ambages lors du dernier vendredi en occupant les rues dans le but d’interroger les autoproclamés représentants du Mouvement populaire. Cette fois, les choses n’étaient pas reluisantes pour ces semblants de «représentants» en les acculant avec des questions limpides et claires quant à la situation dudit mouvement qui n’arrive pas à se doter de tête et de dirigeants dans la perspective de structurer le «Hirak» et lui permettre d’esquisser un programme et une ligne politique en mesure de déterminer les priorités politiques et les étapes relatives à la mise en oeuvre d’un processus qui ouvrira le bal du dialogue, mais aussi de l’organisation dans la transparence et la clarté de ce mouvement tentaculaire et à mille têtes.
Des jeunes étudiants ont pu casser un tabou quant à l’«élite» du Mouvement populaire qui aime occuper les espaces médiatiques étrangers et ceux appartenant à la nébuleuse islamiste dont les accointances avec le terrorisme international et les organisations intégristes fréristes sont avérées et prouvées.
Ces semblants d’intellectuels qui étaient dans un temps récent des «spécialistes» de la communication pour le compte des pantins et des tartuffes du régime de Bouteflika, n’ont fait que répondre à ces jeunes étudiants avides d’une alternative crédible et concrète par des pantomimes et gestes renseignant sur leur agenda en leur qualité de missionnés.
Cette fausse élite de pacotille n’a pas apprécié les questions de ces jeunes qui se sont exprimés avec spontanéité quant à l’avenir d’un mouvement maintenu en l’état par des forces occultes sans avoir un objectif précis et bien détaillé. Ces fausses élites, voire autoproclamées, ont voulu faire encore une fois dans le nihilisme et le «dégagisme» montrant ainsi leurs limite et incapacité d’entrevoir une démarche et une réflexion concrète dans la perspective d’organiser et de structurer le Mouvement populaire.
La seule réponse qui est revenue avec acuité et qui a provoqué l’ire des jeunes étudiants et des participants naïfs dans la marche du vendredi dernier, c’est bien la sempiternelle rengaine de: «Il faut faire très attention quant à la désignation des représentants au sein du Mouvement populaire. Le Hirak n’a pas besoin de représentants ni de leader. Le Hirak est représenté par le peuple» (sic).
Voilà que les populistes missionnés montrent leur cécité et leur myopie au point que leur «démarche» biscornue se fait exprimer d’une manière lamentable et toute honte bue
Pourquoi les représentants autoproclamés du Hirak ont peur de la structuration et de l’organisation du Mouvement populaire? Sont-ils chargés de maintenir la cadence en l’état et assurer le rythme actuel d’un processus qui semble dans tous les cas de figure, bien étudié et préparé?
Source: https://www.lexpression.dz/
3 comments
Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles Hocine Neffar de l’expression, tente de répondre, sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs du Hirak par les inféodés à la NED et ses succédanés.
Le peuple algérien a approuvé le Hirak béni de 2019, et l’a accueilli favorablement, voyant en lui un signe de bon augure et un espoir pour sortir de la crise. Malheureusement, cette démarche a été accueillie par l’entêtement, la tergiversation et la sournoiserie de certains individus, médias mensonges et hommes politiques qui œuvrent à faire perdurer la crise et la rendre plus complexe.
Il est important de ne pas se tromper de combat et de discerner l’important du futile en ces temps manipulés. Céder aujourd’hui à la mode de la division entretenue, une fois de plus, par la société du spectacle et débattre futilement des intentions,ne fait qu’entretenir le consensus du statu quo et nous maintient, nous les algériens, exactement là où les comploteurs satanistes étasuniens veulent que nous restions: dans la cour de récréation à jouer aux billes et à nous chamailler entre nous.
Merci Benaldjia pour votre commentaire plein de sens
Je vais essayer de répondre à la question de la conclusion de cet article, en effet, Pourquoi les représentants autoproclamés du Hirak ont peur de la structuration et de l’organisation du Mouvement populaire? Tout simplement afin d’empêcher l’élite intellectuelle d’émerger et maintenir ce climat chaotique favorable à la déstabilisation et l’anarchie. Ils veulent, non seulement cacher leur médiocrité mais aussi saboter les efforts et les bonnes intentions du gouvernement appelant au dialogue. Sans eux, les Algériens auraient pu s’organiser en élisant des figures intellectuelle n’ayant aucune connexion avec les ONG et les marionnettistes impérialistes. Mais leurs manœuvres sont vouées à l’échec car comme dit le vieux dicton “Celui qui sème le vent, récolte la tempête” !