Le 7 juin 1962 à 12h27, des extrémistes de l’OAS avec la complicité de fonctionnaires français de la bibliothèque ont perpétré un attentat terroriste aux bombes phosphoriques qui a ravagé la bibliothèque universitaire d’Alger, elle comptait près de 600 000 ouvrages. Un crime culturel !
Le 21 décembre, un comité international pour la reconstruction de la bibliothèque de l’université d’Alger (CIRBUA) a été mis sur pieds, avec pour but la remise en état des bâtiments, des fonds, et l’équipement de la salle de lecture. Un appel pour la collecte de fonds a été lancé par le CIRBUA à l’échelle nationale et internationale.
En juillet 1962, l’union postale arabe avait invité tous ses pays membres à émettre un timbre avec surtaxe, pour la collecte de fonds, en solidarité avec l’Algérie, tout en dénonçant la barbarie de l’acte commis par l’OAS.
C’est la Syrie qui avait été le premier pays à émettre son timbre-poste dès 1964.
Elle sera suivie en 1965 par la Jordanie, le Yemen, l’Irak et l’Egypte, puis la Libye et enfin la Poste saoudienne et le Koweit.
Bizarrement, l’Unesco n’a jamais à ce jour classé l’incendie criminel de la Bibliothèque de l’université d’Alger dans son inventaire. En 1995, l’Unesco avait répertorié tous les livres détruits à travers le monde sauf les précieux ouvrages de la BU d’Alger.
Par Yazid
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