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C’est sur un rythme accéléré,lors des séances de concertation et de dialogue avec les professionnels de l’activité des exportations hors hydrocarbures,que le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, s’est penché au cours de la dernière rencontre avec les exportateurs de différentes filières, sur l’importance de tracer un programme d’action, visant à porter l’activité à la vitesse supérieure. Il faut dire que les résultats des nouvelles directives adoptées par l’État, ont donné des résultats inédits, frôlant la barre des 7 milliards de dollars au terme de ces trois dernières années. Des avancées qui véhiculent la promesse d’un déploiement plus important et d’une dynamique efficiente qui se confirme à travers les multiples actions de partenariats et d’échanges commerciaux avec l’extérieur.
L’heure est à la valorisation de ces acquis et à leur capitalisation dans une vision globale, qui permettrait au secteur de sceller définitivement le cap de la performance et du rendement. C’est dans cette optique, que le ministre a affirmé, lors de cette rencontre que «les services de son ministère assureront toutes les facilitations aux exportateurs, en adéquation avec les orientations de l’État visant à promouvoir les opportunités d’exportation hors hydrocarbures». En plus des mesures importantes de facilitations mises en place pour booster l’activité des exportations hors hydrocarbures, l’État veut faire de cette activité l’axe du changement par excellence, dans la mesure où les résultats obtenus découlent des dispositions nouvelles juridiques en matière d’investissement, et des mesures de facilitations à différents niveaux du processus de l’exportation, et ont eu le mérite d’exprimer le passage d’une gestion économique purement administrative et opaque, à une gestion scientifique et productive. Autrement dit, dès que les leviers ont été activés, et les barrières ont été levées, les exportations ont connu un essor inédit.
À cela s’est ajoutée l’importance du volume des conventions et des coopérations signées, à travers un engouement sans précédent sur la destination «Algérie». Il y a lieu de convenir également que les nouveaux paradigmes de gestion, notamment le rapprochement signifié avec les acteurs principaux de l’activité, et leur implication dans la définition des objectifs, ont permis ces résultats,a confirmé le ministre, précisant que «l’implication des professionnels et des exportateurs s’inscrit au sein de la nouvelle approche économique du ministère». C’est précisément à travers ces nouvelles pratiques qu’apparaissent les arguments d’une nouvelle approche de développement, essentiellement axée sur le suivi et l’accompagnement soutenu aux opérateurs. L’objectif étant de conférer à cette activité les outils et les moyens pour relever les défis et saisir les opportunités en or, véhiculées par la nouvelle conjoncture économique mondiale.
Cela étant, si les résultats sont probants et permettent une accélération en matière de réalisations, il n’en demeure pas moins que la tâche reste ardue et tributaire de l’assainissement des embûches et des sources de retards et de dysfonctionnements. À ce titre, le ministre s’est attelé, lors de cette séance de concertation, à écouter «les préoccupations des exportateurs, et pris connaissance des obstacles auxquels ils sont confrontés, tout en convenant de tenir une série de rencontres au siège du ministère, en présence des secteurs ministériels concernés par le dossier de l’exportation.