Dans la conjoncture internationale, l’Algérie doit impérativement adopter une stratégie ferme et de velours en usant de savante diplomatie pour mener et à terme son projet national et multidimensionnel. La situation est on ne peut plus explosive, fragile et meurtrière et peut à tout moment basculer à peu de choses près. Politique et diplomatie doivent rimer ensemble et accorder leurs violents pour une véritable harmonie. Au stade où vont les choses, les erreurs ne sont plus permises et la moindre faute peut s’avérer fatale. Dans ce choc des titans, l’Algérie doit observer sa neutralité positive, gymnastique qu’elle a bien réussie jusqu’alors, tout en sauvegardant ses intérêts qui peuvent être mis à rude épreuve tellement la situation est hyper changeante et fluctuante.
Ce conflit recherché de longue date par les Américains a été déclenché en terre ukrainienne à partir de 2014 dans le but de démanteler la Russie. Les sanctions qui lui ont été infligées ont eu des retombées néfastes sur l’économie mondiale et surtout sur celle des pays émergents et en voie de développement. Sur le plan politique, les conséquences ont été désastreuses en ce sens qu’elles ont mis à rude épreuve la souveraineté nationale de beaucoup de pays. Ceux-ci ont été conviés, à maintes reprises, par les organismes des Nations unies à se prononcer sur la crise ukrainienne. Beaucoup de pays ont été sommés de caresser dans le sens du poil et de voter contre la Russie. Le cas de la Serbie est on ne peut plus édifiant. Peu de pays, à l’image de l’Algérie, ont eu l’audace de faire valoir leur point de vue en toute indépendance. Ce genre de procédure est souvent utilisée par l’Occident pour imposer son diktat et son impérialisme en leur conférant une force de loi par la soumission du droit afin de les habiller de la légalité internationale.
Au-delà des morts, des souffrances et de la crise humanitaire provoquée par les combats qui sévissent en Ukraine, l’économie mondiale subit les effets du ralentissement de la croissance et de l’accélération de l’inflation. La hausse des prix des matières premières telles que les produits énergétiques et alimentaires contribuera encore à l’augmentation de cette inflation tout en érodant le pouvoir d’achat et la valeur des revenus. Si le conflit perdure, le monde n’est point à l’abri d’une récession économique grave et l’Algérie doit prendre les mesures qui s’imposent pour minimiser ses impacts à terme sur le développement national. Au risque de paraitre cynique, l’Algérie doit tirer profit de cette situation internationale en s’investissant davantage en tant qu’acteur fiable et reconnu au moins en matière de source d’énergie fossile et renouvelable. Évidemment, tous les créneaux sont susceptibles d’être explorés pour assurer un véritable décollage. À titre d’exemple, L’Algérie doit attirer les capitaux en offrant l’assiette, l’énergie et la main-d’œuvre qualifiée. L’Algérie doit assouplir les barrières douanières et améliorer le champ d’investissement pour encourager les pays industrialisés, au moins dans le pourtour méditerranéen à délocaliser leurs usines et autres fabriques dans les différentes industries.
La Russie et l’Ukraine étant d’importants producteurs de céréales et d’engrais en assurant 30 % des exportations mondiales. Les perturbations engendrées dans le commerce de ces denrées ont été lourdement ressenties à travers les pays consommateurs de ces produits. AlhamdouliLLAH, l’Algérie a su amortir dans une large mesure ces retombées en adoptant la mise en œuvre d’un plan ambitieux de réformes structurelles qui ont eu déjà un impact certain sur l’économie algérienne. Les prix de l’Énergie (gaz et pétrole), des céréales et des métaux ayant bondi, l’Algérie est appelée à tout mettre en œuvre pour explorer dans le but d’augmenter les réserves en hydrocarbures, de s’investir énormément dans l’agriculture pour réaliser la sécurité alimentaire et exploiter ses richesses minières et a fortiori les terres rares dont regorge le sol algérien. À l’évidence, ces projets sont déjà mis en chantiers et le gouvernement algérien est sur la sellette pour les mener à bon port. Ce rappel et cette insistance ne sont là que pour empêcher l’endormissement des consciences. Oui, car à plus long terme, l’ordre économique peut être fondamentalement modifié. Les chaines habituelles du commerce vont être intégralement chamboulées et l’Algérie doit être prête à reconfigurer les itinéraires de ses approvisionnements et de ses livraisons. AlhamsouliLLAH, Allah dans sa grande miséricorde a offert à l’Algérie un Président honorable qui a su en un temps très court à placer le pays sur des rails solides et prometteurs. Wallah, par trois fois, le peuple algérien lui est redevable et doit tout faire pour l’aider dans la concrétisation de son RÊVE que je fais mien, et que tout patriote véritable doit faire sien afin de faire de l’Algérie un pays et une nation respectés et prospères.
La guerre d’Ukraine n’est que la partie visible du choc planétaire qui risque de tout emporter, dès lors que les conditions préfigurant son avènement sont tout à fait réunies. Les tensions politiques entre les puissances tant économiques que militaires accroissent les risques de paupérisation de l’économie mondiale et d’un embrasement général. Cependant, les premiers perdants sont les pays à faible potentiel économique et les pays dépendants des produits énergétiques et des denrées alimentaires. Les forces en présence se déchirent pour sauvegarder leurs intérêts vitaux dans un Nouveau Monde qui se dessine à coups de canons et de tiraillements politiques et diplomatiques. Dans ce sable mouvant politique, L’Algérie a su tirer son épingle de jeu en ménageant la chèvre et le chou et il faut être un chevronné pour naviguer à vue dans un tel bourbier. AlhamdouliLLAh encore une fois, le Raïs (qu’ALLAH lui prête une longue vie pleine de santé pour pouvoir mener à bien le PROJET), a su voguer sur les flots en dépit de tous les vents et autres courants.
Dans ces moments difficiles, les Algériens et les Algériennes doivent se serrer les coudes et être solidaires envers eux-mêmes et envers le gouvernement qui lutte contre vents et marées pour rehausser le blason de l’Algérie. Tous les indicateurs tant microéconomiques que macroéconomiques sont au vert, et ce malgré les contraintes de la pandémie. Les Algériens et les Algériennes doivent être fiers et surtout positifs dans leur démarche pour que le staff gouvernemental ait les coudées franches pour continuer dans cette lancée heureuse qui augure d’un avenir meilleur et florissant. Nous devons faire preuve de sobriété et de longanimité pour aider les gouvernants à s’occuper des questions stratégiques au lieu de barboter dans une bouteille d’huile ou un sachet de lait. Les frontières de l’Algérie sont minées et nous ne sommes pas à l’abri d’un conflit armé qui peut nous être catastrophique. Nous sommes cernés de tous côtés. Les États-Unis, Israël, la France et l’Espagne ne nous pardonneront jamais notre parti pris en faveur des causes justes. L’Entité sioniste a maintenant pignon sur rue et peut à tout moment lâcher ses chiens. Peu lui importe les pertes marocaines. Seul demeure son intérêt : au pire, retarder l’Algérie et l’affaiblir, au mieux, la détruire.
Il est impératif que les Algériens et les Algériennes se réveillent tant qu’il est encore temps pour aider les responsables à déjouer tous les complots visant à créer la zizanie au sein du pays. Il faut toujours avoir en mémoire la décennie noire. Nos plurielles et profondes blessures ne sont pas encore guéries. En principe, cela doit nous donner à réfléchir au lieu de suivre bêtement les appels anonymes d’un Facebook louche et mandaté. Le débrayage impromptu de certains établissements des postes et télécommunications est à méditer pour ne pas tomber une autre fois dans le miroir aux alouettes. Tous les Algériens doivent s’interdire un tel agissement jusqu’à nouvel ordre et rester sur le qui-vive pour ne pas fragiliser le front interne déjà secoué lors des évènements en Kabylie.
En trois ans de mandat présidentiel, le bilan est plus que positif et à tous les niveaux. À peine le statut particulier des travailleurs de l’Éducation nationale adopté, quelques lycées dans une wilaya ont renvoyé leurs élèves pendant une journée pour des futilités. Certaines mentalités ont la vie dure. Il est vrai qu’il est difficile de venir à bout d’une conviction, mais il est nécessaire que cet état des choses change. Les syndicats tous corps confondus doivent jouer leurs rôles en défendant les droits des travailleurs et autres ouvriers d’une manière saine et civilisée. La phase que traverse notre pays est cruciale et nous devons mettre un bémol à notre esprit étroit et à nos revendications égoïstes. Au contraire, nous devons nous unir autour du projet présidentiel et retrousser nos manches pour participer un tant soit peu à sa réussite. Il y va de l’avenir de nos enfants et celui de toute la nation. Maintenant que les conditions sont réunies, nous n’avons plus droit à l’erreur. Il est légitime d’aspirer à un avenir meilleur et la grève est un droit garanti par la constitution, seulement, il faut savoir apprécier la situation et déchiffrer les circonstances tant régionales qu’internationales pour ne pas hypothéquer bêtement l’avenir du pays.
Le bilan est déjà très lourd en Ukraine et les Ukrainiens ont rejoint la préhistoire. Les conséquences de la guerre sont terribles sur le tissu social. La souffrance et l’insécurité sont presque totales. D’autres pays autour de nous ne connaissent ni la sécurité alimentaire, ni celle de l’eau, ni celle médicale, ni celle dite sécuritaire. Alhamdou liLLAH, nous les avons toutes réunies sur un plateau d’argent et les choses ne cessent de s’améliorer davantage. Estimons-nous heureux de notre situation, car la paupérisation a gagné même les pays développés. Trente millions d’Américains vivent dans la précarité. La moitié des Africains et des Sud-Américains vivent dans des conditions terribles et c’est loin d’être fini. Certes, beaucoup de problèmes persistent chez nous, mais nous avons la chance de réussir la transition vers le meilleur pour peu que tous les Algériens et Algériennes se mettent sur la même longueur d’onde. Nous sommes tous appelés à soutenir le Président et l’équipe gouvernementale qui font un travail colossal sur tous les plans. La seule façon de les remercier est de suer en se débarrassant de toute idée négative. La phase est propice, mais très critique aussi. Seuls un esprit et une conscience éveillés sont à même de nous prévenir de toute dérive et de tout dérapage.
Les partis algériens, ces grands absents de la scène tant politique que médiatique, ont de nouveau raté le coche. Leur absence ou plutôt leur extinction n’est pas fortuite. C’est de leur nature de ne briller que par occasion. L’autodissolution leur est vivement conseillée pour libérer le champ à l’émergence de nouveaux acteurs susceptibles de mettre en œuvre un nouveau mode d’action. On ne prend conscience de leur présence qu’à certaines échéances et autres élections. Budgétivores, ils ne sont faits que pour hiberner. Quant aux élites, ces locomotives supposées du train Algérie, on n’entend guère leurs sifflements. Leurs voix enraillées ne se répercutent que débilement sur le chemin empoisonné d’une certaine renommée. Les quelques plumes portées au panthéon de la médiocrité sont éternellement aux prises avec leur identité. Celles de l’ailleurs qui sont parties à la conquête de l’Eldorado ne brillent que par leur traitrise au service de la main qui les nourrit.
En diplomatie, il faut avoir un esprit affuté pour pouvoir naviguer sans hypothéquer l’avenir de son pays. La palme d’or revient au Président de la République, Monsieur Abdelmajid Tebboune, d’avoir su épargner à l’Algérie d’immenses difficultés, par sa clairvoyance et sa lecture pertinente des tensions caractérisant les relations internationales. Son sens politique et son habileté lui ont permis de mener une politique flexible et adaptée à la situation internationale. Le report de la visite d’État qu’il devait effectuer en Russie fut sagement calculé, car le conflit ukrainien était à son apogée. La maintenir, c’était aller contre les intérêts stratégiques du pays tout en froissant certaines susceptibilités occidentales. À ce moment-là, celles-ci avaient exprimé un intérêt certain à l’endroit de l’Algérie. La programmer durant le mois où il se rendra en France relève d’un véritable coup de maitre qui sait faire rimer politique et diplomatie, intérêts et stratégie.
3 comments
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii
toujours un plaisir de vous lire
Ce qui m’a plu dans votre article, en plus de sa pertinence, bien entendu, c’est le nombre de fois où vous aviez remercié notre bon dieu : » Alhamdou liLLAH » 5 ou 6 fois, MERCIIIII
Salam alikoum Sy Mohamed Redha Chettibi,
ALLAH yarda Alina oua alikoum et nous agrée dans son vaste paradis. Vous me faites trop d’honneur Sy Mohamed Redha. Avec votre regard pertinent, mes textes ne sont que plus beaux. Je vous remercie de votre fidélité en espérant être à la hauteur de cette estime que vous vouez à ma plume. En tout cas, mes petits mots sont comblés de se savoir lus par une telle sommité.