par Zouhir MEBARKI
lexpressiondz.com
19-12-2020
Fratrie. La menace contre notre pays se précise. L’ennemi avance ses «pions» un à un depuis le «printemps arabe». En vérité cela remonte à bien avant. Mais contentons-nous de l’année 2011 comme point de départ car c’est le même complot qui est régulièrement réajusté en fonction des facteurs nouveaux qui surgissent. Plus précisément, de notre capacité à faire échec à toutes les tentatives qui ont été menées contre l’Algérie. Sauf que l’ennemi ne désarme pas. Il revient inlassablement avec de nouvelles manoeuvres et autres contournements pour essayer de surprendre notre vigilance. Il cherche la faille et saute sur la moindre conjoncture qui lui semble favorable pour nous faire tomber dans le piège du chaos. Le complot qui est concocté contre nous est très élaboré. Il prend en compte tous les aspects de la vie dans notre pays. De tous ces aspects, deux facteurs lui donnent du fil à retordre. Il y a la force reconnue par tout le monde de notre Armée nationale populaire et il y a la mobilisation populaire qui a fait ses preuves à diverses occasions. D’ailleurs, le génie des pères de la révolution du 1er Novembre 1954 est d’avoir su la réveiller. C’est ce qu’a révélé le chahid Larbi Ben M’hidi lors de son arrestation. Avec le recul, on comprend mieux pourquoi les Algériens appelés les moudjahidine «El Khaoua» (les frères). Le peuple algérien n’était plus qu’une grande fratrie face à l’ennemi. Cela est d’autant vrai que les termes «khouya», «kh’ti» étaient même employés par tous les Algériens dans leurs relations de tous les jours. Ce qui en fait l’arme absolue d’un peuple qui forme une seule et même famille quand il s’agit de défendre la mère patrie. Rappelez-vous la mobilisation sans précédent lors de l’attaque marocaine à Tindouf en 1963 soit une année après l’indépendance. Reste que cette mobilisation a ses codes pour être activée. On entend ici et là le personnel politique recommander «le renforcement du front interne». Sans dire comment. Or, l’Algérien ne répond pas à la mobilisation sans une confiance certaine. Pour l’heure, le seul qui jouit de cette confiance des Algériens est le président, Abdelmadjid Tebboune. Même les plus sceptiques d’avant le 12 décembre 2019, ont été depuis, conquis par la sincérité, l’humanité et la force de cet homme. Le vécu tendu de son absence puis la chaleur de l’accueil de sa guérison en témoignent. Il est aujourd’hui celui qui pourra mobiliser les Algériens!
1 comment
merci Toufan ça donne cuad au coeur