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Le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Kamel Baddari ainsi que le ministre de l’Hydraulique M. Tahar Derbal, ont coprésidé ce mercredi une réunion de coordination entre les deux départements.
Selon un communiqué du ministère de l’Hydraulique relayé par l’APS, l’objectif de cette réunion est l’intensification de la coopération et des partenariats entre les deux ministères notamment dans les domaines de la formation, la recherche et la modernisation du service public en matière de ressources en eau.
Le suivi de la mise en route de la convention de partenariat signée entre les deux départements en 2021 a également été abordé lors de cette réunion tenue au niveau du siège du ministère de l’Hydraulique en présence des cadres des deux ministères, ajoute la même source.
« La convention-cadre de 2021 met en place un cadre réglementaire pour l’action commune et la coopération dans le domaine de la Recherche scientifique et technologique relative au service public de l’eau en vue d’une meilleure maîtrise des techniques modernes utilisées dans le domaine de l’hydraulique », précise le communiqué.
Un algorithme pour collecter des données sur les ressources en eau
Intervenant à cette occasion, les deux ministres ont évoqué le changement climatique et son impact sur le secteur des ressources en eau en Algérie.
« La nouvelle donne imposée par le changement climatique nous amène aujourd’hui à trouver des solutions alternatives plus durables pour assurer des ressources en eau résilientes au changement climatique et à même de réaliser la sécurité hydrique », souligne la même source.
Le communiqué fait également état de plusieurs projets menés par les secteurs des universitaires et des chercheurs dans l’objectif de trouver des solutions durables à ce genre de problème.
Des projets à l’image de celui lancé par des universités, l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) et l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), pour le développement d’un algorithme permettant de collecter des données actualisées sur l’eau dans le sud du pays.
Des applications pour mesurer les nappes phréatiques et étudier les eaux usées
Toujours dans cette optique, les deux responsables sont convenus pour le lancement d’un autre projet pour la création d’un algorithme dédié à l’étude des nappes phréatiques, dans le cadre du programme national de recherche, ajoute le document.
« Un autre projet scientifique a été lancé entre l’université de Sidi Bel Abbes et l’Office national de l’assainissement (ONA), relatif à l’épuration des eaux usées par ozonation », selon la même source.
Cette technique, très répandue dans les pays développés, permet d’obtenir une eau filtrée et traitée pouvant être utilisée dans d’autres domaines, note le document.
O.K/APS