Le tourisme et les lieux et les domaines de cultures dits artistique
1) Tourisme constructif ou dévalorisation du patrimoine ?
Secteur devenu à la mode, le tourisme en Algérie fait bouger des personnes qui souhaitent percer dans ce domaine ; mais qui risquera de devenir très vite anarchiquement lucratif si on y fait pas attention.
Dans les salons du tourisme internationaux, l’Algérie est redevenue « fréquentable » ; et en particulier son désert : un nouvel eldorado.
Pour veiller à sa préservation, il sera utile de prévoir des gardes fous.
a) Qu’elle serait le profil du meilleur touriste ?
Pour ma part, je mettrai en place une priorité, durant un temps, au tourisme national. C’est l’algérien, d’où qu’il soit, qui doit être privilégié. Il doit être le 1ier sollicité à valoriser son patrimoine et son pays.
Dans ce secteur, il a longtemps été mis de côté ; cela ne doit plus continuer.
Dans ce domaine du patrimoine et de l’économique, l’argent ne doit pas être un handicap : pour aucun algérien.
J’avais remarqué que dans certains coins de l’Algérie, un début de mentalité du tourisme à l’européenne, à l’égyptienne, à la tunisienne, etc, s’était mis en route.
Les pays, que je viens de citer, ayant choisi un mode de tourisme que je qualifierai de « tourisme supermarché » ; dans le sens où ce sont de véritables convois de touristes, en nombre plus ou moins importants, qui sont envoyés dans des zones qui se trouvent par la suite envahies par ces curieux, plus ou moins respectueux du patrimoine qu’ils visitent. Dans certains endroits, ils sont devenus des conquérants. Principalement par le biais de l’argent ; mais aussi par le biais de leur « importance » internationale. Comme s’il faisait la charité aux lieux qu’ils visitent : si on peut appeler cela de la visite.
Le tourisme étranger est intéressant quand il est maîtrisé.
Depuis que le voyage Paris/Djanet s’est mis en place (vers 2022), des détériorations ont eu lieu : des morceaux de vestiges longtemps protégés ont été rapportés en France. Cela ne doit plus se faire. Ce doit être filtré avant la réservation.
Ce genre de laisser aller entraînera le fait que les habitants, sous l’ivresse de l’argent, qui arrivera vite au début, négligeront la protection des sites pour être au service du touriste. Dès lors, les autorités, auparavant chargées de la sécurité du pays, seront déroutées de leurs vraies missions ; et devront alors intervenir, comme le font les pays dépassés par le fléau d’un tourisme anarchique. Après les vestiges et le patrimoine, viendra le temps de la dépravation et la transformation de l’habitant qui acceptera la compromission voire la soumission.
Des états voisins de l’Algérie ont déjà atteint ce point de quasi non retour. La population devenue dépendante du touriste et de ses finances est devenue prête à tout pour le garder chez elle.
Entre autre dérive, je tiens à faire remarquer ceci :
« Il apparaît, quelquefois, que l’indigène est relégué, par son propre compatriote organisateur du séjour ou de la visite, à un vulgaire touriste de 2nde catégorie. Il s’installe alors une sorte de mépris en le voyant venir ; sûrement parce qu’il ressemble à l’accueillant qui veut du différent ; du neuf ; autre chose quoi. Mais pas une version de lui-même. »
Pour en revenir à l’Algérie ; sans être plus algérien que l’algérien ; et le faire passer pour (ou devenir) un chauvin fanatique ; je perçois une façon constructive de développer son tourisme national.
Tout d’abord, il ne faudrait, au départ, accueillir que des nationaux et ceux de la diaspora ; mais algérien de nationalité ; à défaut ils doivent posséder un fort ancrage, très ancien et prouvé, dans le pays. Ce sont eux qui relanceront le tourisme interne qui peut-être perçu comme un retour aux sources.
Ensuite, il faudra les recevoir comme faisant partie intégrante de ce pays ; lors des visites, leur faire l’apprentissage de leur culture, de leurs traditions et de leurs langues (amazight, derja et arabe) afin d’immerger tous ces algériens, légèrement dénaturés et désinformés, sur ce qu’ils sont en majorité.
Ça ne doit plus être des informations étrangères qui doivent leur apprendre leur histoire : même si elles sont correctes.
b) L’économie touristique algérienne par l’algérien
Pour ma part, l’algérien peut largement répondre, économiquement, aux besoins touristiques de son pays.
Tout le monde pourrait donc travailler, et dans le respect commun de ses coutumes et cultures. Ceci est très important !
Je pense que, quand cet algérien aura enfin pris conscience de son patrimoine et de la richesse de son pays, il sera encore plus vigilant à ce que ce soit préservé pour ses descendants et ses autres compatriotes.
Chaque algérien deviendra, sans le forcer, un gardien de son pays.
Ça ! c’est un engagement social ; dans l’aspect patriotique du terme !
Le « c’est pas moi, c’est lui ? » Pour ma part, pas en Algérie.
2) Culture ou déculturation ?
Je m’inquiète un peu plus, sur ce qui est introduit en Algérie, par ceux qui se présentent comme expert des arts ; en particulier dans le domaine de la culture du point de vue spectacle artistique,
Pour ma part, je trouve qu’il y a des failles en termes de vigilance sur des spectacles et des vidéos issues de l’étranger. Je m’étonne, qu’en Algérie, des « œuvres » comme des films, qui sont limites présentables dans certains pays occidentaux, et connaissant un minimum leurs réalisateurs, on ait pu les autoriser pour ensuite les bloquer.
Pour ma part, ceux qui gèrent ce domaine agissent à l’envers ; ou bien ils sont laissés à les introduire ; et si ça passe ? on dira rien.
Pour ma part, ceci est à revoir !
Il faut un filtrage immédiat avant de propager !: d’emblée il faut agir. Car pour certains producteurs et des diffuseurs, surtout ceux issus d’une culture différente, et même du point de vue religion, la mentalité et le degré de subversion et de perversion sont déjà connus ou prévisibles.
Pourquoi vérifier avant de diffuser ? Car interdire, après avoir diffusé, deviendra un élément d’attaque pour obscurantisme ou comportement rétrograde.
Je souhaite, pour exprimer ma vision, présenter une réflexion un peu longue ; mais importante sur l’exemple d’un film.
Lorsqu’un film est bloqué après coup ; après avoir eu un temps de visionnage ; même si ce n’est que de l’ordre d’un jour ; cela pourra être dénoncé, par ceux qui souhaitaient sa diffusion (auteurs ou diffuseurs), appuyés de leurs médias complices, comme du sectarisme et de l’obscurantisme. Souvent, parce que ce film contenait justement un message qu’ils comptaient faire propager ; message qui touche souvent à la femme (encore elle) et à tout autre « viciosité » qui aurait attrait à des parties « dépravable » du genre humain.
Par contre, ne pas diffuser un événement douteux qui est présenté comme artistique ; et ne pas en parler ouvertement, empêchera ceux que j’ai cités plus haut, de le dénoncer dans leur média ; sauf, peut-être, une légère allusion à un spectacle qui n’aurait pas été sélectionné ; mais qui, dans la réalité, ne serait pas passé entre les mailles d’un filet bien serré. Ils pourront toujours tenter d’accuser ; mais ils n’auront pas de réponse sur laquelle s’appuyer pour dénoncer ce à quoi ils s’attendaient. Ces gens-là savent et joueront l’étonnement.
Les pays qui n’oseront pas veiller intelligemment à ce qui sera diffusable ou pas pour leurs peuples, sans entrer dans l’autoritarisme, seront débordés et tomberont dans l’idéologie de l’autre. Les manipulateurs et ceux qui veulent dénaturer l’homme et sa société sont acharnés et tenaces ; et la corruption interne est une de leurs stratégies.
En résumé : en ignorant un produit extérieur que l’on ne veut pas consommer ; tout en ne l’exprimant pas ouvertement ; celui-ci ne sera pas dénoncé par ceux qui auront essayé de l’introduire.
Ce qui veut dire que refuser après-coup, ou ne pas l’employer dès le départ, sont deux aspects tactiques qui ne produisent pas le même effet.
La différence sera énorme.
Certains ont pu constater, que lors des confrontations verbales, et face à un adversaire, plus ou moins respectable, qu’il ne fallait pas lui prêter le flanc ou ne pas lui donner le bâton pour se faire battre.
Moins on en dit, mieux c’est !
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Bonjour,
je remercie les administrateurs de Jazairhope pour avoir publié ce texte.