Par Mr Hassen Kacimi
Des cercles subversifs, ostensiblement médiatisés dans l’hexagone, s’attaquent ouvertement à l’Algerie, affichant une hostilité violente qui revient, de manière cyclique, pour des considérations électoralises connues.
La France semble avoir fait le choix de ne pas normaliser ses relations politiques avec l’Algerie et cela menace sérieusement la visite du président Abdelmadjid Tebboun, dans ce pays.
Le Président Macron doit se démarquer et afficher publiquement son opposition à de telles manoeuvres belliqueuses.
Une visite d’Etat ne peut se dérouler dans un climat politique où la droite au pouvoir a été chauffée à blanc, pour empêcher la perspective d’une normalisation des relations diplomatiques, entre les deux pays.
La pauvreté intellectuelle de certains politiques Français, a fait de la diversion, un métier, pour détourner l’attention de leurs concitoyens qui ne supportent plus les malheurs que leur font subir leurs gouvernants, depuis des décennies.
Dans une democratie fictive, prise en otage par de puissants lobbys, mercantilistes, telle que la France, les intellectuels patriotes de ce pays sont censurés et ils ne sont plus audibles .
Pour ces révoltés et insoumis, il n’y’a plus de doute, la France a été vendue et bazardée, par une classe politique carriériste,aventurière et opportuniste.
Ces élites Françaises, des lobbys sionistes au pouvoir, ne gèrent plus les intérêts de la France, depuis fort longtemps, compromettant l’avenir de tout le peuple Français, livré aux loups et aux chacals des empires banquiers de Rotchilds, dont le seul métier est de faire la guerre, de conquérir de nouveaux territoires et de réprimer l’opposition et une population qui s’appauvrit de plus en plus.
Cela est la triste réalité d’une France affaiblie, fortement discréditéeo qui a perdu son autonomie et sa souveraineté, en raison de politiques puérils et futils qui ne servent plus les intérêts de leur pays.
L’Algerie a raison de penser et de proclamer, haut et fort, que la culture coloniale est un patrimoine culturel, inscrit dans les passations de consigne des gouvernants Français, devenant, par tradition, un héritage de gouvernance, qui s’exprime, souvent, par des actions répétitives, foncièrement hostiles à l’Algerie, qui regarde ailleurs, vers des cieux plus cléments.
Des amalgames inacceptables, parfois voulus, sont promus dans le langage de certains acteurs politiques Français, qui pensent, maladroitement, que l’annulation de la convention de 1968 résoudrait, miraculeusement, les déboires actuels de la France qui s’évertue à mettre sur le dos de l’Algerie, tous les problèmes migratoires de ce pays qui a une dette abyssale envers l’Algerie, non encore honorée.
La convention de 1968 n’a jamais encouragé l’immigration irrégulière, bien au contraire, elle constitue le cadre légal d’une migration régulière et ordonnée qui se distingue de la migration irrégulière, régie par un autre cadre juridique.
La France a déjà, depuis fort longtemps, vidé cette convention de son contenu, pa diverses mesures restrictives, en matière de circulation des personnes.
Dans l’actualité politique Française une campagne de dénigrement de l’Algerie est orchestrée et elle prend les allures d’un lynchage médiatique qui ne peut être expliquée que par l’intervention de très forts lobbys qui versent, sous la table, de gros chèques, comme au parlement.
Les dessous des réseaux de corruption de la classe politique Française, par le Makhzen, n’ont pas encore été dévoilés. Ils seront retentissants et ils éclabousseront plusieurs personnalités politiques de ce pays.
L’Algerie fera valoir ses droits et elle affichera la note salée, à ces politiques d’outre mer, incultes et racistes, qui pensent, encore, continuer à nous humilier et à nous mépriser, sans conséquences.
La convention de 1968 est intervenue pour remplacer le cadre juridique de libre circulation des personnes, entre l’Algerie et la France, et la supprimer, consacrerait le retour à la libre circulation des personnes, entre ces deux pays.
Un tel scénario n’enchenterait pas Xavier Driencourt, Gérard Larcher, Marine le Pen et Édouard Philippe et consorts, des faucons qui n’ont rien à envier au sioniste et criminel de guerre, Natanyahou.
Quand les politiques Français s’attaquent à l’Algerie, cela veut dire que la France va très mal et que l’Algerie se porte de mieux en mieux.
La France est tombée au ras des pâquerettes, rappelant à celle ci, douloureusement, la belle époque coloniale de l’Algerie Française.
Une classe politique Française, à court d’idées, et sans ressorts, continue de faire de la diversion, pour détourner l’attention des travailleurs Francais qui ne supportent plus les malheurs que leur font subir leurs gouvernants, depuis des décennies.
Pour le peuple Français, la France doit être décolonisée, et pour cela, il faut à tout prix chasser cette caste politique de prédateurs, des lobbys sionistes qui gouvernent la France, passée sous le régime et le statut de la sous location, faisant des français des indus occupants, dans leur propre pays.
La convention de 1968 ne peut pas être annulée, aussi facilement, comme le prétend une classe politique française, souffrant durement de délire de persécution et d’une schizophrénie, avancée et incurable, que nous retrouvons, souvent, chez les sujets ayant pratiqué la sinistre profession de bourreaux et d’assassins, qui continuent, maladivement, à vouloir prolonger la guerre d’Algerie.
L’Algerie peut, à tout moment, élever le niveau de ses exigences, en matière de réparation des crimes et génocides, commis par la France en Algérie.
Les autorités Algériennes ont fait le choix de la sagesse, pour mettre le dossier de la mémoire, à l’abri des instrumentalisations, et dans l’interets des générations futures.
Dans le cas où les lobbys d’extrême droite déterrent la hache de guerre, l’Algerie fera valoir ses droits devant la cour de justice internationale et le tribunal pénal international.
L’Algerie dispose d’autres atouts qu’elle fera valoir si les hostilités sont déclenchés contre l’Algerie, et là »le val de grâce » à perdu tous les privilèges de grand arbitre qui décide en dernier ressort.
Si la France compte nous opposer les réalisations faites en Algérie, comme le revendique souvent les colons de l’Algerie Française, ceux ci doivent savoir que cela a été construit avec l’argent de l’Algerie, produit du pillage de notre pays, de 1830 à 1962.
Xavier driencourt et Édouard Philippe, des militants purs et durs, de l’Algerie Française, connaissent cela et ils gardent un grand mutisme sur le pillage, par la France, de l’Algerie et du vol du trésor de la régence d’Alger.
Ces derniers se sont succédés, dans une parfaite partition et une fausse parodie, pour tirer, sans sommation, sur l’Algerie, ouvrant le bal à de nouvelles crises, en perspective, entre nos deux pays.
Gérard Larcher, un inamovible de la classe politique Française, un haiglender des temps modernes, qui contraste, dangereusement, avec les alternances politiques des démocraties libérales.
Il est président du sénat français, vétérinaire de profession, reconvertit en homme politique, de premier plan, spécialiste des thérapies de choc, parachuté, sans transition, aux plus hautes sphères politiques de l’Etat Français, est monté au créneau, à son tour, pour sévir contre l’Algerie.
Derrière chaque grand homme, il y’a toujours une femme et pour Larcher, c’est son épouse Christine Weiss… et les lobbys sionistes.
Comme le discours politique de ces piétres personnages, en voie de garage,sans avenir politique, aux abois, ne porte plus, le SDEC Français a actionné certains plumitifs de la légion étrangère, d’origine algérienne, qui ont construit leur réputation et leur carrière, en cassant, à tout va, tout ce qui à un lien avec l’Algerie.
Une triste réalité pour ces nouveaux harkis, sans honneur, sans gloire, tombés dans le statut de la légion étrangère et de la délation.
Ces nouvelles recrues qui se reconnaîtront d’elles mêmes, dont le prestige a été construit, pour services rendus, au nouveau régiment des paras de Bigeard, exercent honteusement le job de harkis,post indépendance, dans la pure sinistre tradition du régiment des harkas, coupable de crimes de guerre en Algérie.
Ces plumitifs, promus, douteusement, au rang de grands scribouillards, ont été missionnés pour continuer à dénigrer l’Algerie, en la maltrairant et en lui reprochant tous les maux du monde, comme si la France coloniale était le paradis des droits de l’homme, des libertés et de la démocratie.
A ce sujet, donnez la parole aux gilets jaunes et ils vous raconteront les sévices qu’ils ont subis.
Dans ce domaine, le passé sinistre de la France est connu et personne ne peut ravaler ou faire briller une vitrine tachée de sang.
Cette hostilité Française, à l’égard de l’Algerie, doit être analysée pour comprendre et expliquer le fond de ce substrat culturel colonial, qui continue à sévir, dans l’espoir de reconquerir un territoire d’outre mer, de Dunkerque à Tamanrasset, si cher aux sinistres, général de Gaulle et Mitterrand, qui ont ordonné de brûler tout ce qui résiste en Algérie.
Nous devons rappeler, avec force, à ces donneurs de leçons, nauséabonds, de la droite et de l’extrême droite, que la France à continué à tuer des Algériens, des décennies après l’indépendance .
A partir de 1956, un minage intensif et systématique a été fait par le colonisateur Français, aux frontières de l’Est et de l’Ouest de l’Algérie, par l’édification honteux du barrage des lignes Morice et Challe, le minage de la périphérie des cantonnements militaires, dans la proximité de villages, et dans certains maquis, où le FLN était fortement implanté.
Plus de 11 millions de mines antipersonnelles ont été enfouies, secrètement, par la France »des droits de l’homme », en Algérie, ayant provoqué la mort de 7.500 Algériens, de 1956 à 2017.
Ce sont des crimes de guerre commis contre des populations civiles.
C’est le 20 octobre 2007, avec des décennies de retard, que l’Etat Français a remis,aux autorités Algériennes, la carte des mines antipersonnelles, posées par l’armée française, de 1956 à 1959.
Il faut préciser que ces cartes, mêmes si elles sont utiles, ellles arrivent en retard et elles ne permettent plus de déterminer l’emplacement exacte de ces mines qui se déplacent,depuis plusieurs décennies, quand le sol bouge, des suites des frictions des plaques techtoniques.
La question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi la France a laissé volontairement des milliers d’Algeriens mourir, des effets de ces mines antipersonnelles, de 1962 à 2007, alors qu’elle pouvait arrêter tous ces drames et tous ces massacres, de populations civiles ?
Un nombre important d’Algeriens, victimes de ces mines antipersonnelles n’ont pas encore été dédommagés par la France »des droits de l’homme ».
Malgrés tous ces crimes, la France, dans une posture déhonorante, continue de vouloir se faire passer pour l’icône des droits de l’homme, de la liberté et de la démocratie, qu’elle a piétinés, là où elle est passée.
Plus grave encore, ces mines antipersonnelles, bien enfouies et bien cachées, ont été curieusement retrouvées, avec beaucoup de facilités, par les organisations terroristes, durant la décennie 1990, pour tuer encore plus d’Algeriens.
Certains sont allés jusqu’à dire que les cartes des mines antipersonnelles ont été refilées aux groupes terroristes, dix sept ans avant de les remettre aux autorités Algériennes.
Comme les mines antipersonnelles sont une spécialité de la France, celle ci, dans une tradition bien établie, a toujours pris le soin de miner »cordialement »le le parcours courageux de l’Etat Algérien.
Au sénat, la commission défense a entendu des experts militaires Français, de renom, qui ont révélé des informations troublantes, pour la France, et réjouissantes pour l’Algerie.
Les experts militaires Français confirment la montée de l’Armée Nationale Populaire, qui constitue, désormais, une force régionale, dans le bassin méditerranéen, ne laissant plus cette liberté de navigation outrageante des forces Françaises qui ont perdu leur leadership, notamment dans le Sahel et en Afrique.
On comprend, maintenant, le pourquoi de cette fébrilité de la classe politique Française, qui refuse d’accepter le retour de la stabilité en l’Algerie et sa montée en puissance, dans le bassin méditerranéen et en Afrique.
Les Américains ont toujours reconnu le rôle pivot de l’Algerie, en matière de lutte contre le terrorisme, son financement et le crime organisé.
C’est dans le cadre de la reconnaissance de cette expertise que les Américains ont construit un partenariat privilégié avec l’Algerie.
Ce n’est pas le cas de la francafrique qui a continué à produire tant de toxicité, en déstabilisant beaucoup d’Etats Africains devant les empêcher d’aller vers la voie du progrès.
La francafrique est contestée partout en Afrique. Sa tutelle et son paternalisme colonial, exercés de manière violente et raciste, sur le continent Africain, sont la honte de la France.
L’élection de l’Algerie au Conseil de Sécurité, comme membre non permanent, est une autre distinction qui dérange et qui fait réagir, les ennemis de l’Algerie, dans la médisance et le dénigrement.
La trajectoire de l’Algerie est ascendante et personne ne pourra plus l’arrêter, parceque ses enfants ont pris en main son destin.
Biographie M. Hassen Kacimi :
- Chef de bureau ministère des transports- 1978 -1980
- Chargé de mission wilaya Tamanrasset, 1980 – 1984 .
- 1984 – 1998 – directeur administration territoriale
- Sous directeur de la circulation des personnes, ministere de l’intérieur , 1998- 2008.
- Directeur ministère de l’intérieur, 2008 – premier trimestre 2020.
- Président du comité interministériel , chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Gestion des crises au sein du centre opérationnel ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Représentation de l’Algérie , à l’étranger , en tant qu’expert.
- Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes. Expert du Sahel et de la gestion des crises .
- Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques, ainsi qu’à l’école de guerre de Tamentfoust et l’institut des études stratégiques globales ( INESG )
- Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .