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Les quatre projections possibles pour la suite, du conflit Russo occidental en Ukraine, débouchent toutes sur le même résultat, soit un retournements des marchés pétrolier et gazier,défavorable aux pays producteurs a moyen terme.
Partant de ce postulat, les projets, politiques et dépenses adossées a cette embellie financière aussi innatendue que de souffle court.
Gagneraient a être révisées, rationnalisées, et basées sur un réalisme économique, qui consiste en faut, non pas a faire des concessions pour gagner des « amis » qui eux ne font pas de cadeaux, où des couches de la population qui ont toujours été à la base de nos impasses par leur surenchère dans les exigences.
Tabler sur des recettes moyennes futures de 35 milliards de dollars, et mettre chaque dollar de plus de côté, en orientant l’économie du pays vers la productivité des activités existantes, en limitant les investissements futurs aux plus stratégiques pour les plus coûteux, et aux moins coûteux pour les moins stratégiques.
Est plus qu’un choix, mais un impératif, avant que les choix ne se rétrécissent concrètement dans la réalité vécue.
L’austérité, la rationalisation et les vérités crues, n’ont jamais été populaires dans aucune contrée, à aucune époque.
Mais, elles sont les uniques portes de sortie de toutes les crises, et les uniques voies pour les éviter ou en tempérer les effets dévastateurs quand malgré tout elles s’imposent d’elles même, pour des raisons exogènes.
Si la satisfaction des demandes de tous les segments les moins productifs de la société, étaient gages de stabilité et de satisfecit général, on ne verrait pas les parties ayant le plus profité de ces 20 dernières années, aux avant postes de la contestation à posteriori, au premier signe de glissement du système Bouteflika.
Le gros de ces « contestataires » a l’exception dune minorité de gens de principes, ne reprochait pas aux équipes passées leurs politiques erratiques, mais juste le fait de ne plus pouvoir mes continuer faute de bourse vidée par ces mêmes politiques.
On ne construit pas un pays sous les récriminations des uns et des autres, ni avec des amitiés de pays prêts a nous égorger au premier faux pas.
Mais avec des plans bien conçus, sur les scénarios les plus pessimistes, et avec les moyens disponibles en permanence, ainsi que les franges de la société croyant en leur pays et pas en ce que le pays leur doit, et les parties étrangères dont l’intérêt dépasse l’attrait dun butin passager, ou converge à long terme avec le notre.
On ne tient pas les peuples par leur ventre, leur confort ou la promesse d’acquis immédiats ou a court terme, tenues ou non tenues.
On les mène vers le mieux-être dans leur peau, et le mieux pour leur pays, par la conviction qu’un plan bien precis est en marche, et qu’un état est là décidé à garantir le droit à l’essentiel et sa pérennité, et a construire quelque chose qui tienne la route, en balisant tous les secteurs, avec des textes et dispositifs qui engagent tous, même en l’absence de ceux qui les ont mis en place.
Un plan, un texte ou une procedure, qui ne se suffit pas à lui même et renvoie à une structure ou personne pour être exécutoire, n’est pas plus efficace qu’un aimant qui attire plus de clous rouillés que d’objets utiles.
Des projections dont l’argent est le principal soutien, finissent toujours par être des sources d’attractions dont l’argent dépensé pour elles, est la principale raison d’être.
Des Budgets dont personne ne se pose de questions sur les sources de financement futures, tant l’intérêt general porte sur le point de chute des fonds et pas celui de départ.
Posent autant un problème technique, que moral, dont la solution risque d’être assez difficile, sur les deux volets à terme.
Après trois ans de combat d’arrière garde, dune bureaucratie formatée aux errements du passé récent.
Il est temps d’avoir un plan, pour les cinq, dix et vingt ans à venir, ou les cinq premières années , soient celles du redressement et pas celle des résultats du redressement et des applaudimètres mal déréglés du passé récent.
Qui comme tout le monde le constate, s’est terminé par autant de vehemence dans la den9nxiation tardive, que d’acharnement a maintenir son mauvais réglage et ses mauvais penchants d’actualité.
Et comme je vois à l’horizon, se profiler un retournement des marchés et des amitiés dans leur sillage.
J’ose espérer qu’un retournement de vision, se produira avant celui des ces marchés.