La maison d’édition « Dar Wamda » pour l’édition, la diffusion et la traduction, domiciliée à Jijel, en coopération avec l’Unité de recherche en culture, communication, langues, littérature et arts d’Oran (UCCLLA) et en coordination avec l’Université de Ghardaïa, la Faculté des lettres et des langues, et le Laboratoire du patrimoine culturel, linguistique et littéraire du Sud algérien, vient de mettre sur le marché un nouvel ouvrage collectif en langue arabe intitulé « L’approche du patrimoine immatériel entre la méthodologie et le terrain ».
L’ouvrage coordonné par le docteur Saliha Senouci a vu la contribution de plusieurs spécialistes dans le domaine du patrimoine, algérien et arabe. Citons, entre autres, Abdelhamid Bourayou, Saliha Senouci, Achour Sarkama, Baraka Bouchiba, Omar Metref, Mabrouk Mokaddam, Nassima HamidaZahia Ben Abdallah, Ben Saad Mohammed Said d’Algérie,Mustapha Gad (Egypte), Mohammed Hassan Abdel Hafeez (Emirats Arabes Unis) et Zineb Kunduz (Tunisie).
Dans la présentation de l’ouvrage, l’éditeur note que « cette nouvelle édition comprend un groupe d’articles portant sur la recherche sur le terrain et la méthodologie de codification des expressions populaires, édités par un groupe de chercheurs éminents du monde arabe, qui ont vécu l’expérience de la collecte sur le terrain du patrimoine ».
Cette part d’expérience de travail sur le terrain, fait-il remarquer, est d’une grande nature personnelle d’autant plus que les universitaires qui ont élaboré ces études relèvent de multiples disciplines telles que la littérature et diverses sciences sociales.
« Ces articles permettent une bonne connaissance de l’expérience d’enquête de terrain et comblent une lacune dans un domaine souvent considéré comme subjectif et peu exploré par les chercheurs, malgré sa grande importance, surtout dans l’étape où nous vivons aujourd’hui car des pans de notre patrimoine sont en train de disparaître en raison des transformations sociales et culturelles rapides de nos pays »,conclut-il.
Associer des noms comme Saliha Senouci n’est pas fortuit. Maître de recherches au Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle CRASC d’Oran, elle exerce dans la division de recherche anthropologie de l’imaginaire et de la signification, spécialiste en littérature populaire. Dans plusieurs de ses travaux, elle tente de cerner les études et les recherches autour du conte populaire algérien et maghrébin pour mettre en avant l’importance d’un patrimoine d’une incroyable richesse couvrant l’intégralité des régions du pays. Senouci a également publié plusieurs articles à caractère scientifique portant sur le patrimoine immatériel, comme « Le proverbe féminin à l’Ouest de l’Algérie » ainsi qu’une étude sur « Le conte populaire hérité du Sud-Ouest » et « Représentations des femmes dans le conte populaire ». C’est le même terrain que défriche, depuis des années, le professeur Bourayou.
Hakim Metref
horizons.dz 29.06.2021
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