par Ikram GHIOUA
lexpressiondz.com
19-12-2020
Reconnaissant envers l’Algérie qui lui a ouvert ses bras, un ressortissant syrien que nous avons rencontré, nous parle de son intégration presque parfaite en Algérie, de ses projets culturels nombreux qu’il a réalisés et d’autres qu’il compte réaliser dans un futur proche. Il s’appelle Adelhamid Kanakri Khoudja, plus connu dans le monde de la culture sous le nom de Goldstar Abou Shoudja. Il est né à Damas en 1965. Enseignant d’anglais de son état et un professionnel de l’harmonica. Il obtient aussi un diplôme de l’institut russe et recevra des formations multiples couronnées par des attestations de succès de l’Union européenne. Néanmoins, pour lui, l’Algérie restera la terre qu’il considère comme son second pays, qui lui a permis de développer ses espoirs et réaliser certains de ses objectifs. Il a fait, nous confie t-il, plusieurs apparitions, sur des chaînes de télévision algériennes et porte un grand amour à Algérie. Il a, notamment participé dans des séries de télévision entre autres, Basamat ramadhan. Ses projets visent surtout le monde de la musique. Il prépare des albums avec des artistes algériens qu’il salue d’ailleurs. Par et à travers cette musique il souhaite transmettre des messages d’amour, de paix et de sagesse. Ses messages sont adressés aux futures générations pour les impliquer dans la construction de leur pays. Il confie également son grand penchant pour le théâtre. Un domaine qui a besoin d’être développé, en particulier pour combattre les phénomènes qui détruisent aujourd’hui les sociétés comme la drogue, les accidents et les idées intégristes. Il souhaite atteindre aussi bien un public jeune qu’un public adulte. Notre interlocuteur confirme que certains de ses projets sont prêts et attendent d’être diffusés, la crise sanitaire a fait retarder un peu pour faire connaître ses réalisations. Ses travaux seront aussi destinés à son pays natal la Syrie, mais aussi le Liban. D’autres travaux et projets culturels dira-t-il, sont sur le point d’être lancés. Il s’inspire de la culture algérienne, notant le genre chaoui, mzab, touareg, tarab et bien entendu le kabyle. Pour lui cette culture plurielle le fascine. Autant que celle de son pays qui est aussi variée. Dans cet entretien, notre interlocuteur revient sur le départ le l’Emir Abdelkader vers la Syrie et les milliers d’Algériens qui l’ont suivi dans cet asile. Il souligne que les Syriens s’inspirent des victoires de l’Algérie et de son peuple héroïque. Il a d’ailleurs salué les positions courageuse de l’Algérie, notamment la cause palestinienne, sa position vis-à-vis de la Syrie qui combat le terrorisme en s’appuyant sur la méthode algérienne. Il compte également publier des livres dont l’un sera dédié à Ahad Tamimi cette jeune Palestinienne qui a giflé ce soldat arrogant de l’armée coloniale sioniste. Son autre livre sera en langue anglaise « Apprendre l’anglais», mais projette aussi d’autres livres qui vont traiter des sujets de société. Il profitera de cette rencontre pour saluer le directeur de publication de L’Expression, mais aussi les autorités algériennes, qui ont été les seules à avoir refusé de fermer l’ambassade de la Syrie ou il est enregistré, ce qui lui a permis de s’intégrer, mais aussi la Russie qui a été aux côtés de son pays. Enfin, il nous confie son point de vue sur l’agression du Maroc contre le peuple sahraoui qui est pour lui une diversion pour déstabiliser l’Algérie, mais juge t-il vainement.
1 comment
les syriens ne peuvent qu’aimer l’Algérie… leur gène originel s’y trouve : le phénicien