Vu le potentiel national en matière d’hydrogène vert, rien n’est impossible pour l’Algérie « un pays énergétique par excellence ».
« Nous avons l’expérience dans le domaine de la production, de stockage, de distribution, de transport et de l’exploration de l’énergie, notamment le gaz », affirme Noureddine Yassaa, Commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique auprès du Premier ministre.
Pour donner suite à cet énorme potentiel, explique encore l’intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, « une feuille de route pour l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert a été présentée aux réunions du Gouvernement. »
Le Gouvernement a en effet, décidé d’élaborer une stratégie nationale de développement de l’hydrogène, comme vecteur d’énergie propre, en y impliquant plusieurs secteurs comme l’Energie, de la Transition énergétique, l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, les Start-up, les Finance, en plus du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).
Cette vision se décline en plusieurs phases intégrant notamment « les aspects techniques, réglementaires et normatives, mais aussi ceux liés à la recherche et à l’innovation.
« Tout cela va être lancé pour la mise en place de cette feuille de route à l’horizon 2050 », affirme-t-il avant de révéler que « la première ambition de l’Algérie est de produire 1 à 2 millions de tonnes d’hydrogène à horizon 2040. »
Pour le Commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique par cette démarche « inclut la production de l’hydrogène dit bleu à partir du gaz naturel. Sachant que l’Algérie produit déjà de l’hydrogène à partir du gaz naturel, mais aujourd’hui elle œuvre à réduire l’empreinte carbone. »
Des projets pilotes de 2 à 10 mgw vont d’ailleurs « être lancés prochainement en collaboration avec des partenaires étrangers. Il y a des discussions pour lancer ces premiers projets pilotes de production de d’hydrogène vert à partir de l’électrolyse de l’eau », a-t-il annoncé.
Grâce à d’ambitieux programmes en cours de concrétisation, l’Algérie, 10e producteur mondial de gaz, est ainsi, déterminée à réussir sa transition énergétique, tout en préservant ses ressources naturelles conventionnelles pour les générations futures, et inscrire ainsi dans la durée son indépendance énergétique.