Par Ali Amzal / lexpression.dz
Le pays a retrouvé rapidement son score, après la pandémie de Covid-19, ce qui dénote de la solidité de ses acquis en matière de développement humain.
Relevant la nécessité de soutenir la nouvelle dynamique qui a caractérisé la scène économique, ces dernières années, le Conseil national économique, social et environnemental s’est penché sur l‘importance du développement humain.
C’est ce qui ressort de la cérémonie de lancement du processus d’élaboration de la 6e édition du Rapport national sur le développement humain (Rndh), tenue ce mardi à Alger, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Il faut dire que devant les défis à relever et les opportunités en or à saisir, les résultats engendrés par la nouvelle politique économique, nécessitent de connaître un ancrage fort sur le terrain.
Indicateurs indiscutables d’une amélioration inédite du climat des affaires, ces avancées demeurent dans le besoin de reposer sur des assises solides édifiées à travers le développement des compétences et l’instauration de la performance.
Leur répercussion sur la société devient alors une échelle de mesure et d’évaluation reflétant la pertinence des directions économiques et des politiques publiques adoptées.
À ce titre, le président du Cnese, Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, a précisé que «ce rapport, représente une occasion de revisiter, dans un cadre concerté, les acquis dans différents domaines du bien-être, tels que la promotion de la femme, la lutte contre les inégalités et la pauvreté, la croissance économique durable, les services de santé et d’éducation de qualité. L’engagement de l’Algérie à renforcer le bien-être de sa population, notamment des enfants et des jeunes, sur les différents aspects du développement humain, n’a cessé de se confirmer au fil du temps».
Il va sans dire que le développement de ces axes interviendra dans une phase de la transition économique, ou l’attractivité de la destination «Algérie» pour l’investissement et aussi à travers la situation sociale et politique du pays.
Les changements profonds opérés dans les systèmes de gestion et de gouvernance associés aux mesures d’accompagnement et de facilitation, ont engendré une stabilité reconnue sur l’échiquier économique international.
Un gage de confiance qui se confirme, selon le président du Cnese, qui explique que «l’Algérie a nettement progressé en matière de développement humain, en se plaçant à la 91e place du classement mondial 2021-2022 du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sur 191 pays, se situant ainsi parmi les pays à développement humain élevé depuis déjà plus d’une décennie. En 2021, le pays a retrouvé rapidement son score, après la pandémie de Covid-19, ce qui dénote de la solidité de ses acquis en matière de développement humain.
En somme, l’équation est on ne peut plus simple. Proportionnellement à la concrétisation des réformes inscrites, et leurs impacts sur la société, apparaissent des indicateurs fiables de l’amélioration du cadre de vie et du cadre professionnel.
C’est en ces termes que la représentante résidente du Pnud en Algérie, Blerta Aliko, a estimé qu’ «en dépit du recul inédit du développement humain au niveau mondial, durant la période 2021-2022, l’Algérie a su progresser en se plaçant ainsi à la 3e en Afrique et à la 1ère place au niveau de la sous-région Afrique du Nord».