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Walid AÏT SAÏD
Le Makhzen et ses alliés sionistes ont lancé une nouvelle «guerre» contre l’Algérie, aussi sale que celle de la drogue.
Le Makhzen décroche encore son dard! Il vient de lancer de nouvelles «hostilités» contre notre pays. Après avoir échoué avec les cyberattaques et la drogue, il mène une «guerre» aussi sale que celle des stupéfiants. Le Maroc tente de s’attaquer à l’économie nationale en inondant le pays de faux billets. La police vient de déjouer un plan ourdi qui allait dans ce sens. «La sûreté de Sidi Bel Abbès a déjoué, le week-end dernier, un plan criminel ourdi depuis le Maroc pour frapper l’économie nationale à travers la mise en circulation sur le marché national de faux billets de 2.000 DA», a indiqué, dans la soirée de dimanche dernier, un communiqué des services de la Sûreté nationale.
Les services de sécurité ont reçu des informations sur un groupe criminel s’apprêtant à mettre en circulation de faux billets dans la wilaya de Sidi Bel Abbès. Néanmoins, l’enquête a révélé qu’il ne s’agit pas d’un simple groupe de faussaires qui voulait se faire de l’argent, mais plutôt d’un grave complot fomenté de l’autre côté de la frontière ouest du pays. En effet, le principal mis en cause a été arrêté en flagrant délit dans son domicile transformé en atelier clandestin, où il fabriquait ces faux billets. Après investigations et grâce aux documents retrouvés, les enquêteurs sont remontés à la source de ce crime, qui n’est autre que le…Maroc! «Les détails du plan suivi par ce réseau criminel, organisé, composé de quatre individus, mené depuis le Maroc par son instigateur, qui a engagé deux individus originaires de la ville de Maghnia (Tlemcen) pour introduire illégalement le papier et d’autres produits utilisés dans la falsification des billets de banque, avant de les remettre au principal mis en cause», souligne la Police nationale.
Ce complot bien étudié visait à profiter des fêtes de l’Aïd el Adha pour introduire cet argent. Ils voulaient l’introduire au niveau des marchés à bestiaux, où l’argent coule à flots sans passer par le circuit officiel. Cela aurait pu se passer comme une lettre à la poste sans la vigilance des services de sécurité. «321 millions de centimes en coupures de 2.000 DA, ainsi que du matériel et des feuilles d’argent utilisés dans la falsification et l’impression ont été récupérés», soutient la police. Il s’agit certes d’une goutte d’eau dans un océan, mais cela montre la nouvelle stratégie du Makhzen et ses alliés sionistes pour tenter de déstabiliser l’Algérie. D’ailleurs, depuis quelques mois, des commerçants et citoyens, notamment de l’Ouest du pays, ont signalé ce type de faux billets dans certaines transactions. Il s’agissait d’un «ballon sonde» pour tester la vigilance des citoyens mais surtout des services de sécurité et des banques. Ils ont vite été repérés.
L’Aïd el Adha était le moment propice pour lancer cette attaque. Ils voulaient profiter de toute l’effervescence et l’argent qui circule durant cette période pour semer un «chaos» financier. Un plan des plus diaboliqus. Car cette menace imminente peut avoir un impact dévastateur sur l’économie nationale. La guerre contre la drogue est, certes, une grave menace sur la société, cependant, ses conséquences se font ressentir sur le long terme. Ce qui permet aux autorités de trouver des solutions adéquates à ce problème. Or, les effets néfastes de la fausse monnaie se font rapidement ressentir, mettant en péril l’économie nationale.
Cette situation peut conduire à la faillite économique en dévaluant la monnaie et en sapant la confiance des citoyens dans cette dernière. Cela est encore plus grave pour les pays où l’informel prédomine. Ces billets contrefaits peuvent rapidement se propager, mettant en danger la stabilité financière. Le pouvoir d’achat des citoyens va baisser peu à peu jusqu’à se retrouver avec des bouts de papier qui coûtent plus cher que la valeur qu’ils indiquent. Une situation des plus désastreuses qui met les autorités face à l’obligation de changer de monnaie.
Mais c’est un grand dilemme. Avec les faux billets en circulation, la Banque d’Algérie se retrouve alors avec un excès de monnaie contrefaite, ce qui menace de déséquilibrer davantage l’économie. Pour éviter une telle situation, la banque centrale peut être contrainte de recourir à la planche à billets. Un cercle vicieux de dépréciation monétaire et d’inflation galopante. Cette nouvelle forme de «guerre» est donc à la fois grave et immédiate. Un grand coup de poignard «fraternel»! Heureusement que, comme avec la drogue, les services de sécurité, à leur tête l’Armée nationale populaire (ANP), veillent. Le message est clair: rien ni personne ne pourra atteindre le pays d’ un million et un demi-million de martyrs…