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PAR BRAHIM AZIEZ
L’Usine Fiat de Tafraoui devrait entrer en production le mois prochain. Du moins si l’on s’en tient aux engagements des responsables du groupe Stellantis auquel appartient le constructeur italien. Et sur ce point, les autorités algériennes semblent très proches du projet, à voir le suivi régulier manifesté par le wali d’Oran qui tient périodiquement des séances de travail avec les responsables du groupe Stellantis.
La dernière en date s’est tenue hier au chef-lieu de wilaya. Une réunion élargie à laquelle ont pris part, outre le premier responsable de la wilaya d’Oran, les responsables de Stellantis et de l’usine Fiat, des cadres du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique, mais aussi le président de l’APW, le secrétaire général de la wilaya, les directeurs exécutifs de l’industrie, de l’architecture et de la construction, des ressources en eau, de l’environnement, des postes et télécommunications, de la société de distribution et d’épuration des eaux Seor, de la formation et de l’enseignement professionnels, de l’énergie et des mines, du représentant de la direction des travaux publics, du président de l’APC d’Oued Tlélat et du conseil populaire municipal de la commune de Tafraoui.
C’est dire l’importance de cette réunion qui a pris la dimension d’une dernière « revue d’effectifs avant l’entame ». L’occasion pour le wali d’Oran de suivre une présentation du directeur des travaux publics sur l’avancement des travaux de préparation dans la zone industrielle de Tafraoui, notamment la partie abritant l’usine Fiat, mais aussi des exposés sur le raccordement de l’usine Fiat aux différents réseaux (eau, gaz, électricité, fibre optique, assainissement…), dont la plupart des travaux sont terminés.
Il en est ressorti que la zone industrielle connaît un rythme qui s’accélère à quelques semaines de la sortie d’usine de la première voiture Fiat.
Le chef de l’exécutif local rappellera que lors de la visite du ministre de l’industrie en septembre dernier à Oran, les travaux d’infrastructure affichaient un taux d’avancement de plus de 70%, conformément aux engagements du constructeur, les tests techniques devant être entamés en ce mois de novembre. Et d’insister sur le fait que les hautes autorités du pays accordent une grande importance à ce projet stratégique et structurant, lequel aura bénéficié du soutien des autorités nationales, car s’inscrivant dans la stratégie de développement économique du pays.
Pour rappel, l’usine Fiat qui entrera en production avant la fin de l’année devra produire 60.000 véhicules/an dans une première phase, avant de passer à 90.000 véhicule/an. Quatre modèles devront y être produits, dont la Fiat 500 Hybrid et le Doblo dans ses deux configurations (utilitaire et tourisme), avant qu’un autre modèle de récente génération ne vienne renforcer la gamme ultérieurement.
B. A.