Ceux qui brûlent les forêts et brûlent les cœurs algériens avec eux ne peuvent être qualifiés que de vandales et de criminels, indépendamment de toute autre considération.
Notre pays est confronté à une nouvelle politique de la terre brûlée, avec tout le sens de cette phrase, car la nature est innocente et la L’hypothèse d’un allumage spontané de ces incendies est hors de question car il est illogique de s’embraser de manière synchrone dans tout le pays ?
Il ne fait plus aucun doute que des mains criminelles sont derrière ces incendies, des mains qui semblent beaucoup plus longues que les mains des marchands de charbon, qu’on accuse avec entêtement, chaque fois qu’un incendie se déclare sans que cela implique qu’ils soient innocents, ces mains criminelles sont aussi beaucoup plus longues que celles des plus grands voleurs de l’immobilier forestier, qui sont soupçonnés de brûler les forets pour les transformer en Espaces propices à la construction et à l’exploitation.
L’allumage de ces incendies de cette manière simultanée et avec cette intensité et cette propagation sont derrière des volontés malveillantes qui veulent brûler l’Algérie, détruire tout ce qui est beau dans ce pays.
Ceux qui n’ont pas réussi à faire tomber l’Algérie pendant le « printemps arabe » sont les mêmes qui recherchent des méthodes alternatives pour la mettre à genoux de diverses manières, parfois en l’entourant d’une ceinture de feu et de chaos, et d’autres fois en poussant a la normalisation ou encore en inondant le pays de toxines et de drogues, dont les quantités énormes, qui sont saisies quotidiennement sur nos frontières occidentales, ne sont que la preuve qu’il ne s’agit plus d’un simple commerce illégal de ces poisons. En fais la concomitance de ces fléaux a un seul objectif, qui est une tentative de tordre la main de l’Algérie et de pression pour la ramener dans les rangs.
Une bonne réponse à la politique de la terre brûlée lancée par la nouvelle O.A.S est de replanter les forêts brûlées dans le cadre d’un programme urgent pour remédier à une situation dangereuse et qui s’aggrave et à une catastrophe environnementale imminente après que des tempêtes de sable ont touché la capitale et les grandes villes côtières du Nord en raison de l’érosion de notre grange forestière ces dernières années.
Il faut aussi, sans tarder, rétablir le « Barrage Vert », qui était une ligne de défense avancée contre la désertification et l’ensablement, car si on tergiverse davantage, l’Algérie ne vaudra pas mieux que la Libye, ou les sables de nos déserts fusionneront avec les sables de nos côtes.
Traduit par Hope de https://jazairhope.org/ar/%d8%a3%d9%88-%d8%a2-%d8%a3%d8%b3-%d8%ac%d8%af%d8%af/