Par Miloud Boumaza, membre de Jazair Hope
1) “Au commencement était un tweet”
Pourquoi donc, sont-ce précisément les voix de ces 2 membres de l’UE qui se sont élevées et qui ont exprimé leur plus vive opposition ? Et pourquoi leur position vis à vis de la question sahraoui tend-elle a converger avec celle de l’Algérie ?
2) Comme une odeur de gaz
Suite à l’affaire Pegasus, la réaction de la France, confinée dans un silence gêné jusqu’ici, traduit un mouvement d’humeur vis à vis de son protectorat et sans doute sonne comme un rappel à l’ordre dans ce qui lui semble une volonté ou du moins une tentative de lui échapper pour les faveurs d’un autre protecteur.
– soit une redite de la guerre Iran-Irak, avec pour protagonistes l’Algérie et le Maroc. L’armement à destination de ce dernier a drastiquement augmenté dernièrement.– soit une répétition de la guerre civile une syrienne.
Il ose désormais afficher officiellement des positions et des déclarations allant à l’encontre des principes des nations unies, et de sa propre population, blessant ses sentiments religieux. C’est donc à un véritable coming-out que nous assistons.Le royaume ne doit toutefois pas oublier le sort réservé par l’oncle Sam à ses “alliés” ou “amis” et le peu de cas qu’il accorde à ses pactes et à ses accords au gré de ses intérêts. Le cas de Sadam Hussein en est à cet égard un exemple édifiant.
4) L’Histoire se répète-t-elle sous nos yeux ?
L’Europe a donc, on le voit, tout intérêt à s’associer à l’Algérie pour sa sécurité énergétique, un pays reconnu comme un médiateur crédible, susceptible non seulement de prévenir une 3ème guerre mondiale qui gronde à nos portes mais également de contribuer à l’avènement d’un monde meilleur