L’acharnement sur l’Algérie s’accentue et s’exprime comme toujours par les branches sournoises du néo-colonialisme persistant et hautement innovateur dans l’art de la manipulation au point de susciter la colère de milliers d’algériens sur la toile, après la publication du président français, qui n’a eu aucun mal à proposer une ingérence maquillée en soutien à la transition de l’Algérie.
Rien que cela. Une idée toute faite, et dégradante du nouveau gouvernement et des processus de sorties de crises pour lesquelles le président de la République et tout un peuple avait souffert.
Une insinuation de faiblesse qui ne se mesure que par le mépris et l’expression d’une perte énorme, celle d’une colonie qui a réussi à réhabiliter son histoire, son identité et sa souveraineté à travers un long combat, qui a décimé des générations d’algériens, et qui semble toujours d’actualité.
Du simple fait que le colonisateur n’a encore pas eu ni le courage et ni l’humilité de reconnaître la grandeur d’une nation. L’explication d’une telle obsession outrepasse l’argument de la possession ou l’échec et se loge dans les innombrables richesses de l’Algérie qui sont passées dans une nuit étoilée de novembre, au crépuscule d’un jour débutant de juillet, de la main de l’agresseur à celle de l’agressé.
L’argent étant le nerf de la guerre, la persécution et la convoitise de celui qui s’en est allé une main devant, et une main derrière, n’ont jamais cessé et ont pris des formes encore plus sournoises, dans l’émergence des pseudos dénonciateurs de la vérité sur l’Algérie, installées sur le sol de l’ennemi et abreuvé par sa doctrine. Et ce après avoir été outillés et formés par les branches de la NED et Optor pour ne citer que celles là, comme ONG de la honte, et financé par les mêmes commanditaires des tentatives de récupération du mouvement populaire de contestation, des insultes insipides de leurs gros médias, ou encore récemment des incendies qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays, en une seule nuit.
Dans le même délire, nos voisins de l‘Ouest et leur allégeance aux israéliens, dument idolâtrés par le Makhzen ne font pas moins pour mettre l’Algérie à genoux et satisfaire les frustrations de leurs maitres.
Se jurant de détruire l’image et les soubresauts d’une nouvelle Algérie, le makhzen fort d’une armée de petits medias et sites, reste à l’affût de toutes les déclarations des hauts responsables algériens pour en faire des fakes news, autant infondées que sibyllines. Dénotant une origine rengainée, et issue des positions de l’Algérie sur le conflit qui oppose le Maroc au Sahara occidental. Et pour laquelle le Makhzen mène une guerre médiatique féroce, en s’attaquant régulièrement à la plus importantes des institutions algériens, en l’occurrence l’Armée nationale, et prétextant une mauvaise gestion du conflit, pour légitimer ses actions diplomatiques et ses attaques armées.
Autant dire que, l’intensification des agressions sur l’Algérie de toutes parts rejoint un ordre établi à travers lequel les desseins machiavéliques de l’impérialisme, visant à mettre à genoux les anciennes colonies et les pays en voie de développements, à travers l’ouragan qui a frappé les pays arabes, leurs faisant miroiter les vertus de la révolution, et de la liberté. Et ce, uniquement pour les soumettre au joug d’un diktat maquillé par une espèce de protectorat, ou des civils ont été sacrifiés au nom de la démocratie, dans le seul but de les déposséder de leurs richesses et les maintenir au stade de la soumission.
Lequel plan n’a pas pris en Algérie, et ce en dépit des profondes crises politiques et sociales qui ont marqué le pays ces deux dernières années.
Cela étant plus que jamais l’Algérie demeure convoitée, notamment suite aux évolutions de la situation politique vers un début de stabilité constitutionnelle, qui de toute vraisemblance à mis le feu aux poudres, et réveillé les plus âpres haines.
