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Pendant de longues années, l’Algérie a compté beaucoup plus sur les recettes de ses hydrocarbures pour assurer la presque totalité de l’alimentation de sa population, se mettant ainsi à la merci de pays étrangers autant pour la vente de son pétrole que de l’acquisition de nourriture.
En effet, durant ces années de gabegie, l’Algérie n’avait d’yeux que pour les couts mondiaux du pétrole pour se nourrir et était obligée d’acheter cette nourriture au prix imposé par les multinationales et les intérêts des Etats producteurs.
Elle était fourvoyée dans un cercle vicieux qui commençait par le prix du pétrole et celui des produits alimentaires, le premier étant fixé aléatoirement par les pays riches et le second indexé sur le premier avec une surévaluation qui permettait de toujours maintenir la pression sur notre pays.
Il a fallu l’avènement de l’Algérie Nouvelle pour que le bout du tunnel soit enfin visible avec les multiples réformes et chantiers engagés par le président Abdelmadjid Tebboune depuis son élection à la magistrature suprême, une élection qui a éjecté les ennemis de l’Algérie et mis en place des patriotes sincères qui militent activement pour le bien de l’Algérie et de son peuple.
Relancer l’agriculture, notamment saharienne
Parmi les grands chantiers des réformes entreprises par le président de la république et mises en œuvre dans le plan d’action du gouvernement, l’agriculture occupe la place stratégique qui est la sienne naturellement, une agriculture qui a déjà démontré sa capacité à répondre aux besoins de la population pour peu que les moyens adéquats soient mis en place. Déjà, en 2020 et 2021, lors de la grande crise sanitaire de la covid19, l’Algérie avait prouvé qu’elle était capable d’atteindre une autosuffisance en produits agricoles et les citoyens, malgré la fermeture hermétique des frontières, n’ont manqué de rien.
A partir de là, l’Algérie s’est engagée dans de grandes réformes de son agriculture et s’est tracé une feuille de route dans le cadre du Plan d’Action du gouvernement afin de la développer dans tous ses segments et d’atteindre, par là, la sécurité alimentaire du pays, synonyme de son indépendance financière et politique.
Une feuille de route à deux tempos
La feuille de route pour l’agriculture se déroule en deux grands axes, le premier comprend un programme prioritaire à court terme afin de pallier très rapidement aux insuffisances et de corriger toutes les erreurs commises jusque-là. Il concerne :
- L’amélioration de la production céréalière
- L’extension des superficies irriguées
- Le développement de l’agriculture saharienne
- Le développement des zones steppiques et pastorales
- Le développement des zones de montagnes
- Le programme d’électrification agricole
- L’assainissement du foncier agricole et la récupération des terres non exploitées
- Le renforcement de la plateforme logistique
- La réduction du déséquilibre de la balance commerciale des principaux produits de base
- La numérisation et le renforcement du système information
- L’organisation des professionnels
- La débureaucratisation du secteur et l’accompagnement des agriculteurs.
Il apparait clair que, grâce à ces actions qui se réalisent dans le court terme, l’agriculture algérienne connaitra un développement rapide et se débarrassera des carcans de la bureaucratie, de la gabegie et du laisser-aller qu’elle a connus durant de longues périodes. Le Plan d’Action du gouvernement, qui s’inspire et suit les engagements du président de la république, a été élaboré dans le but stratégique de donner à l’agriculture les moyens d’atteindre la sécurité alimentaire voulue par l’Algérie et indispensable dans le contexte mondial actuel.
Le deuxième axe, comprenant un programme continu à moyen terme, n’est pas moins important mais constitue la continuation et le renforcement des différentes actions entreprises en priorité. Il a trait à :
- La modernisation de l’agriculture
- La sécurité sanitaire des productions agricoles
- Le développement et la diffusion des technologies agricoles modernes
A travers ce deuxième axe, l’Etat algérien compte mettre en place une agriculture moderne qui réponde aux exigences nationales en matière de sécurité alimentaire et de préservation du pouvoir d’achat des citoyens.
Aussitôt les objectifs connus et les tâches réparties, le gouvernement entama leurs réalisations qui se sont soldées par la mise en place de nouvelles règlementations concernant l’ensemble du secteur agricole et de nouvelles pratiques sont apparues qui confirment la justesse de la démarche engagée.
Programmes réalisés et résultats
L’un des premiers résultats enregistrés suite à la reprise en main sérieuse du secteur de l’agriculture en Algérie a été le classement de notre pays par le PAM (Programme Alimentaire Mondial) comme premier pays en Afrique en matière de sécurité alimentaire pour la période 2018-2020. Cette consécration, au tout début de la mise en œuvre de la feuille de route, met en évidence la volonté politique et nationaliste des pouvoirs publics au plus haut de la hiérarchie afin de rendre à l’Algérie sa place naturelle dans le concert des Nations productrices de richesses et jouissant d’une indépendance que nul ne peut menacer.
Parmi les plus grandes réalisations, la création de l’ODAS (Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes) devrait permettre aux porteurs de projets dans le Sud du pays de tirer profit des avantages prévus par la loi en les accompagnant jusqu’à maturation de leurs projets.
Une autre grande réalisation consiste en la dotation de près d’un million d’hectares (64% de la superficie totale irriguée) en systèmes d’irrigation par l’aspersion et le goutte-à-goutte. L’encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables au niveau des exploitations agricoles situées dans la steppe, les Hauts-Plateaux et le Sud, est une autre action d’envergure du gouvernement qui s’inscrit dans le développement durable de ce secteur stratégique.
Il y a aussi l’introduction de nouvelles filières agricoles, comme l’exploitation forestière, le développement des espèces rustiques (caroubier, arganier, amandier, etc…), les oléagineux, pour ne citer que celles-là, contribueront efficacement à une diversification de l’agriculture algérienne et permettront une optimisation des espaces selon l’emplacement et le climat.
Toujours dans le cadre de l’encouragement de l’investissement dans le secteur agricole dans le Grand Sud, l’Etat a procédé à l’aménagement de plus de 200 000 hectares qui seront octroyées aux investisseurs dans un proche avenir. Cette opération entre dans le cadre d’un projet d’atteindre un million d’hectares de terres cultivées en céréales d’ici la fin de l’année prochaine (2024) avec un rendement prévu entre 70 et 80 quintaux à l’hectare.
2022, année charnière pour l’agriculture
Comme résultats tangibles réalisés par l’agriculture algérienne suite aux multiples actions entreprises par le gouvernement, il y a lieu de noter qu’en 2022 le secteur a enregistré une croissance à deux chiffres atteignant 31% en valeur (4500 milliards DA en 2022 contre 3500 milliards en 2021) et couvrant 75% de la demande du marché national en produit agricole. La cadence haussière en agriculture se poursuit cette année et devrait connaitre des augmentations sensibles, notamment avec la concrétisation de plusieurs partenariats avec divers pays et la mise en place des actions restantes.
Atteindre la sécurité alimentaire
Ainsi, grâce à toutes ces actions d’envergures décidées par le président de la république et mises en œuvre par le gouvernement, l’Algérie s’achemine résolument vers la sécurité alimentaire, synonyme d’indépendance dans tous les domaines. Ces actions font partie des engagements du président Abdelmadjid Tebboune et s’inscrivent dans la vision globale de l’Algérie Nouvelle qui est en train de s’imposer à travers les réalisations grandioses dans tous les secteurs, confirmant la compétence nationale et la volonté de ses fils d’en faire un pays à la mesure de ses ambitions.
Tahar Mansour
1 comment
Bonjour,
dans ce genre de texte, que je n’ai pas lu entièrement, j’ai tendance à me méfier; dans le sens où même si cela est bien réfléchi, il ramène à des questions simples et dont peu de gens veulent se les poser.
Tout le monde est quasiment formé pareil : en économie et autres domaines de développement d’un pays.
L’agriculture qui est un sujet qui pose problème à beaucoup de pays est analysé, pour ma part, de la même manière; et qui ont du mal à y répondre quasi définitivement.
Pourtant, ce domaine ne devrait pas poser problème à des états comme celui de l’Algérie; mais je ne parle pas de l’Algérie actuelle qui est souveraine de sa condition que depuis 1962 ou presque.
Je pense à l’Algérie d’avant le génocide français du peuple algérien d’avant 1830; et du parasitage qui a suivie durant plus de 130 années.
Elle savait produire du blé et nourrissait même des pays européens, non?
Où intervenait la modernité de l’agriculture à cette époque? avaient-ils, les agriculteurs, des machines modernes; faisaient-ils appel à une irrigation débridée?
N’est-ce pas plutôt leur façon de produire qui a été effacée par l’envahisseur?
Ne faut-il pas revenir et se concentrer sur l’essentiel et un savoir faire pour faire du simple et nourrissant?
Bien avant 1830, les algériens produisaient pour nourrir des dizaine de millions d’individus.