Boualem Sansal, ancien haut cadre de l’État algérien et écrivain controversé, suscite de plus en plus de débats sur ses motivations et ses allégeances. À la lumière des témoignages de l’ex-ministre de l’Industrie M. El-Hashemi Jaaboub et des informations détaillées par David Miller sur le réseau mondial des Sayanim du Mossad, une analyse croisée de ces récits permet de comprendre comment Sansal pourrait être décrit comme un Sayan – un agent auxiliaire – avec une très petite marge d’erreur.
David Miller est un universitaire britannique spécialisé en sociologie et en études des réseaux de pouvoir. Il a enseigné à l’Université de Bristol et est connu pour ses recherches sur l’influence des groupes de pression, notamment les lobbys pro-israéliens. Miller a publié de nombreux travaux analysant les stratégies de désinformation et les campagnes d’influence, souvent controversés pour leurs critiques des structures de pouvoir occidentales et sionistes.
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Le Sayanisme : Un Réseau de Petites Mains du Mossad
David Miller décrit dans son article pour Al Mayadeen English , Intitulé ” Mossad and its network of little helpers, the Sayanim ” le rôle crucial joué par les Sayanim au sein des opérations du Mossad. Ces agents auxiliaires, souvent non rémunérés, offrent un soutien logistique ou stratégique aux opérations israéliennes à travers le monde. Selon Victor Ostrovsky, ancien agent du Mossad, les Sayanim sont des individus profondément engagés dans la cause sioniste et sont recrutés sur la base de leur loyauté envers Israël, souvent au détriment des intérêts de leurs pays d’origine.
Les activités des Sayanim incluent des actes de surveillance, de désinformation, et même de facilitation d’opérations clandestines, comme les assassinats ou l’espionnage. Le cas emblématique de Robert Maxwell, magnat des médias et collaborateur avéré du Mossad, illustre comment des individus occupant des positions stratégiques peuvent devenir des leviers d’influence majeurs pour l’agence israélienne.
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Boualem Sansal : Le Profil du Collaborateur Idéal
Selon le témoignage de M. El-Hashemi Jaaboub, Boualem Sansal était un cadre intouchable bénéficiant d’un traitement préférentiel au sein du ministère de l’Industrie. Ses fréquents voyages à l’étranger, son manque de transparence, et son mépris apparent pour la hiérarchie suscitent des interrogations. Sansal semblait répondre à d’autres ordres que ceux du ministère, et ce comportement le place déjà dans une zone d’ambiguïté propre aux agents auxiliaires comme les Sayanim.
Dans ses interviews avec la presse française, Sansal adopte un discours ouvertement aligné sur les narratifs israéliens et occidentaux contre l’Algérie et le monde arabe. Son rejet de l’islam et de l’arabité, son admiration pour Israël, et son soutien aux thèses marocaines contre l’Algérie correspondent aux objectifs idéologiques de la politique sioniste. Cette posture, combinée à ses connexions internationales, pourrait indiquer un rôle actif dans la diffusion de désinformation ou dans des activités subversives.
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Un Acteur dans une Stratégie Globale
Les Sayanim ne sont pas des espions au sens traditionnel du terme. Leur rôle est souvent d’utiliser leur position pour servir les intérêts d’Israël, en toute discrétion. Dans ce contexte, le profil de Sansal, en tant qu’intellectuel et ancien cadre d’un ministère stratégique, correspond parfaitement à la définition d’un Sayan.
David Miller souligne que les agents auxiliaires du Mossad sont souvent impliqués dans des campagnes de désinformation ou dans la légitimation d’agendas politiques. Les déclarations de Sansal niant l’existence de l’Algérie en tant qu’État avant 1830 ou décrivant la guerre de libération comme un conflit interne alimentent des récits destinés à discréditer l’histoire algérienne et à diviser l’opinion publique. Ces affirmations rejoignent une stratégie bien documentée du Mossad visant à manipuler la perception des luttes anticoloniales.
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L’Intouchable devenu Porte-Voix
M. Jaaboub rapporte que Boualem Sansal jouissait d’un soutien inexplicable de « forces supérieures », un privilège qui l’a protégé de tout contrôle jusqu’à son départ en France. Ce traitement particulier, souvent réservé aux individus remplissant des missions non officielles, renforce l’hypothèse d’un rôle actif au sein d’un réseau d’influence plus large.
En France, Sansal est accueilli comme une figure héroïque et devient un porte-voix des thèses sionistes. Il poursuit sa carrière en promouvant des récits alignés sur les intérêts d’Israël, comme le montrent ses interventions sur les dangers supposés de l’islam en Europe ou sur le conflit du Sahara occidental, où il soutient les revendications marocaines contre l’Algérie.
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Conclusion : Une Tres Petite Marge d’Erreur
En croisant les récits de M. El-Hashemi Jaaboub et les analyses de David Miller, il devient difficile de nier que Boualem Sansal pourrait être un Sayan. Sa trajectoire, ses discours, et ses ex-supports en Algérie puis en France illustrent un modèle d’agent auxiliaire servant des intérêts étrangers.
Bien que les preuves directes soient rares dans ce type de situation, les coïncidences troublantes et les comportements documentés permettent de conclure avec une très petite marge d’erreur que Boualem Sansal s’inscrit dans le cadre des opérations discrètes mais influentes des Sayanim.
Par Hope&Chadia
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On ne joue pas avec une TERRE SACRÉE Bénie par Dieu Raza wa Djel grâce au Sang de Tous les Chouhadas depuis que le Monde est Monde fini Mr Sansal votre masque est tombé et vous allez devoir rendre des comptes et croupir jusqu’au dernier souffle