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Samira Belabed
Plus de 80 exposants prendront part à la 15e édition du festival international de la bande dessinée d’Alger «(FIBDA) qui aura lieu, du 4 au 8 octobre prochain, sous le thème « Edition des jeunes ».
L’ombre du personnage mythique « Mquidech » planera sur la manifestation et parmi les invités figure Ahmed Haroun, caricaturiste et doyen des dessinateurs de presse de l’Algérie indépendante qui a pris part à la conception de la Revue Mquidech. Lazhari Labter connu pour avoir publié des livres très documentés sur l’histoires de la BD sera également présent
Ces annonces ont été faites, ce mardi, par commissaire du festival Salim Brahimi lors d’une conférence de presse animée à Riad El Fath. Placée sous l’égide du ministère de la culture et des arts et le soutien la ministre de la Culture et des arts, le FIBDA verra la participation de pays leaders dans le domaine du 9e art comme le Japon, les USA, l’Italie, la France, le Congo, la Tunisie et le Canada. Le roman « Ce que le jour doit à la nuit » de Yasmina Khadra adapté en BD par Marion Duclos sera présenté en avant- première en présence de l’ auteur qui animera une conférence le 7 octobre.
S’agissant des tarifs d’accès, Brahimi a indiqué qu’ils seront revus à la baisse – 400 Da pour les adultes au lieu de 500 Da et de 200 pour les enfants. Pour les groupes d’écoliers de plus de 20, le ticket coutera moins de 200 Da. Pour les étudiants de l’École supérieure des beaux-arts et ses annexes, les personnes aux besoins spécifiques, les artistes illustrateurs et quelques éditeurs de la BD, l’accès sera gratuit. Le commissaire du festival a fait savoir que presque 80 % du programme est destiné aux jeunes. « Nous avons remarqué durant les précédentes éditions que la présence des jeunes est remarquable », a-t-il rappelé.
La FIBDA 2023, sera en quelque sorte une passerelle entre la nouvelle et l’ancienne génération de bédéistes. Un programme riche a été élaboré. Il comporte 16 conférences, 12 ateliers d’initiation, 5 ateliers pour enfants, 11 expositions et 2 projections. Un atelier comics américains sera animé par les bédéistes Alitha Martinez, Sara Wooley et Shawn Martinbrough et celui dédié au manga sera dirigé par Kiyoumi Koizomi, une figure reconnue à l’échelle mondiale. Deux projections « Princess Arete » et « dans un recoin de ce ce monde » du réalisateur japonais Katabuchi Sunao seront à l’affiche de la salle Ibn Zeydoun le vendredi 6 octobre respectivement à 10 heures et à 16 heures.
La conférence a été clôturée par la signature d’une convention de partenariat entre le commissariat du festival et l’Ecole supérieure des beaux arts. Pour le directeur général de cet établissement Belhadj Tarchaoui la convention rentre dans le cadre du renforcement des échanges entre les organisateurs et l’école qui cherche à se moderniser et à s’ouvrir sur l’environnement culturel. Pour Salim Brahimi , la convention permettra aux étudiants de rencontrer les bédéistes nationaux et étrangers. Des ateliers seront ouverts au niveau de l’école par des invités du FIBDA. Contrairement aux ateliers qui seront organisés au village de la FIBDA sur une superficie de 10.000 m2, ceux de l’école seront des ateliers professionnels. Les représentants des ambassades des pays participants ont rappelé que ce genre de rencontres renforcera les liens entres les artistes algériens et ceux de ces pays.
Pour Mme Antonia Grande, directrice du centre culturel italien la présence des artistes de son pays sera un moment de partage entre tous les participants et les visiteurs. Pour Mme Arissa Nakamora, attachée culturelle à l’ambassade du japon, le festival sera l’occasion de renforcer les échanger culturels entre les deux pays. La rencontre avec la presse s’est enfin achevée par la remise des prix aux lauréats du concours Cosplay Algérie 2022. Dans la catégorie Cosplay humour, le 1er prix a été décroché par Wissim Boudjemaa. Le meilleur costume a été décerné à El Mordj Benzaid. Le meilleur « Cosplay duo » a été attribué à Razk Ellah Rochdi Boumala et Badiaa.
Enfin, le prix du meilleur Cosplay solo est revenu à Billal Ounsli et le meilleur costume de la culture algérienne a été attribué à Abdelkrim Aissat.
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