ALGER – Le ministère de la Culture et des arts vient de lancer « Founoun », un nouveau magazine culturel dédié aux créations des jeunes talents dans les domaines culturels et artistiques.

Troisième du genre à être lancé par le ministère de la Culture en 2020, après le magazine culturel « Inzyahat » et « Ladjdar » consacré au patrimoine matériel et immatériel, « Founoun » consacre son premier numéro au Cheb Hasni, le chanteur de raï assassiné en septembre 1994.

« Hasni icone de la chanson romantique » est le titre d’un dossier spécial sur cet artiste qui a réussi, en peu de temps, à conquérir un large public dans une conjoncture difficile à la fin des années 90. A 26 ans à peine, Hasni était devenu l’idole d’une jeunesse qui se reconnaissait dans ses chansons.

Ce premier numéro fait, par ailleurs, la part belle au théâtre et au cinéma sans omettre d’autres arts comme la photographie, la musique et la poésie. Il présente également des portraits de jeunes talents révélés dans divers domaines artistiques, à l’instar du jeune metteur en scène de théâtre Okbaoui Cheikh d’Adrar et de la comédienne Wahiba Baali de Tamanrasset, devenue célèbre pour son rôle dans la pièce « Nedjma » du réalisateur Ahmed Ben Aissa.

« Founoun » met aussi en lumière des talents prodiges dans d’autres arts comme la musique et le chant en consacrant des pages à de jeunes artistes aspirant à percer dans ces domaines, dont le jeune chanteur, parolier et compositeur Ibrahim Haderbach, également ingénieur de son.

Le magazine publie, en outre, des contributions sur la danse à travers le portrait du break dancer Youba Abelfettah, connu des amateurs de cet art tant à l’intérieur qu’à l’étranger, ainsi que sur le dessin à travers les portraits de l’artiste peintre Medina Brahami et la fan de Manga Dounia Benchiha.

Outre des articles consacrés à de jeunes talents prometteurs dans la photographie et la littérature, le premier numéro de « Founoun » traite aussi des arts audiovisuels en présentant l’expérience de la réalisatrice, graphiste et documentaliste Drifa Mezenner, qui a lancé « Tahya Cinéma » (Vive le cinéma), une plateforme digitale destinée aux professionnels algériens du septième art.

Le lecteur trouvera également un dossier sur les instituts et écoles de la formation artistique en Algérie.

L’ONCI assure la supervision générale de ce nouveau magazine, dont le rédacteur en chef est le journaliste et réalisateur, Nabil Hadji, tandis que la ministre de la Culture, Malika Bendouda en est la responsable de la publication.