L’Algérie enchaîne les bonnes nouvelles, en continuant de marquer de bons points dans différents secteurs d’activité, avec à l’appui des reconnaissances de la part des institutions internationales habilitées. De telles reconnaissances sont annonciatrices de grandes améliorations et des perspectives réjouissantes, à l’horizon. Cette fois-ci, c’est l’indice ou le coefficient de Gini qui nous annonce la nouvelle d’un classement mondial confortable de l’Algérie, en termes de mesure de l’inégalité dans la répartition des revenus au sein de la population. Le nouveau classement en date pour l’année 2022, place l’Algérie dans la catégorie des meilleures nations, en termes de faiblesse des inégalités sociales et de répartition équitable des revenus. Selon la plate-forme (Atlasocio), «le coefficient (ou indice) de Gini est un indicateur synthétique mesurant la répartition des revenus entre les individus. Un coefficient de Gini égal à 0 (ou 0%) exprime une situation d’égalité parfaite (en termes de salaires, de niveaux de vie, etc.), tandis qu’un coefficient de Gini égal à 1 (ou 100%) exprime une situation inégalitaire maximale, soit l’accaparement des richesses par une seule personne au sein d’une population donnée.». Dans le cas de l’Algérie, le coefficient de Gini est compris entre 25 et 30%, indiquant une inégalité des revenus relativement faible. Ce qui place l’Algérie parmi les meilleurs pays dans le monde, en termes de répartition équitable des revenus. C’est vous dire les évolutions remarquables opérées par le pays, à l’échelle de moult secteurs et domaines d’activité pour atteindre un tel seuil de classement mondial. Par ce fait, l’Algérie occupe, désormais, la position de leader dans le contexte régional, et se distingue aussi de beaucoup d’autres pays développés et des différentes régions dans le monde. Néanmoins, l’Algérie partage avec certaines régions d’Europe et d’Asie centrale, cette faiblesse des inégalités avec des coefficients de Gini, souvent inférieurs à 30%. Comment expliquer pareils classements mondiaux et une telle position de leader continental de l’Algérie, en matière d’inégalités sociales? En fait, l’indice de Gini se base sur des calculs et des «données issues d’enquêtes sur les ménages, obtenues auprès des organismes statistiques gouvernementaux et des départements nationaux de la Banque mondiale». Selon les explications fournies, ce classement confortable de l’Algérie est à attribuer aux performances de la politique sociale et économique du pays, notamment en matière de redistribution des richesses et la poursuite des programmes sociaux ambitieux lancés par le gouvernement. À travers cette politique ambitieuse, l’Algérie se distingue par un net recul des disparités socio-économiques et une avancée dans le domaine de l’équité et la cohésion sociale. On peut citer, dans ce cadre, le maintien des programmes de soutien et les subventions sociales, les progrès en matière d’éducation, de formation et d’accès au système de santé, l’accès au logement social, le désenclavement géographique, à travers moult procédures dont les nouveaux découpages administratifs, etc. Sur un autre registre, en termes de répartition de produit brut par habitant à parité du pouvoir d’achat (PIB à PPA) en 2022, l’Algérie se situe dans la quatrième catégorie, sur une échelle de huit allant de 100 000 dollars jusqu’à 2 500 dollars. Avec un PIB par habitant à PPA, l’Algérie se distingue par un revenu global situé entre 25 000 à 50 000 dollars. Ces nouveaux classements interviennent à point nommé pour renseigner, à qui veut bien l’admettre, sur les indicateurs socio-économiques très positifs de l’état de santé de l’économie du pays.
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