Issu de la rencontre de 2 groupes d’origine distincte, le 1er homme qui a vu le jour sur notre sol, “l’homo-algérius”, n’a eu de cesse de se mâtiner des nuances des différentes peuplades avec lesquelles il est entré en contact, pour aboutir, quelques millions d’années plus tard, à l’Algérien moderne avec tout ce que cela comporte de qualités et … de défauts.
Aujourd’hui, notre nouvel homo-algérius, bigarré des diverses teintes acquises au cours de son évolution, s’est prononcé sur ses droits, ses devoirs et son devenir au travers des textes de la constitution, dont celui relatif à la langue officielle.
Or à l’instar des autres articles, celui-ci engage le peuple dans son ensemble ainsi que son devenir, et de ce point de vue, sans doute conviendrait-il d’en examiner les contours, la mise en œuvre, ses implications, etc., sur la société dans le court, moyen et long terme.
1) Un débat démocratique
D’aucuns ont reproché l’absence de débat sur une question qui éveille bien des fantasmes et des inquiétudes, certains craignant la “disparition” de leur langue maternelle, d’autres présageant la partition du pays, à l’image du Soudan.
Ainsi ces derniers jugent-ils en contradiction des principes démocratiques le fait d’imposer à l’ensemble de la nation un idiome usité par une minorité, aussi importante (dans tous les sens du terme) soit-elle, d’autant que bon nombre de berbérophones ne se sentent pas concernés par ce débat.
Notons ici que ces tenants d’une langue officielle unique ne sont motivés d’aucun sentiment de rejet ou d’hostilité à l’égard d’une quelconque région où communauté.
Fervents patriotes, jaloux de la grandeur de leur pays, de l’immense variété de ses paysages, ceux-ci se sentent bénis de toutes ses diversités qui en font la richesse et la beauté.
Toutefois d’aucuns ne peuvent se défendre de faire part de leur incompréhension et s’interrogent sur les motivations concernant une question qu’ils considèrent comme artificiellement créée et qui ont poussé à introduire une seconde langue dans la constitution.
En effet, il n’a semblé à aucun observateur honnête qu’une quelconque discrimination ait pu exister dans notre pays à l’encontre de concitoyens en fonction de leurs dialectes ou autre, ou que des lois interdisent les citoyens de parler leur langue vernaculaire dans toutes les régions du pays.
On pourra ainsi constater que beaucoup de postes de haut rang sont ou ont été occupés par des berbérophones à tous les niveaux et tous les échelons de l’État (généraux dans l’ANP, DRS, gouvernement, PDG dans la Sonatrach, 1ère puissance économique africaine, etc.), jusqu’à nos oligarques, dont les plus grosses fortunes sont des amazighs.
D’autres s’inquiètent de l’éventualité que les revendications ne vont pas s’arrêter à cette seule concession, qu’elles puissent faire tache d’huile, et qu’on en vienne, par exemple, à exiger une composition du gouvernement non plus en fonction des compétences mais suivant les appartenances régionales à l’image du Liban ou Israël, et ainsi tribaliser la société, la conduisant à sa fragmentation et in fine à son éclatement.
Nombre d’observateurs font, à ce propos, état d’une constellation d’ONG activant sur le territoire et poussant à l’agenda des pays qui les ont mandatés, et qui exploiteront toutes les failles des sociétés qu’ils parasitent afin de les déstabiliser.
C’est ainsi que malgré le haut niveau de vie des Libyens, les néo-colons ont pu s’appuyer sur des dissensions tribales pour détruire ce pays, tout comme ils ont pu déstabiliser :
– Syrie, Irak : chiites/sunnites, kurdes/arabes
– Soudan : arabes musulmans/dinkas chrétiens et animistes
– Cameroun : anglophones/francophones
– Mali : touaregs/bambaras/autres ethnies
– Centrafrique : chrétiens/musulmans
– etc,
Et nul n’ignore la rancœur et l’animosité que la vindicative France nourrit à l’égard des Algériens, ce peuple qui a précipité le démembrement de son empire. Hostilité qui ne prendra fin que lorsqu’elle contemplera la chute et le démembrement de ce pays tant exécré.
Et pour cause. Après la découverte de pétrole durant les années 50 dans sa colonie algérienne, la France considérait sa sécurité énergétique enfin assurée pour des décennies. Or le déclenchement de la guerre de libération avait vu ces projets contrariés et celle-ci se trouva contrainte d’accorder les indépendances de plusieurs pays afin de concentrer tous ses efforts sur l’Algérie qu’elle ne comptait pas lâcher.
Enfin la majorité se demande tout bonnement en quoi avoir une ligne en plus en tifinagh sur son passeport ou leurs documents administratifs serait susceptible d’améliorer leur quotidien ou d’améliorer leur condition de vie.
Or dans un environnement instable, menaçant, voire hostile, le bon sens commande que l’on resserre les rangs et que l’on parle d’une même voix.
2) Parler d’une même voix
a) La liberté de choix ou l’individualité dans la communauté :
La volonté de nos pères fondateurs d’inscrire dans la constitution la langue arabe et l’Islam semble reposer sur des considérations objectives dans leur ambition de bâtir une grande nation
D’une part l’islam a favorisé, constitué notre unité culturelle, d’autre part la guerre de libération, qui a été pensée comme un jihad contre un occupant dans une terre musulmane, a été un facteur unificateur déterminant.
Par ailleurs, l’arabe mettait sur un même pied d’égalité l’ensemble de la population car, il faut admettre que personne ne le parle dans ce pays où :
– “arabophones”, pour 1 mot en arabe emploient 2 mots en français et
– “berbérophones” pour 1 mot en vernaculaire glissent 2 mots en français et 2 en “arabe”.
On conviendra donc que l’arabe langue officielle et l’Islam religion d’État (du latin religio : “qui relie”) se veulent des concepts rassembleurs (ils nous unissent au moins 5 fois par jour) contrairement au tamazight qui exclut 3 quart de la population.
Souligner toutefois que le fait de définir une langue officielle ne présuppose en aucune manière la composition “ethnique” du territoire, pas plus que l’abandon, l’interdiction des dialectes ou la négation d’une communauté. A chacun est laissé le libre choix de se définir selon ses sensibilités et de s’exprimer dans sa langue maternelle.
De la même manière, l’Islam religion d’État ne signifie pas l’institutionnalisation d’un courant spécifique, et le fidèle, selon ses convictions, est libre de se considérer comme salafi, soufi, maléki, chii, etc ou athée.
C’est pourquoi ces questions, qui relèvent de sensibilités personnelles, devraient, à notre sens, ressortir de la compétence du ministère de la culture pour l’un et du ministère des affaires religieuses pour l’autre et non de ministères régaliens, dont la fonction est de définir des règles communes dans l’intérêt général, dans l’optique de favoriser le vivre ensemble.
b) Medice, cura te ipsum
L’Algérie, qui a mis a l’honneur la journée mondiale du vivre ensemble, qui en a été à l’initiative, ne devrait-elle pas, suivant l’adage latin, appliquer ce précepte a elle-même ?
Ainsi ne devrait-on pas intégrer, durant le cursus scolaire, des échanges inter-wilayas (un séjour d’une semaine, etc,), au double effet de faire connaître les arts et cultures des différentes régions et de rendre compte, dès le plus jeune âge, de l’utilité d’une langue commune pour communiquer, parler d’une seule voix et collaborer dans un but et un projet commun ?
Projet qui n’est autre que l’édification d’une Algérie ancrée certes dans ses racines mais tournée résolument vers l’avenir dans une société décomplexée et ouverte sur le monde (à commencer par son environnement immédiat) et dans laquelle toutes les régions ont droit de cité.
Le choix d’une nation d’établir une langue officielle n’est pas fortuit. Il traduit la volonté du pays non seulement d’unir tous les citoyens au sein de son territoire, de s’inscrire dans la modernité, mais aussi son intention de se hisser au rang des plus grandes puissances.
Or l’institutionnalisation de 2 langues ne renvoie pas l’image d’une nation forte mais divisée et donc potentiellement déstabilisable.
Sans doute objectera-t-on d’une part que l’arabisation à causer d’énormes préjudices conduisant à une population inculte, illettrée et que d’autre part, il existe des états qui ont adopté 2, voire 3 langues officielles tels la Belgique, le Luxembourg ou la Suisse.
Pour le premier point, il nous suffira de constater que ce débat a court dans tous les pays du monde y compris la vieille démocratie, car ce problème relève également de la responsabilité (pas uniquement certes) de notre jeunesse qui lit peu. De ce point de vue, il s’agirait peut-être de remettre à l’honneur le livre, la production littéraire, en diversifier l’offre, etc. (bd, nouvelles, etc.).
En ce qui concerne la 2ème objection, sans doute ne serait-il pas inutile de rappeler que la plupart de ces pays sont des paradis fiscaux dont, bien souvent, la principale “industrie” est constituée des banques, que leurs populations sont réputés être extrêmement racistes entre elles, et qu’ils ne bénéficient pas du rayonnement culturel dont jouissent les pays qui ont su se forger une langue et une identité nationale homogènes et ont laissé leurs marques dans tous les domaines de la pensée comme la France (Voltaire, Descartes, Hugo, Pasteur, Molière, etc.), la GB (Locke, Hobbes, Hume, Newton, Shakespeare, etc.) ou l’Allemagne (Kant, Shopenhauer, Planck, Nietzsche, Goethe, etc.).
Par ailleurs, si d’aventure la prospérité venait à fuir ces pays, il est fort probable que ce vernis d’unité ne tarderait pas à éclater.
Nous nous souvenons tous de cet épisode en Belgique, où l’instauration de 2 langues officielles a donné jour à une société schizophrène, et où nous avons pu observer des problèmes au sein du parlement belge en raison de dissensions entre flamands et wallons (c’est ainsi que les medias occidentaux ont présenté la chose) qui ont paralysé le fonctionnement des institutions politiques du pays et ont fait de ce pays la risée du monde.
Or face à l’ampleur et l’urgence de la tâche, l’heure n’est plus aux tâtonnements, aux atermoiements. Si nous désirons réellement hisser notre pays au diapason des grandes nations, nous n’avons d’autre option que de recourir aux outils, aux instruments les plus appropriés et qui ont fait leur preuve.
3) Le savoir, instrument de puissance
A l’exemple de nos aïeux devant leur volonté et l’urgence de faire prendre leurs nations le train du développement, les pères fondateurs ont opté pour le vecteur de savoir le plus approprié et ont donc pris le parti d’employer une langue “d’expérience, de compétence”
Les souverains numides les plus éclairés n’avaient-ils pas promu le latin dans l’administration de leurs royaumes et pour s’inscrire dans la modernité, le “numide-berbère” ne constituant pas le véhicule adéquat.
a) Islam, langue arabe et science :
Sans doute ne considère-t-on pas à sa juste mesure l’impact de l’avènement de l’Islam et le changement radical qu’il a opéré dans l’histoire des civilisations, transformant le monde alors connu, et faisant basculer l’humanité du Moyen-Âge à l’ère moderne.
C’est sous son impulsion que furent jetées les bases de la science moderne et que le monde connut un essor considérable dans tous les domaines du savoir (médecine, pharmacie, mathématiques, astronomie, etc.).
Les musulmans ne suivaient-ils pas en cela les commandements du prophète (asws) qui déclarait : “L’encre du savant est plus sacrée que le sang du martyr” et “Cherchez le savoir, fut-ce en Chine” ou l’injonction de Dieu “Ikra”, ou encore les invitations du Coran à étudier la Création, car connaître l’œuvre de Dieu, est-il suggéré, c’est se rapprocher de Lui.
b) La “Renaissance” européenne :
Cet événement capital dans l’histoire des Européens (qui allait aboutir au siècle des lumières), et dont ils s’enorgueillissent n’est en réalité que le résultat d’un long processus de traduction et d’assimilation de tout ce corpus transmis par les maîtres arabes, car le “vieux Continent” n’assistait en vérité rien moins qu’à sa naissance.
L’Occident s’est efforcé de minimiser, d’occulter, voire nier cet apport crucial à l’histoire de l’humanité ne serait-ce que par le choix de ce terme, faisant accroire à une “redécouverte” du savoir de la Grèce antique. (Il est vrai que l’Histoire est écrite par les vainqueurs).
Autre fait symptomatique de cette supe rcherie intellectuelle : la date que l’on retient, par convention, pour marquer le début de cette période est la découverte des Amériques par Christophe Colomb, dont on se garde bien de laisser entendre que les instruments de navigation, les cartes, les caravelles sont toutes inventions arabes, qui lui ont permis d’atteindre son but, jusqu’aux explorateurs qui l’ont dirigé, les fameux frères Pinzón, et qui étaient d’origine … arabe.
Nous connaissons tous la propension des Européens à latiniser les noms arabes pour occulter l’apport de la culture arabo-islamique ainsi que l’action du clergé qui s’était accaparé et gardait jalousement sous son contrôle ce savoir qu’il considérerait avec une défiance mêlée d’admiration et de convoitise, craignant que toute cette science infidèle corrompe ses ouailles. Il est vrai aussi que cela lui assurait une supériorité sur les masses, car savoir est synonyme de pouvoir.
Par ailleurs doit-on considérer comme relevant de la pure coïncidence le fait que ce mouvement intellectuel de “renouveau” trouve ses origines en Espagne et l’Italie, particulièrement la Sicile, toutes possessions musulmanes ? L’Italie, particulièrement citée dans ce processus, a bénéficié de ce savoir directement des mains des musulmans bien plus tôt que l’Espagne qui dut attendre la Reconquista pour reprendre le flambeau. En Italie, elle a été l’œuvre de l’empereur éclairé, Frederick Hohenstaufen qui a eu l’intelligence de conserver les structures et institutions musulmanes avec leur population (d’où le teint hâlé des Italiens du sud).
Or si l’on définit la Renaissance comme la redécouverte par les Européens de la philosophie, des sciences, des savoirs, etc. grecques, pourquoi donc n’est-elle pas venue de Grèce tout simplement puisque toutes ces disciplines leur étaient accessibles dans leur langue maternelle ? Ou de Byzance, héritière à la fois des cultures grecques et romaines ?
c) Les chiffres arabes :
La réponse tient en un mot : les chiffres, instruments mathématiques à la base de toutes les sciences, En réalité les Grecs étaient arrivés aux limites de leurs connaissances. Ils ne pouvaient aller au-delà sans cet outil indispensable pour toutes les sciences, sans lequel aucun développement, aucune avancée n’est possible.
Seuls les Arabes ont pu effectuer cette percée conceptuelle car encouragés dans cette voie, comme on l’a vu, par Dieu et son Messager (asws) d’une part, et d’autre part ils y étaient prédisposés.
Effectuons un calcul même simple : une addition de 3 à 4 termes faisant intervenir des nombres importants.
Vous constaterez que vous opérerez de droite à gauche, soit dans le sens de l’écriture arabe. Ainsi les Européens qui, s’étant mis à l’heure musulmane, étudiaient auprès d’éducateurs arabes et adoptèrent la numérotation de leurs maîtres et même le sens de leur écriture.
En effet, pour dire 21, par exemple, ils prononçaient “un et vingt” à la manière de leurs maîtres arabes, avant de changer de méthode, à l’exception des Allemands qui l’ont conservée (eins und swanzig), ce qui explique sans doute qu’ils sont la 1ère puissance européenne.
d) Le déclin du monde musulman :
Mais, direz-vous, si le monde musulman était si puissant, comment en est-il arrivé à cet état lamentable de délabrement que nous lui connaissons aujourd’hui ?
Tout d’abord s’étant enrichi, il a cessé de travailler et a entamé une phase de “désindustrialisation” abandonnant et confiant les métiers artisanaux aux européens, qui ont acquis ces savoir-faire. Mais surtout au moment où l’Europe se constituait en États nationaux et connaissait une dynamique d’unification des différentes tribus et de formation des nations, le monde musulmans assistait à un mouvement inverse de désagrégation et de tribalisation de leur empire, le rendant colonisable. C’est ainsi que de petits états ont pu conquérir de vastes territoires sur les débris de l’Empire musulman.
De la même manière, allons-nous connaître une régression et une marche à contre-courant de l’histoire et voir notre pays continent se tribaliser et se désagréger ?
3) La “Renaissance” algérienne :
Lorsqu’on emploie la métaphore de continent pour évoquer notre pays qui attise bien des convoitises, sachez qu’il ne s’agit pas là d’une simple vue de l’esprit ou l’expression d’une vanité exagérée, mais bien d’une image proche de la réalité eu égard à ses dimensions : près d’un cinquième du continent européen, soit l’agrégation, par exemple, du Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, France, Belgique, Luxembourg, Autriche, Suisse, Portugal, Pays-Bas, Danemark, Slovénie, réunis.
Qu’on songe un instant aux multitudes de langues qui composent cet assemblage de peuples, quand, par exemple, un petit pays comme la France à lui seul en compte 5 ou 6 : breton, corse, chti, basque, alsacien, occitan, etc. (la Chine en comptabilise pas moins de 50).
a) La construction des langues nationales
Toutes les grandes nations, dans leur écrasante majorité, ont concentré leurs efforts sur une seule langue nationale qu’ils ont mis des siècles à élaborer. (Le français d’aujourd’hui comparativement à celui du haut Moyen-Âge ferait figure de langue étrangère).
b) Une langue officielle algérienne :
Ne pourrait-on envisager d’élaborer une œuvre originale de notre langue et lui donner un cachet ou une couleur locale en l’enrichissant de nuances puisées dans le lexique kabyle, chaoui, targui, darija, etc., de synonymes, de figures idiomatiques en tenant compte de l’aspect euphonique des nouveaux mots créés. Ce travail serait fait avec la collaboration des académies de la langue arabe et berbère, en associant également des poètes, des écrivains, artistes, etc.
Nous pourrions nous inspirer des travaux des académies d’autres pays, notamment des occidentaux qui ont une expérience dans cette réalisation. Pour constituer le français, les académiciens avaient par exemple adjoint des suffixes, etc., grecques, latins, francisé les mots arabes (on compte plus de mots arabes dans le dictionnaire de langue française que de mots d’origine gauloise), anglais, etc.
Ainsi nous serions en mesure de réaliser un dictionnaire d’une langue arabe “algérianisée”, que nous pourrons présenter en modèle de réussite susceptible d’être exporté, et qui pourra contribuer à renforcer en quelque sorte une soft power, qu’en réalité nous exerçons déjà au travers de notre histoire révolutionnaire, nos divers paysages, nos artistes (le raï algérien est connu dans le monde entier) etc., et qui contribuent à promouvoir une image une image positive de l’Algérie.
Ce travail de normalisation, de codification de la langue nationale est nécessaire pour l’appropriation et l’assimilation du savoir et des sciences. L’anglais est certes utile pour une ouverture sur le monde et l’accès aux savoirs, mais l’algérianisation est capitale pour leur assimilation.
Toutes les nations avancées sont passées par ce processus, qui a donné naissance au cosmonaute russe, taikonaute chinois, astronaute français.
Ce travail devra être entrepris entre autre par l’académie des sciences (dont une des tâches serait de rassembler, consulter les savoirs arabes disséminés dans les bibliothèques du monde entier), qui jouerait ainsi le rôle des Dar Al Hikma, afin de mettre notre pays sur les rails du développement et du progrès et donnera, dans un avenir proche, nous en sommes convaincus, un nom au premier astronaute algérien.
Par Miloud www.jazairhope.org
5 comments
plus que intéressant, Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii
je poste dans les groupes facebook.
( En effet, pour dire 21, par exemple, ils prononçaient « un et vingt » à la manière de leurs maîtres arabes, avant de changer de méthode, à l’exception des Allemands qui l’ont conservée (eins und swanzig), ce qui explique sans doute qu’ils sont la 1ère puissance européenne.) 😄😄😄😄😄 … HADI QUANBOULA SKANDER ….. . MERCI KHOUNA.
Excellent and a great eye opener. Thank you so much for taking the time and effort to write this great article. Thanks
Je partage en grande partie votre analyse.
Cependant pourquoi vouloir “algérianaliser” la langue arabe. Elle est parfaite et son aprentissage doite etre renforcée car elle permet de créer un lien direct avec la religion de la grande majortié d algériens et ouvre la porte sur plus de 400 millions d arabophones dans le monde(culture,économie…).
On doit plus travaller sur les idées qui nous sont imposées depuis l étranger…
Car les idées menent le monde.