L’Algérie est-elle Arabe ou Amazigh ?
Au lendemain de la commémoration de l’Indépendance, sans doute serait-il plus que jamais opportun d’élucider cette question de l’identité algérienne qui anime toutes les passions. (Au passage, il est curieux que ce débat éminemment français s’invite dans la sphère algérienne, mais passons).
En préambule, nous pouvons d’ores et déjà affirmer qu’elle ne saurait être résolue uniquement par la manière coercitive en promulguant des lois “anti-racisme”. Tout au plus déboucheront-elles sur ce qu’il est convenu, en psychanalyse, de désigner sous le vocable de “refoulement”, et donc sur des effets autrement plus pernicieux.
De la même manière, il nous est permis d’émettre des réserves sur l’idée (sans toutefois la rejeter) que l’amélioration de la situation économique à elle seule mettra à l’abri l’Algérie de toute tentative ou possibilité de déstabilisation de la part de pays prédateurs prenant appui sur d’éventuelles failles de la société algérienne. Le cas de la Libye en est, à cet égard, un exemple édifiant.
Qu’avait, en effet, le pays de Kadhafi à envier à l’occident en terme de richesses et de bien-être (PIB et IDH, etc les plus élevés d’Afrique, dépassant même certains pays les plus avancés).
En revanche, nous pouvons affirmer avec un haut degrés de certitude que pour les pays qui sont parvenus à construire une identité nationale homogène, la probabilité de voir leur état démembré est extrêmement faible.
L’Algérie, en raison de son histoire unique, a pu jusqu’ici éviter cet écueil mais pour combien de temps ?
Il revient donc à nos chercheurs, nos élites d’élaborer le récit national de l’identité algérienne intégrant toutes les composantes de notre pays (Chaouis, Mzabis, Targuis, Kabyles, Noirs, Arabes, etc) afin que chacun puisse trouver sa place et se reconnaître partie de ce vaste ensemble qu’est le continent algérien.
A charge ensuite de l’Education Nationale de transmettre et enseigner ce récit, cette (ré)écriture de l’histoire par nos propres compétences dès la primaire, seuls fondations à même de réunir le peuple dans son ensemble autour d’un projet et d’un destin communs.
Les médias ont également un rôle pédagogique de 1ère importance dans la diffusion de ce récit (débats, documentaires, films d’animation, etc) et contribuer à apporter des éclairages sur cette épineuse question en toute transparence et honnêteté. Car il ne s’agirait pas d’être pris en défaut et de véhiculer des informations fausses ou inexactes. Les effets en seraient désastreux.
1) De nos origines à l’Etat Algérien : les principaux événements fondateurs de l’identité algérienne
Les plus récentes recherches font état principalement de 2 mouvements migratoires durant la préhistoire : l’une en provenance de l’Afrique de l’Ouest, l’autre du Proche-Orient.
De manière générale, jusqu’à l’arrivée des Phéniciens, nous savons peu de choses sur les populations en présence sur le territoire. Les chercheurs disposant de peu de matériaux, cette période est peu documentée en raison vraisemblablement du mode de vie nomade de ces populations, ces dernières n’ayant pas laissé de traces écrites.
a) Les Phéniciens :
L’arrivée des Phéniciens dans la région constitue un événement de 1ère importance. Elle est généralement considérée comme le début de l’Histoire algérienne dans le sens où ces derniers ont introduit l’écriture (par opposition à la préhistoire dont ce procédé était inconnu).
Avec ce peuple ingénieux et inventif, la région connut l’introduction de nouvelles techniques (cuivre, ) et procédés agricoles (huile d’olive, ), etc, ainsi que l’expansion de la civilisation proche-orientale et la langue sémitique.
b) L’Algérie, carrefour des civilisations :
L’Algérie a été en contact avec toutes les grandes civilisations de l’Antiquité et occupée par les :
– Phéniciens : écriture, langue, civilisation, agriculture, etc
– Grecs, Romains : civilisation hellénique
– Égyptiens : mariage de Juba II et Séléné Cléopâtre, fille de la célèbre Cléopâtre.
– Byzantins : ces derniers avaient au préalable soumis les Vandales, peuple belliqueux qui avaient repoussé diverses tentatives de Rome de reprendre pied dans la région.
c) L’avènement de l’Islam
Cet événement constitue, avec l’arrivée des Phéniciens, un élément majeur et décisif dans la (trans)formation du paysage culturel régional et un facteur d’unité culturelle des multitudes de tribus aux spécificités, linguistiques, etc aussi diverses que variées composant la mosaïque de nos aïeux.
La période ottomane, qui a stoppé l’expansion espagnole, a, quant à elle, permis à l’Islam de prospérer.
Ces événements, en effet, ont opéré de véritables révolutions (culturelles, cultuelles, scientifiques, etc) qui ont profondément et durablement modifié le visage de l’Algérie, comparativement aux précédentes vagues d’occupation, ces dernières n’ayant eu semble-t-il qu’un impact superficiel.
C’est sans doute aussi en raison de leur proximité ethnique……
(Arabes et numides descendant de Sem, le fils aîné de sidna Noh ou Noé et dons tous 2 sémites) que la culture arabo-islamique a pu s’implanter et s’intégrer plus durablement que les autres cultures.
d) Un flux continu d’immigration :
Dans l’occupation du territoire, nous négligeons ou omettons souvent le fait que tous les grands empires (Rome, Byzance, l’empire musulman) ont favorisé et encouragé les diverses peuplades, qui n’étaient pas sous leur contrôle total et présentaient une menace, à émigrer et ainsi écarter cette menace vers la périphérie de leurs empires, au plus loin de leur centre.
Rome par exemple avait manœuvré pour détourner les Vandales qui la menaçaient et les faire aborder sur les côtes nord-africaines.
De la même manière, les Fatimides s’étaient empressés de diriger les belliqueuses tribus des Beni Hilal (ainsi que d’autres) vers le Maghreb et principalement l’Algérie actuelle et dont on recensait un contingent d’environ 200 000 âmes, ce qui dut avoir un impact considérable sur une population qui comptait au plus 1 million d’habitants (en 1830, la population algérienne s’élevait à 5 millions selon les estimations les plus couramment citées).
C’est ainsi que notre région connut des vagues continues, incessantes et progressives d’immigrations de diverses tribus, mais aussi des mouvements inverses d’émigrations d’autochtones vers les différentes parties de l’empire, ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons des liens génétiques avec des Syriens, Palestiniens, Yéménites, Europe du sud et sud-est, etc.
e) Un brassage ethnique sur des millénaires :
Il serait absurde d’imaginer qu’une quelconque spécificité ethnique ait pu être préservée de toutes ces interactions entre tribus qui se sont côtoyées durant des millénaires, et qu’une hypothétique “race pure” immaculée ait pu en émerger (ou que les divers peuples ayant trouvé asile sur le territoire (Phéniciens, Byzantins, Vandales, etc) soient venus puis repartis ou disparus aussi brusquement qu’ils étaient venus).
Les généticiens sont unanimes sur ce point : il n’existe sur terre aucune tribu sur terre assez éloignée du reste du monde pour qu’elle n’ait pas de contact avec lui et qu’elle puisse développer ou conserver ses caractéristiques génétiques propres et puisse être qualifiée de race (pure).
Du reste nul n’est besoin d’être un éminent généticien pour constater par exemple, à l’aune de notre propre observation, que nos expatriés dans les différentes régions du monde ont contracté mariage avec les locaux des pays d’accueil dès la 1ère génération. Nous connaissons tous dans notre entourage au moins un oncle, cousin, ami, voisin, etc, dans ce cas. Que l’on se figure ce phénomène (souvent regardé comme une espèce de “promotion sociale”) sur des milliers d’années.
Il en ressort donc qu’en réalité l’Algérien(ne) moderne est le fruit de ce brassage multiethnique, qu’il (elle) ne saurait par conséquent être ni arabe ni amazigh, mais tout simplement Algérien(ne), ce type original d’homme et de femme qui triomphera de la 4ème puissance mondiale.
2) La Guerre d’Indépendance :
Sans doute nos compatriotes ne prennent-ils pas la pleine mesure du caractère unique de cette épopée dans l’histoire des luttes des peuples pour leur indépendance ? un exploit dont ils peuvent, à juste raison, tirer gloire et fierté, et qui, à bien des égards s’avère plus héroïque que la Guerre du Vietnam (sans vouloir minimiser les immenses sacrifices de ce pays ami).
En effet, on n’ignore pas que ce pays a bénéficié d’une part d’une aide chinoise massive qui lui a fourni armements, munitions, formation, avions de chasse (dont Mig 19), importants contingents chinois, etc, et d’autre part de l’aide soviétique avec ses fameux Mig 17 et 21 qui ont causé une hécatombe dans l’aviation US et entraîné sa défaite.
Nos moudjahidins et moudjahidates (ne les oublions pas), quant à eux, ne disposaient que d’armes légères et ne devaient compter que sur eux-mêmes. Pour leur armement, vous en aurez un aperçu au musée du Maqam Chahid).
Ainsi dotés, ils devaient combattre des chars, des avions de chasse, des hélicoptères, des bombardiers, le napalm ( dont nous eûmes la primeur avant les Vietnamiens).
En terme de logistique, ils étaient également défavorisés (frontières fermées, etc). Tandis que l’ennemi, bien mieux loti que les USA, n’était qu’à 1 heure de vol ou 1 journée de bateau de la métropole.
Il pouvait donc amener le matériel de guerre ainsi que les renforts sur le théâtre d’opérations en très peu temps. Quant aux appelés, en 2 heures, ceux-ci pouvaient se délasser dans les bars de Paris, voire sur place, l’Algérie, à l’époque, étant française après tout.
Ainsi contre toute attente et en dépit des disproportions sans équivalent des forces en présence, la victoire a été obtenue par le sacrifice des enfants de toutes les régions du pays, de l’est à l’ouest et du nord au sud, soudant le peuple, les liant à tout jamais à un destin commun. Ce fut véritablement L’ÉVÉNEMENT qui scella l’acte de naissance de l’Etat algérien et de l’identité nationale.
3) Déconstruire les nouveaux mythes
Ces derniers temps, nous avons vu l’émergence de nouvelles constructions mythologiques :
– la chimérique tamazgha : il n’existait aucune unité linguistique ou autre des innombrables tribus nomades de la région),
– le drapeau “berbère”, créé à l’instigation de l’académie berbère fondée par Jacques Benêt, et en vérité symbole du poisson, en référence à la chrétienne-té assumée des fondateurs),
– néologismes : terme “Amazigh”, nouvellement créé.
Or toutes ces constructions, visant à faire accroire à un mythe originel fantasmé, ont pour résultat d’exclure les 3 quart de la population arabophone et donc pour finalité de créer une scission au sein de la société.
Ces mêmes fabrications, toujours issues d’officines françaises (le fameux congrès mondial amazigh de Paris, qui n’a d'”amazigh” que le nom), qui font tenir à certains de nos concitoyens des propos absurdes sur des considérations raciales et en viennent à parler de race pure, et sur lesquels nous aurions tort de fermer les yeux (ici aussi les médias ont un pédagogique à jouer). Imaginez au passage qu’on héberge à Alger tous les mouvements séparatistes français : Corses, Basques, Breton !
L’Histoire est là pour nous rappeler à son bon souvenir et nous enseigner l’issue d’une telle idéologie, car le dernier à l’avoir hissée au rang de dogme a entraîné l’humanité dans une guerre mondiale, et expédié des millions de pauvres hères à trépas.
Or ces constructions, ces discours, aussi séduisants soient-ils, sont, nous l’avons vu, loin de refléter la réalité.
Qu’ils aient rencontré écho dans une jeunesse en perte de repères peut se concevoir, en revanche qu’ils aient trouvé, contre toute évidence, audience parmi certains intellectuels cela est moins compréhensible.
Aussi, au lendemain du 58 ème anniversaire de l’indépendance, il est plus qu’urgent de (ré)écrire une Histoire de l’Algérie exempte de tout dogmatisme, sectarisme, idéologie et ne souffrant d’aucun complexe, afin de bâtir une Algérie où chacun trouvera sa place et sera fier de participer à son édification.
Par Miloud www.jazairhope.org
8 comments
Ce magnifique texte nous montre combien beaucoup d’algériens sont induits en erreur; car se disant de purs arabes pour les uns ou des berbères purs pour d’autres. (la vérité est toute autre, heureusement)
Par une méthodologie méticuleuse, l’auteur a pu montrer que ces terres (l’Algérie d’aujourd’hui) et ce depuis des milliers d’années n’avaient cessé d’être envahies; et comment certains envahisseurs avaient pu planter leurs cultures (religions,langues…mœurs ) et cela en restant eux mêmes ancrés dans ces terres, et comment d’autres sont repartis sans pouvoir influencer la culture des peuples qui les avaient précédés.
Avoir un passé commun, les mm souffrances et les mm joies, c’est le germe d’une nouvelle nation sans aucun doute… Et puis vint la guerre des 132 ans (l’empire français s’était emparé de ces terres, maudites selon lui) où tout habitant indigène était écrasé systématiquement, qu’il soit berbère, arabe … ou même descendant des romains: tout monde était passé.
Je ne sais pas encore, mais je crois que lesdites 132 années de colonisation avaient su a elles seules “pétrir” ou malaxer ces peuplades, dites indigènes… surtout elles se sont terminées par une guerre où les collons millénaires (venus en paix et de partout) l’Ekbayle, l’a3rab, Echaouiyas, Banou Hillal, El ibadhiyine, echorfa, l’a3roubiya, el badouiyine… Touareg . Tout ce beau monde décida un lundi 1er Novembre de chasser les collons des derniers 125 ans et la guerre éclata et allait rendre de cette terre, maudite jadis, une terre bénie à jamais car le sang des chouhadas (les jeunes qui avaient donner leurs vies pour qu’un tel mélange d’arabes et de barbar vivent ensemble et à jamais sur leur terre bénie) … et c’est cela qui allait celer à tout jamais le destin d’un peuple mi-arabe m-berbère (mi-tout en vérité hhhh).
Sommes-nous Arabes ou bien Amazighs ??
c’est la question à laquelle notre cher Miloud a tenté de répondre dans son récit,ci-dessus, et il l’a fait avec brio selon mon sens…
Merci Miloud
Hope khouya , Merci de nous avoir réunis
La photo est magnifique
L’Algérie est un continent et un continent est riche de sa diversité.
Je ne comprend pas pourquoi on parle de 132 ans d’indignation, en oubliant que depuis 1511 jusqu’à 1830 on a métamorphosé cette terre et ses habitants en sans statuts par la régence d’Alger. Le mal systémique commence là et toutes les têtes bien pensantes omettent sciemment le mal et le génocide civilisations et culturel commis pendant ces 3 siècles. C’est vrai qu’il y avait des flottements entre seigneuries locale, pendant des décennies, qui on favorisé l’arrivée des espagnols et leur occupation des villes portuaires mais qui gouvernait les grandes citées et royaumes de cette terre bénie par la science et la civilisation jusqu’aux environs de 1400/1450? Qu’elle était la ville Lumière universelle si ce n’était Bougie, qu’elle était Tlemcen, Cirta et d’autres cités. On enveloppe tout du manteau de la civilisation musulmane et au 20eme siècle on sort le coucou panarabiste. Soyez sérieux avant de développer toute analyse sérieuse et cesser ce révisionnisme scientifiste extravagant. L’islam est une valeur culturelle, OK et ce mélange de races d’ou le sortez vous et qui en parle? On parle de culture Monsieur et non du metissage social algérien qui est une vérité criarde. On parle d’histoire que vous détournez même si cette nation , qui ne cesse de se reconstruire, dépassera les données incomplètes que vous présentez en termes de thèse. La science ne s’accommode pas d’oublis, d’aléatoire ou d’empirisme volontariste. À bon entendeur!
Nous vous remercions pour votre feedback.
Cependant, il nous paraît pour le moins curieux que vous considérez que la plus funeste période pour notre peuple est celle comprise entre le 16ème siècle à 1830. Est-ce à dire que la période coloniale française doit être considérée comme une délivrance ? Nous savons tous qu’avant l’arrivée des français, la population algérienne était alphabétisée à un haut degrés (à plus de 70% selon certains vrais historiens, autres que des pseudo-intellectuels fascistes et nostalgiques de l’Algérie française, tels des Bernard Lugan) et vous faites bien de relever que Bejaïa, entre autres, était un centre de savoirs qui rayonnait sur la méditerranée et qui a connu un grand nombre de savants de renom. Quant à l’action française durant ces 132 ans, elle a eu pour effet de laisser une population analphabète à plus de 90%. En terme de destruction de culture, comme on dit communément, il n’y a pas photo.
Pour ce qui est de notre article, celui-ci se veut un texte rassembleur et positif, et n’a pas la prétention d’être un essai ou traité d’histoire. Nous avons jugé opportun de le publier essentiellement en réaction à un discours dangereux pour la nation, qui envisage sa population en terme de races. Nous considérons qu’il n’y a qu’une histoire, une culture et un peuple : le peuple algérien et une Algérie algérienne ; il n’y est nullement question de panarabisme.
Nous réiterons nos rememercients pour l’intérêt que vous avez porté à notre publication et vous invitons à contribuer par des articles sur notre site jazairhope.org
Nous vous remercions pour votre feedback.
Cependant, il nous paraît pour le moins curieux que vous considérez que la plus funeste période pour notre peuple est celle comprise entre le 16ème siècle à 1830. Est-ce à dire que la période coloniale française doit être considérée comme une délivrance ? Nous savons tous qu’avant l’arrivée des français, la population algérienne était alphabétisée à un haut degrés (à plus de 70% selon certains vrais historiens, autres que des pseudo-intellectuels fascistes et nostalgiques de l’Algérie française, tels des Bernard Lugan) et vous faites bien de relever que Bejaïa, entre autres, était un centre de savoirs qui rayonnait sur la méditerranée et qui a connu un grand nombre de savants de renom. Quant à l’action française durant ces 132 ans, elle a eu pour effet de laisser une population analphabète à plus de 90%. En terme de destruction de culture, comme on dit communément, il n’y a pas photo.
Pour ce qui est de notre article, celui-ci se veut un texte rassembleur et positif, et n’a pas la prétention d’être un essai ou traité d’histoire. Nous avons jugé opportun de le publier essentiellement en réaction à un discours dangereux pour la nation, qui envisage sa population en terme de races. Nous considérons qu’il n’y a qu’une histoire, une culture et un peuple : le peuple algérien et une Algérie algérienne ; il n’y est nullement question de panarabisme.
Nous réitérons nos remerciements pour l’intérêt que vous avez porté à notre publication et vous invitons à contribuer par des articles sur notre site jazairhope.org
J’ai trouvé ce texte très parlant ! sa lecture m’a donné le sentiment qu’au final, les noms, de ceux que l’on cite comme des personnes ethnique (chaoui, kabyle.. Etc), ne sont que des Algériens avec un nom de famille qui se termine par celui de leurs région, celle ou ils vivent, et non plus comme une région à part avec un peuple à part qui donnerait le sentiment que ce n’est qu’un agrégat d’ethnie importé de toute pièce par les puissances d’avant.
Aujourd’hui, ce sont des Algériens et Algériennes qui font la fierté de cette terre, si la terre devait gronder un son, elle serait heureuse d’exprimer sa joie à l’idée que nous lui avons consacré notre vie, abreuvé de notre sang, pour qu’elle demeure l’éternelle terre des hommes libres, les Algériens, avec un grand A, comme celui de Afrique, Amazigh, Arabe !
J’aime croire cette histoire que ce sont des Arabes (phéniciens, Arabe avant l’heure) venu en terre d’Afrique pour donner naissance aux peuples Amazighs .
wa allah ya3 lem !