Le Front Patriotique Algérien : un nouveau parti pour une nouvelle Algérie

Le paysage politique algérien, sinistré par de nombreuses affaires ayant défrayé la chronique, va très prochainement connaître un nouveau souffle avec la venue d’un outsider plein de promesses : le FAP (Front Algérien Patriotique).

L’initiative du youtubeur Mabrouk Bellaala met déjà la toile en émoi tant elle séduit les internautes par son approche populaire et authentiquement démocratique.

Le Front Patriotique se veut en effet un parti rassembleur destiné à fédérer toutes les composantes nationales, toutes tendances confondues, pour édifier l’Algérie nouvelle au service du citoyen, donnant ainsi corps et tout son sens à la devise : “par le peuple pour le peuple”.

Aides-toi et le Ciel t’aidera.

L’engouement suscité par ce projet semble faire la lumière sur une certaine dynamique au sein de l’opinion publique. Ainsi la Nouvelle Algérie a fait naître de nouveaux espoirs aux citoyens qui ont pris le parti de saisir leur destin en main en investissant d’abord le champs politique pour concrétiser leurs aspirations, rompant ainsi avec les vieux réflexes d’assistanat.

L’échec de la démocratie représentative

Si elle dénote d’une prise de conscience des citoyens, cette initiative n’en est pas moins révélatrice de l’échec des partis traditionnels à les mobiliser et à satisfaire leurs aspirations. Pis encore, ces derniers, sur fond de suspicion de proximité avec les milieux d’affaires, voire de connivences avec des parties étrangères ou de scandales de corruption ayant éclaboussé certains leaders, ont conduit à leur rejet par la population et à son désintérêt de la chose publique.

Du reste il est vrai que le modèle de démocratie représentative aura montré ses limites. L’on pourra ainsi observer que celui-ci a été systématiquement détourné et confisqué au profit de l’oligarchie dans toutes les républiques à travers le monde.

Aux États-Unis, où ce processus a été poussé à son paroxysme, la mainmise de l’argent sur l’appareil d’État à été pour ainsi dire institutionnalisée au travers de lobbyings plus ou moins légaux au sein du Congrès. Dans le temple du capitalisme, le pays du dollar-roi (in go(l)d we trust), 50 millions de pauvres hères vivent sous le seuil de pauvreté, soit plus que les populations de l’Algérie et de la Lybie rassemblées.

Dans le vieux continent, la puissance de l’Allemagne est fondée certes sur une recherche scientifique à la pointe de la technologie mais elle a également été bâtie sous l’éperon d’un capitalisme féroce qui exploite les misères sociales d’autres peuples (pays de l’Est, réfugiés syriens grâce à la loi sur l’immigration) et qui précarise le marché du travail par une dérèglementation conduisant à un dumping salarial béni des industriels allemands. C’est là qu’en réalité réside la fameuse compétitivité allemande.

Quant à la France, où Macron, ancien banquier d’affaires, a été affublé de l’épithète “d’employé de Rotschild”, seule la pandémie a pu endiguer des vagues de contestation gagnant progressivement tous les secteurs d’activité. Car le citoyen, de plus en plus conscient de ce marché de dupe que constitue cette supercherie démocratique où les clivages politiques (s’ils ont jamais existé) se sont estompés pour disparaître tout à fait, a vu ses acquis sociaux obtenus de longue lutte rognés progressivement par le capitalisme déprédateur.

Un modèle alternatif : la démocratie participative.

Fondé sur les valeurs de novembre 54, le Parti Patriotique de monsieur Bellaala invite tous ceux qui croient en la nouvelle Algérie à bâtir un modèle démocratique algérien au service de son peuple et de la justice sociale. Et celui-ci ne peut se concevoir que dans le cadre d’une démocratie participative où le citoyen s’investit dans la cité, se regroupe en association, participe à l’édification de la société dans laquelle il vit et où il est acteur de son destin.

C’est pourquoi jazairhope.org a tenu a marquer sa solidarité avec ce projet qui s’inscrit dans l’esprit révolutionnaire et l’enthousiasme prévalant chez nos valeureux moudjahidins au lendemain de l’indépendance.

Car l’Algérie est à la croisée des chemins et a besoin de tous ses enfants. Et nombre de nos concitoyens n’ignorent pas que notre pays a de tout temps été la cible de visées impérialistes.

Dès son accession à l’indépendance, les choix stratégiques et idéologiques de notre jeune nation l’ont désignée comme un adversaire du système occidental basé sur la prédation et la négation des peuples.

Et s’il veut survivre dans ce monde disputé entre les grandes puissances qui veulent se le partager, notre peuple n’a d’autre choix que de s’unir pour faire front commun contre leurs projets.

Et ceux et celles qui répondront à l’appel du Front Patriotique, à l’instar de nos aïeux qui avaient rejoint les rangs du FLN, seront regardés par les générations futures comme les moudjahidins et moudjahidates ayant répondu à l’appel de la patrie.