Le taux de croissance de plus de 4% réalisé par l’Algérie et consolidé par le FMI et la Banque mondiale dans un contexte régional et international des plus délétères n’est pas né du hasard. Et n’est pas non plus par la seule rente pétrolière, dont le pays tire l’essentiel de ses recettes. Ce facteur a certes son importance dans les résultats financiers du pays, mais n’était-ce une gestion très judicieuse des finances et une vision volontariste en faveur des exportations hors hydrocarbures, on n’en serait pas aujourd’hui à parler aisément des réserves de change, des excédents commerciaux et autre hausse sensible du PIB.
Aujourd’hui, cinq années à peine après un Mouvement populaire qui a remis certaines pendules à l’heure, et sans se perdre dans les dédales des chiffres, il est aisé de constater, qu’en engageant des réformes économiques proposées à une société apaisée et en confiance, l’Algérie est passée de la récession à la croissance, dans un monde où assez peu de pays peuvent se targuer d’égaler ses performances. Si aujourd’hui, le gouverneur de la Banque d’Algérie parle avec assurance des réserves de change qui nous garantissent 16 mois d’importation, et si les différents ministres n’hésitent pas à engager de gros investissements dans leurs secteurs respectifs, c’est bien le résultat d’une gestion prudente, mais aussi et surtout prévoyante des finances de la République. C’est surtout une vision globale qui allie la stabilité sociale et l’efficacité économique.
Par cette politique volontariste tournée vers la diversification de l’économie, le président de la République a garanti une plate-forme solide aux prochaines générations d’Algériens. Ces derniers n’auront pas à supporter le poids d’une dépendance quasi absolue aux hydrocarbures.
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